samedi 13 septembre 2014

LE CHILI COMMÉMORE LE COUP MILITAIRE DE 1973

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PHOTO ALEX IBAÑEZ
Mme Bachelet a fait valoir que le temps était venu de «s’unir dans la recherche de la vérité». La présidente a souligné que les témoins et survivants avaient un âge avancé, et que bon nombre «étaient morts en attendant que justice soit faite».

Les structures complexes constituées par Pinochet pour protéger les violateurs des droits humains ont basculé. Environ 700 militaires font face à des procès sur la disparition de dissidents, et environ 70 ont été emprisonnés pour des crimes contre l’humanité.

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Tout de même, les Chiliens demeurent partagés sur la dictature de Pinochet entre 1973 et 1990, et l’anniversaire du coup militaire a été marqué par des violences. Des responsables ont indiqué jeudi que des vandales avaient affronté la police dans la nuit, lançant des roches et des armes incendiaires artisanales, et enflammant des barricades. Un autobus a été incendié. La police a arrêté 21 personnes, et a affirmé qu’au moins un agent avait été blessé.

Les tensions sont vives depuis une explosion à Santiago, lundi, ayant blessé 14 personnes dans un centre commercial souterrain relié à une station de métro. Il s’agissait de la pire attaque du genre au Chili en plus de vingt ans.

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«S’il y a une leçon à tirer du coup de 1973, c’est qu’au Chili, il n’y a pas de place pour la violence, a dit Mme Bachelet au palais présidentiel. Au Chili, il n’y a pas de place pour la peur.»

Mme Bachelet a été jointe plus tard par la fille de Salvador Allende, la leader au Sénat Isabel Allende, lors d’une cérémonie à la mémoire du regretté président et d’autres victimes du coup militaire.