mardi 5 novembre 2013

CHILI: LA JUSTICE REFUSE DES EXTRADITIONS

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LES ANCIENS AGENTS DE LA DINA, BOURREAUX DE LA POLICE SECRÈTE DU GÉNÉRAL AUGUSTO PINOCHET, JUGÉS ET CONDAMNÉS PAR CONTUMACE À PARIS EN DÉCEMBRE 2010, CONVAINCUS DES ENLÈVEMENTS, DES TORTURES ET DES ASSASSINATS DE QUATRE CITOYENS FRANCO-CHILIENS.
Pour ces raisons, la juge, membre de la Cour suprême, a déclaré irrecevables les demandes d'extradition des officiers à la retraite Luis Ramirez Pineda, Emilio Sandoval Poo, Basclay Zapata Reyes, Manuel Contreras Sepulveda, Pedro Espinoza Bravo, Gerardo Godoy Garcia, Raul Iturriaga Neumann, Miguel Krassnoff Martchentko, Marcelo Moren Brito et Rafael Ahumada Valderrama.

Deux autres condamnés à Paris, Enrique Arancibia Clavel et Herman Brady, sont décédés après le procès.

En décemmbre 2010, la justice française avait prononcé des peines allant de 15 ans de prison à la réclusion à perpétuité - et un acquittement - contre d'ex-responsables de la dictature chilienne ainsi qu'un Argentin jugés par contumace pour la disparition de Français sous le régime Pinochet.

Les peines de réclusion criminelle à perpétuité visaient Juan Manuel Guillermo Contreras Sepulveda et Pedro Octavio Espinoza Bravo, anciens responsables de la Dina, la police secrète de la dictature chilienne. Les deux hommes sont incarcérés au Chili pour des violations des droits de l'homme sous la dictature. Les accusés, alors âgés de 61 à 89 ans, étaient jugés en leur absence pour les faits d'"arrestations, enlèvements, séquestrations arbitraires avec torture ou actes de barbarie" ou complicité.

Georges Klein, médecin et conseiller de Salvador Allende, fut arrêté à Santiago en septembre 1973, tout comme l'ancien prêtre Étienne Pesle, enlevé dans le sud du pays; Alphonse Chanfreau et Jean-Yves Claudet-Fernandez, deux membres du Mouvement de la gauche révolutionnaire (MIR), ont disparu l'un en 1974, l'autre en 1975. Les quatre corps n'ont jamais été retrouvés.