samedi 7 novembre 2015

UNE FRANÇAISE DÉTENUE EN INDE ET RÉCLAMÉE PAR LE CHILI BIENTÔT FIXÉE SUR SON SORT

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LE RÉGIME MILITAIRE D'AUGUSTO PINOCHET PRÉSENTE POUR JAIME GUZMÁN ET LES GRÉMIALISTES L'OPPORTUNITÉ HISTORIQUE DE METTRE EN ŒUVRE LES IDÉES QUI N'ÉTAIENT JUSQUE LÀ QUE DE LA THÉORIE UNIVERSITAIRE OU DE LA RHÉTORIQUE POLITIQUE.

La justice du Chili, qui demande l'extradition de Marie-Emmanuelle Verhoeven, la soupçonne d'avoir participé à l'assassinat du sénateur de droite Jaime Guzman Errazuriz en avril 1991 par un groupe d'extrême gauche, le Frente Patriótico Manuel Rodriguez (FPMR).

Ce sénateur, également professeur de droit, avait été abattu alors qu'il sortait de l'Université catholique du Chili. Il était considéré comme le principal inspirateur de la dictature d'Augusto Pinochet (1973-1990).

Lors de l'audience vendredi à la Cour suprême indienne, les avocats de la Française ont demandé sa libération immédiate en plaidant que son arrestation et sa détention étaient illégales. L'affaire a été ajournée au 16 novembre. 

La justice indienne doit se prononcer sur la validité de la demande d'extradition du Chili. Elle doit dire si le traité d'extradition existant, mais qui date de 1897 alors que l'Inde était toujours une colonie britannique, est toujours valable.

Durant l'audience, nous avons présenté des arguments forts en faveur de sa libération, a déclaré à l'AFP l'avocat de la Française Ramni Taneja. Cette question est extrêmement urgente.

Sa cliente avait déjà été arrêtée en janvier 2014 à l'aéroport de Hambourg, en Allemagne, à la demande de la justice chilienne. Marie-Emmanuelle Verhoeven avait ensuite été libérée en juin dernier.