samedi 31 décembre 2016

ETUDIANTE JAPONAISE DISPARUE À BESANÇON : LA DERNIÈRE SOIRÉE DE NARUMI

NARUMI KUROSAKI 
Le dimanche 4 décembre 2016, Narumi arrive à Ornans. Un bourg plus connu pour ses maisons suspendues au bord de l'eau que pour ses faits divers. On vient de loin pour admirer les paysages dont s'est inspiré l'enfant du pays, Gustave Courbet, peintre tourmenté de « l'Enterrement à Ornans » et de « l'Origine du monde ». Le musée qui lui est consacré attire son lot de visiteurs, d'où un choix d'une quinzaine de restaurants pour tous budgets.

Il a loué une voiture le temps du dîner

Personne ne semble se souvenir de la discrète Asiatique. Mais Narumi manque à chacun tant son visage est devenu familier depuis la médiatisation internationale de l'affaire. Une restauratrice s'en veut d'avoir fermé si tôt après l'entraînement de l'équipe de foot, la faute à une panne d'appareil en cuisine : « Je l'aurais peut-être croisée, dit-elle. J'aurais peut-être pu faire quelque chose... » Qui a remarqué sa silhouette, sinon ces petites caméras de vidéosurveillance, dans la rue principale, devant de l'office de tourisme et face à la poste ? Les enquêteurs de la PJ de Besançon en ont extrait les images, trouvant confirmation de leur intuition : l'étudiante n'était pas seule. Un jeune homme l'accompagnait. Un Chilien de son âge, habitué lui aussi du campus. De loin, on peut penser qu'ils forment un couple. Ils l'ont été avant de se séparer dans des conditions qui restent à éclaircir. Leur relation pourrait s'être nouée au Japon. En tout cas, en ce début décembre, la jeune femme a accepté de revoir cet ancien flirt auquel elle téléphone après son cours de danse à Besançon.

« UN ENTERREMENT À ORNANS » GUSTAVE COURBET (1819 - 1877)  
PHOTO H. LEWANDOWSKI RMN-GRAND PALAIS

À Ornans, c'est lui qui invite. Il aurait payé par carte bancaire, ce qui a permis aux policiers d'être certains de sa présence. Les enquêteurs auraient aussi déterminé que le Chilien avait loué une voiture lors de son séjour à Besançon.

Dans la soirée, Narumi et l'homme redescendent en ville, à une trentaine de kilomètres, et là encore des caméras enregistrent leur entrée dans la cité universitaire. Ensuite, il y a ces cris glaçants rapportés par des témoins. Et puis rien. Le silence et bientôt ces premières investigations de la police criminelle. L'étudiant chilien aurait été averti par des amis que les questions des enquêteurs se concentraient sur lui. Il nettoie ses ordinateurs et quitte la France à la mi-décembre, via la Suisse, l'Espagne ensuite, pour gagner le Chili.

Le témoignage d'un restaurateur de Verdun (Meuse) qui affirmait avoir vu Narumi Kurosaki le 19 décembre dans son établissement a été écarté. C'est un corps que recherchent désormais les enquêteurs de la PJ dans ces bois noirs. Il faut faire vite : la neige, attendue bientôt, risque de faire disparaître toute trace jusqu'au printemps.

Casse-tête diplomatique

L'affaire Narumi implique directement trois pays : la France, le Japon et le Chili. Ce n'est donc plus seulement une énigme policière, c'est un casse-tête diplomatique. A la demande des autorités françaises, Interpol pourrait diffuser prochainement à ses 190 pays membres une « notice rouge » (un message d'alerte) visant le suspect. Cette organisation policière internationale, dont le secrétariat général est à Lyon, ne dispose pas de pouvoir d'enquête. C'est une structure facilitant l'échange de données entre polices du monde. La suite dépendra des accords judiciaires entre la France et le Chili. Aucune convention d'extradition n'aurait encore été signée. Il semble que le Chili n'extrade pas ses ressortissants. Si la justice française ne parvenait pas à mettre la main sur le suspect, elle pourrait dénoncer les faits à Santiago en espérant être autorisée à envoyer des enquêteurs sur place. Interrogée hier sur ces hypothèses, l'ambassade du Chili en France n'a pas donné suite.

vendredi 30 décembre 2016

CHILI: LA VEUVE DE PINOCHET NIE TOUT DÉTOURNEMENT DE FONDS PUBLICS


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LUCIA HIRIART DE PINOCHET
Créée au départ pour proposer des formations professionnelles aux femmes au foyer, la fondation, dont Mme Hiriart était présidente il y a encore quelques semaines, a peu à peu laissé de côté son caractère social pour devenir une base d'appui au régime Pinochet et une juteuse activité immobilière.

En décembre 2015, le ministère des Biens nationaux avait porté plainte pour récupérer 134 propriétés transférées gratuitement à la fondation, dont 118 ont été jusqu'à présent estimées à environ 120 millions de dollars. Entre 2009 et 2015, selon la justice, la fondation aurait vendu 36 immeubles pour un prix de 18,4 millions de dollars. 

L'enquête a également révélé que la fondation avait versé directement à Mme Hiriart 50.000 dollars pour financer une partie de la défense de son mari lorsqu'il était détenu à Londres entre octobre 1998 et mars 2000. 

L'ex-dictateur est mort d'un infarctus à 91 ans en décembre 2006, sans jamais avoir été jugé pour la répression exercée durant son régime, qui a fait plus de 3.200 morts selon des chiffres officiels. (Belga)

mercredi 28 décembre 2016

MORT DU GÉNÉRAL GREGORIO ALVAREZ, DERNIER DICTATEUR DE L’URUGUAY


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MORT DE GREGORIO ALVAREZ, DERNIER DICTATEUR URUGUAYEN (1981-1985
PHOTO AFP)

Celui qui était surnommé « Goyo » avait été condamné en 2009 (mais était détenu depuis 2007) à 25 ans de prison pour des crimes commis contre des opposants. Il lui était reproché la disparition de 40 personnes transférées depuis l’Argentine à l’époque où il dirigeait l’armée.

Impliqué dans le coup d’État de 1973

Gregorio Alvarez, issu d’une famille de militaires, gravit rapidement les échelons des forces armées pour devenir général à 45 ans. Il fut impliqué dans la préparation du coup d’Etat de juin 1973, dans un pays en proie à la violence politique et confronté à la guérilla urbaine de gauche des Tupamaros, dont José Mujica, ancien président de 2010 à 2015, fut membre.

En tant que chef de la sécurité, il fut responsable d’actions contre les militants de gauche, marquées par des tortures, des assassinats et des disparitions perpétrés dans le cadre du plan « Condor » destiné à coordonner la répression dans les dictatures sud-américaines du cône Sud.


AUTOCRATE. HOSPITALISÉ DEPUIS LA MI-DÉCEMBRE À L'HÔPITAL MILITAIRE DE MONTEVIDEO, LE GÉNÉRAL GREGORIO DIT «GOYO» ALVAREZ, DERNIER DICTATURE DE L'URUGUAY ENTRE 1981 ET 1985, EST MORT CE MERCREDI D'UNE CRISE CARDIAQUE, A ANNONCÉ CE MATIN LA PRESSE LOCALE. AGÉ DE 91 ANS, CE FILS DE MILICOS (NDLR, SURNOM DONNÉ AUX MILITAIRES EN AMÉRIQUE LATINE), GRADÉ DU RÉGIMENT DE CAVALERIE, ÉTAIT DÉTENU DEPUIS 2007 POUR LES CRIMES DE TORTURE, DE DISPARITION ET D'ASSASSINATS COMMIS ENVERS LES OPPOSANTS AU RÉGIME NÉ DU COUP D'ETAT DE 1973. EN 2009, IL AVAIT AINSI ÉTÉ CONDAMNÉ À 25 ANS DE PRISON PAR LES TRIBUNAUX URUGUAYENS POUR L'HOMICIDE DE 40 PERSONNES TRANSFÉRÉES DEPUIS L'ARGENTINE EN VERTU DU PLAN CONDOR APRÈS LA RÉFORME DE LA LOI D'AMNISTIE, EN VIGUEUR DEPUIS 1986, PAR L'ARRIVÉE DU CENTRE GAUCHE AU POUVOIR.


Un mandat sous tension

Les quatre années de mandat du général Alvarez ont été marquées par des manifestations de rue de l’opposition, mais aussi de fortes tensions au sein de l’appareil militaire, et des accusations lui reprochant de chercher à torpiller des négociations avec les politiques en vue d’un retour à un pouvoir civil.

Le général Alvarez préféra renoncer à ses fonctions plutôt que de passer le pouvoir à Julio Maria Sanguinetti, le chef du parti Colorado vainqueur des élections de novembre 1984, qui marquèrent le retour à la démocratie. Il quitta le pouvoir le 12 février 1985, deux semaines avant l’arrivée au pouvoir de Sanguinetti.


lundi 26 décembre 2016

CHANTAL MOUFFE, LA PHILOSOPHE QUI INSPIRE MÉLENCHON

L’obsession du consensus

PABLO IGLESIAS ET CHANTAL MOUFFE
 DANS « OTRA VUELTA DE TUERKA »
La notion de « populisme » est au cœur de la pensée de cette petite femme énergique, reconnue internationalement mais longtemps restée en France dans l’ombre de son mari, le philosophe argentin Ernesto Laclau, considéré comme le théoricien de la nouvelle gauche sud-américaine. Depuis la mort de son époux, en 2014, Chantal Mouffe poursuit leurs travaux, tout en gardant sa singularité.

COUVERTURE DE
«  L'ILLUSION DU CONSENSUS »
Elle juge ainsi qu’il convient d’aller au-delà de la perception péjorative souvent accolée à ce terme. C’est l’objet de L’Illusion du consensus (Albin-Michel), l’un de ses derniers livres parus début 2016 dans l’Hexagone, onze ans après sa sortie outre-manche. L’auteure y développe l’idée que le conflit est constitutif de la politique et qu’il faut sortir de l’obsession du consensus qui tue la démocratie à petit feu.

COUVERTURE DE 
«HÉGÉMONIE ET STRATÉGIE SOCIALISTE»
Pour elle, la frontière entre la droite et la gauche s’est progressivement effacée, les partis de centre droit et de centre gauche s’étant accordés sur l’idée qu’il n’y avait pas d’alternative au néolibéralisme. C’est ce qu’elle nomme la « post-politique ». « Quand les citoyens vont voter, ils ne voient pas de différence entre les choix. Ça a permis le développement du populisme de droite, explique-t-elle. Marine Le Pen s’adresse à la douleur des classes populaires en leur disant que la cause de leurs problèmes, ce sont les étrangers. Il faut un autre discours en face qui se fasse sur la base de l’égalité. »

En France, estime celle qui est également philosophe de l’art, seul Jean-Luc Mélenchon est capable de tenir tête – il a d’ailleurs fait le choix d’un mouvement qui rejette l’étiquette gauche/droite. « Elle n’est pas l’intellectuelle organique de La France insoumise mais reste une source d’inspiration pour nous », convient Alexis Corbière, porte-parole de M. Mélenchon.

Même si certaines de leurs positions sont différentes – sur l’Europe, par exemple –, on retrouve une certaine proximité dans le vocabulaire utilisé, notamment lorsque Chantal Mouffe oppose « ceux d’en bas » à « ceux d’en haut », « le peuple » et « l’oligarchie ». Des mots revendiqués par le candidat à la présidentielle. L’un de ses soutiens, Roger Martelli, historien du communisme et ex-dirigeant du PCF, s’en méfie et juge cette « dialectique dangereuse ». « Au bout d’un moment, ça enferme, critique celui qui a débattu avec Chantal Mouffe fin août à l’invitation du Parti de gauche. Le populisme de droite gagnera toujours. C’est un combat perdu d’avance. »

La « bible du post-marxisme »

CARL SCHMITT LORS D’UN DISCOURS, EN 1930.
PHOTO AKG. IMAGES. ULLSTEIN BILD
Sa langue maternelle est le français mais cette Belge rédige ses ouvrages, souvent ardus, en anglais. Ses travaux s’inspirent notamment de ceux de Carl Schmitt (1888-1985), penseur antilibéral et juriste nazi. Ce qui lui a valu nombre de critiques. Elle assume : «Ce ne sont pas les qualités morales d’un penseur qui doivent déterminer si on doit se pencher sur ses travaux mais ses qualités théoriques. » Plutôt qu’appréhender l’antagonisme en termes d’ami-ennemi, comme le fait Carl Schmitt, elle préfère parler d’« agonisme », une résolution non violente du conflit entre deux adversaires qui reconnaissent chacun la légitimité de l’autre.

« Rien ne me prédestinait à être de gauche », lâche celle qui n’a jamais été encartée dans un parti politique. Fille de médecin, Chantal Mouffe est née en 1943 dans une famille de la bourgeoisie catholique belge. Elle débute ses études de philosophie à Louvain, où elle s’engage dans le syndicalisme étudiant. Deux événements marqueront la jeune femme : la révolution cubaine et la guerre d’Algérie.

ANTONIO GRAMSCI
En 1964, elle s’inscrit à l’Ecole pratique des hautes études et rencontre le philosophe Louis Althusser. « Je suis tombée sous sa coupe. Avec un petit groupe, on se réunissait pour lire Le Capital avec lui. Ça a été ma formation théorique. » Huit ans plus tard, après un séjour en Colombie – « j’ai raté Mai 68 », se désole-t-elle –, elle rencontre Ernesto Laclau à l’université d’Essex, en Grande-Bretagne. Le couple s’établira à Londres. Elle fera des allers-retours à Paris lorsqu’elle deviendra directrice de programme au Collège international de philosophie, de 1989 à 1995, à l’invitation de Jacques Derrida.

Après avoir écrit sur le penseur italien marxiste Antonio Gramsci, elle se lance avec Ernesto Laclau dans la rédaction de Hégémonie et stratégie socialiste, leur œuvre la plus connue, parue en 1985. Souvent présenté comme la « bible du post-marxisme », l’essai n’a été traduit qu’en 2009 en France. « Mouffe a beaucoup disparu au profit de Laclau, déplore Pauline Colonna d’Istria, son éditrice chez Albin-Michel. Hégémonie est resté comme son livre à lui, la reléguant au second plan, ce qui montre bien la misogynie de base du monde académique. »

COUVERTURE DE 
«CONSTRUIR PUEBLO» 
'CONSTRUIRE PEUPLE)
Leurs travaux ont largement inspiré la réflexion des dirigeants de Podemos en Espagne. C’est surtout avec le numéro deux du mouvement, Iñigo Errejon, que Chantal Mouffe va tisser des liens. « J’ai été “podémisée”, plaisante-t-elle. Voir que mes idées inspirent des gens et que ça informe leurs pratiques, c’est le plus beau cadeau que l’on pouvait me faire. » Prochaine étape : «l’insoumission» proposée par Jean-Luc Mélenchon?

UN AVION MILITAIRE RUSSE S’ÉCRASE EN MER NOIRE, AUCUN SURVIVANT


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MINISTÈRE DE LA DÉFENSE RUSSE 
Selon Igor Konashenkov, porte-parole du ministère cité par la même agence, un premier corps avait été retrouvé à environ six kilomètres des côtes de Sotchi. Un peu plus tôt, le ministère avait déclaré que des débris de l’avion avaient été retrouvés à 1,5 kilomètre du littoral, à une profondeur de 50 à 70 mètres. L’appareil emmenait 84 passagers et huit membres d’équipage qui se rendaient en Syrie pour participer aux fêtes du Nouvel An sur une base aérienne russe.

Plus de 3 000 personnes, 32 bateaux, 80 plongeurs, ainsi que cinq hélicoptères et des drones ont été dépêchés sur place pour mener des recherches, a indiqué le porte-parole de l’armée russe, Igor Konachenkov. Les boîtes noires n’ont pour le moment pas été retrouvées.

Plus de 60 membres des chœurs de l’Armée rouge

L’avion, un Tupolev-154, avait décollé à 5 h 40 (3 h 40, heure de Paris), pour un vol de routine, de la ville russe d’Adler (située au sud de la station balnéaire de Sotchi sur la mer Noire) à destination de la base aérienne russe de Hmeimim, près de Lattaquié, dans le nord-ouest de la Syrie, où la Russie mène depuis plus d’un an une campagne militaire, notamment aérienne, pour soutenir le régime du président Bachar Al-Assad.

Le ministère de la défense a publié, sur son site, une liste des passagers de l’appareil. En plus de militaires russes, le Tupolev-154 transportait plus de 60 membres de l’Ensemble Alexandrov, connu lors de ses tournées à l’étranger sous le nom de chœurs de l’Armée rouge, dont le directeur Valeri Khakhilov. Parmi les passagers figuraient également neuf journalistes, deux hauts fonctionnaires civils et la responsable d’une organisation caritative très connue en Russie, Elizavéta Glinka, a indiqué le ministère. Une journée de deuil national a été décrétée lundi, a indiqué le Kremlin.

Le président russe, Vladimir Poutine, a ordonné la formation d’une commission d’enquête dirigée par le premier ministre, Dmitri Medvedev, chargée de déterminer les causes du crash, a annoncé le Kremlin dans un communiqué. Maxime Sokolov, le ministre des transports, a pour sa part indiqué n’exclure aucune hypothèse, y compris une attaque terroriste.
Des modèles d’avion impliqués dans de précédents crashs

Vladimir Poutine a de son côté exprimé « ses condoléances les plus profondes » aux proches des victimes. La chancelière allemande Angela Merkel, les présidents syrien et turc, Bachar al-Assad et Recep Tayyip Erdogan, et le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu ont adressé leurs condoléances à la Russie.

À Moscou, des dizaines de personnes sont venues dimanche déposer des fleurs près de la salle de concert Aleksandrovski, qui abritait les répétitions des chœurs de l’Armée rouge.

Selon le ministère de la défense, l’appareil était exploité depuis trente-trois ans et comptait 6 689 heures de vol. Il avait été réparé pour la dernière fois en décembre 2014 et révisé en septembre dernier.

Ce n’est pas la première fois qu’un crash implique un modèle de Tupolev-154. Le 10 avril 2010, le chef de l’État polonais Lech Kaczynski et des dizaines de hauts responsables du pays ont été tués dans l’accident de l’appareil de la présidence polonaise près de Smolensk, dans l’ouest de la Russie, faisant au total 96 morts.

Le 5 décembre 2010, un Tu-154 est sorti de piste après son atterrissage à Moscou, faisant deux morts et des dizaines de blessés.  À 9 000 mètres d’altitude, l’appareil avait connu une panne de deux de ses moteurs, du générateur et de ses instruments de navigation. Enfin, le 1er janvier 2011, un avion a pris feu et explosé sur le tarmac d’un aéroport russe, faisant deux morts et des dizaines de blessés.


dimanche 25 décembre 2016

VENCEREMOS - CHANT DES PATRIOTES CHILIENS


[ Pour écouterdouble-cliquer sur la flèche ] 
 VENCEREMOS - CHANT DES PATRIOTES CHILIENS 
PAR LES CHŒURS DE L'ARMÉE SOVIÉTIQUE (1975) 
BORIS ALEXANDROV, CHEF DE CHOEUR  
 DURÉE : 0:03:09



SÉISME DE MAGNITUDE 7,6 AU CHILI, DES DÉGÂTS MATÉRIELS


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PHOTO   @ELPATRON_SERGIO EN TWITTER

Un puissant séisme de magnitude 7,6 a été enregistré, dimanche, dans le sud du Chili, a annoncé l'institut d'études géologique américain USGS, les autorités chiliennes précisant qu'une alerte au tsunami avait été lancée.

L'épicentre du séisme de magnitude 7,6 se trouvait à 40 kilomètres au sud-ouest de Puerto Quellon, sur l'île de Chiloé. (earthquake.usgs.gov)

La secousse - initialement évaluée à 7,7 par l'institut d'études géologiques américain USGS - a été ressentie à 11h22 (15h22 heure française), à 67 kilomètres au nord-ouest de la ville de Melinka sur l'île de Chiloé, à quelque 1 000 km au sud de la capitale Santiago, a indiqué le Bureau national chilien des urgences (Onemi).

Une brève alerte au tsunami

 CAPTURE D'ÉCRAN ONEMI CHILE
Une alerte au tsunami a d'abord été déclarée pour la zone côtière des régions affectées, déclenchant l'évacuation d'environ 4 000 habitants dans la région de Los Lagos, selon la police. Les services d'urgence craignaient l'arrivée de grosses vagues sur l'île de Chiloé, dont la population a alors commencé à être dirigée vers les parties les plus hautes de l'île. Mais près de deux heures après le séisme, les autorités ont levé cette alerte, a annoncé le directeur de l'Onemi Ricardo Toro. Les services d'urgence ont toutefois recommandé à la population de s'éloigner par précaution d'une centaine de mètres des plages de la région.

Aucun décès recensé

Selon l'Onemi, «il n'y a pas de pertes de vies humaines» selon les premières informations disponibles. Dans plusieurs villes de la zone, comme Ancud sur l'île de Chiloé, quelques heures après la secousse, la situation était redevenue «complètement normale», a déclaré à la chaîne de télévision Canal 13 le maire de cette commune, Carlos Gomez.

La secousse a entraîné des coupures d'électricité et fait chuter certaines lignes téléphoniques, tandis que plusieurs maisons ont été légèrement endommagées, a-t-il précisé. La route reliant l'île de Chiloé au continent a elle aussi subi des dégâts, provoquant sa fermeture partielle.

Stupeur dans la population

«Beaucoup de force et de courage aux compatriotes affectés par le séisme à Chiloé et dans d'autres zones du sud !» a écrit la présidente socialiste Michelle Bachelet sur son compte Twitter. «Les protocoles d'urgence sont déjà en cours d'opération», a-t-elle ajouté.

Le séisme a provoqué la stupeur dans la population en ce jour de Noël, et sur les réseaux sociaux de nombreux habitants ont posté des vidéos montrant le tremblement très fort de l'éclairage public et des meubles, ainsi que la chute de rayons de supermarchés.

Le Chili, l'un des pays du globe les plus frappés par les séismes, a mis en place des normes strictes de construction anti-sismique pour éviter les effondrements d'immeubles et limiter les pertes en vies humaines.

Le souvenir de 2015

Le dernier séisme important survenu au Chili remonte au 16 septembre 2015, avec une magnitude de 8,3 sur l'échelle ouverte de Richter. Il avait été suivi d'un tsunami, qui avait frappé durement le nord et le centre du pays, faisant quinze morts et plus de 16 000 sinistrés.


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De grandes vagues avaient atteint le centre de plusieurs villes, dans la région de Coquimbo, où se trouvait l'épicentre du séisme, et dans celle de Valparaiso, à 120 kilomètres à l'ouest de Santiago. Le nombre limité de victimes s'expliquait par l'évacuation d'un million de personnes le long de la côte, quelques minutes après le séisme.

RÉSISTANCE : À 100 ANS, IL EST LE DERNIER RESCAPÉ DES MANOUCHIAN


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VITRY-SUR-SEINE (VAL-DE-MARNE), MERCREDI. ARSÈNE TCHAKARIAN,
ÂGÉ DE 100 ANS,N’A RIEN OUBLIÉ DE SES ANNÉES DE RÉSISTANCE
DURANT LA SECONDE GUERRE MONDIALE.
PHOTO LUCILE MÉTOUT
L'ancien membre du groupe Manouchian, composé de résistants communistes, vit toujours chez lui dans le Val-de-Marne.
Le téléphone sonne. C'est le 7ème appel de la matinée. Cramponné à sa canne, Arsène Tchakarian décroche le combiné et croule sous les félicitations. « Merci commandant », répond timidement l'ancien artilleur, tout en réceptionnant auprès d'un livreur son troisième bouquet de fleurs. Arsène Tchakarian vient de fêter son centenaire dans son modeste pavillon de Vitry-sur-Seine (Val-de-Marne). A deux pas de l'avenue du Groupe-Manouchian, le célèbre commando des FTP-MOI (Francs-tireurs et partisans - Main-d'œuvre immigrée de Paris), dont il est le dernier survivant. « Cent ans ? Moi je ne sens rien. Et puis, ce n'est pas moi le héros, précise-t-il. Ce sont mes camarades qui ont été tués. »

Sa mine fatiguée reste impassible mais les attentions lui vont au cœur. « Il y a des chocolats plein les placards... J'aimerais verser une larme. Je ne peux pas. Je n'ai jamais pleuré. » Pas même le 21 février 1944, alors que ses 22 frères d'armes tombaient sous les balles allemandes dans la clairière du mont Valérien. Pourtant, pas un jour ne passe sans qu'il ne ressasse les visages de l'Affiche rouge, propagande nazie stigmatisant les activistes de « l'Armée du crime ». « Je ne vis que pour eux depuis leur arrestation. »

La mémoire des mots grésille mais les images sont intactes. Né en Turquie en décembre 1916, exilé à Paris en 1930, le maître tailleur n'a rien oublié de son « premier coup », le 17 mars 1943. Son ami Missak Manouchian, arménien lui aussi, avait prévenu : « Fini les tracts, on nous demande de combattre avec des armes. Je vais te présenter quelqu'un. » C'est Marcel Rayman, le cerveau de l'opération.

Déraillements de trains, exécutions en plein jour

« C'était sur le pont Henri-IV à Paris. Il m'a demandé mon nom. Missak m'avait interdit de donner le vrai. Alors j'ai dit Charles, pensant à un autre roi de France ! » Rayman lui tend une grenade à jeter « au milieu des soldats ». « Manouchian, ou plutôt Georges, me l'a prise des mains pour la lancer lui-même », poursuit l'ex-militant clandestin. Le lendemain, ils attaquent des Feldgendarmes à Levallois-Perret.

Déraillements de trains, exécutions en plein jour, récupération de documents chez les communistes arrêtés : la cavale des FTP-MOI de Manouchian s'arrête en novembre 1943. « J'avais rendez-vous avec Olga Bancic, la seule femme du réseau, à la gare d'Orsay. Elle n'était pas au rendez-vous. C'était la première fois. Et j'avais vu des flics marcher derrière Rayman la veille. Je suis pas con, j'ai compris. » Une vieille connaissance l'aidera à se cacher à Bordeaux, où reprendront les opérations d'espionnage, avant le maquis du Loiret.

Après la guerre, il devient historien et publiera trois livres. Mais si le vétéran croyait en avoir fini avec les combats, il se trompait. L'hiver dernier, il a été agressé à son domicile. « Elles étaient deux », assure Jacqueline, Mme Tchakarian depuis soixante et un ans. Elle essuie des coups. Son mari, frappé à la tête, garde aujourd'hui d'handicapantes séquelles. Mais ne lui parlez pas de maison de repos. Arsène Tchakarian est bien trop attaché à sa liberté.

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samedi 24 décembre 2016

CHILI: DES AGENTS DE LA DICTATURE DEMANDENT PARDON POUR LA 1ÈRE FOIS


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ALICIA LIRA MATUS
PRÉSIDENTE DE L'ASSOCIATION DES FAMILLES DES EXÉCUTÉS POLITIQUES.

« Dieu fait quelque chose d'extraordinaire dans ce pays. Cela n'aurait pas été possible il y a peu », a souligné auprès des journalistes le pasteur anglican Pablo Álvarez à la fin de la cérémonie, fermée à la presse.


Mais aux abords de la prison, une cinquantaine de proches des victimes de la dictature ont manifesté dès l'aube pour exprimer leur rejet d'une telle opération, estimant qu'elle ne vise qu'à obtenir une remise de peine ou une amnistie.

« Nous avons le droit et (le devoir) moral d'être ici pour ne pas permettre ce show médiatique. Nous parlons d'hommes qui ont commis des crimes horribles », a déclaré Alicia Lira, de l'Association des proches d'exécutés pour raisons politiques.

« Personne de ceux que j'ai entendus n'a demandé une remise de peine ou une amnistie », a pour sa part assuré le prêtre catholique Fernando Montes, également présent à la cérémonie.


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LES REPRÉSENTANTS RELIGIEUX APRÈS LA FIN DE LA CÉRÉMONIE
PABLO ÁLVAREZ, FERNANDO MONTES ET MARIANO PUGA

Augusto Pinochet est mort d'un infarctus à 91 ans, en décembre 2006, sans jamais avoir été jugé pour la répression exercée durant son régime, qui a fait plus de 3.200 morts et 28.000 victimes de tortures selon des chiffres officiels.

Les familles soulignent que nombre de condamnés n'ont toujours pas fourni les informations nécessaires pour retrouver les près de 1.000 victimes de la dictature encore portées disparues. Elles demandent aussi la fermeture de la prison spéciale de Punta Peuco, où les conditions de détention sont meilleures que dans le reste du pays.

La justice chilienne a encore 1.184 procédures pénales en cours pour violations des droits de l'homme commises sous le régime Pinochet, selon un rapport annuel de l'université Diego Portales.

vendredi 23 décembre 2016

HWANG DEMANDE UNE SANCTION FORTE CONTRE LE HARCELEUR SEXUEL CORÉEN AU CHILI


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CAPTURE D'ÉCRAN DU PROGRAMME « DE RECHERCHE JOURNALISTIQUE »
DE LA TÉLÉVISION CHILIENNE, « EN SU PROPIA TRAMPA » ( PRIS À SON PROPRE PIÈGE)
« Je demande à chaque ministre et vice-ministre de renforcer de manières plus stricte et plus complète la discipline dans la fonction publique pour s’assurer qu’un tel cas ne se répète», a dit Hwang lors d’un conseil des ministres. «Cet acte infect d’un fonctionnaire travaillant à l’étranger est grave, ternit l’image du pays et fruste profondément le peuple», a-t-il ajouté.

Le ministère des Affaires étrangères devrait prendre une mesure exemplaire à l’encontre du chargé culturel de l’ambassade de la République de Corée à Santiago. Il est rentré à Séoul avant-hier. Il a reconnu les accusations de harcèlement portées contre lui à l’interrogatoire du ministère.

lundi 19 décembre 2016

UN ANCIEN AGENT DE PINOCHET MEURT


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 COMMANDANT ARTURO ARAYA PEETERS, 
AIDE DE CAMP DU PRÉSIDENT ALLENDE. 

César Palma Ramirez, alias «Fifo», fut un ancien membre de «Patria y Libertad» (Patrie et Liberté),   groupe paramilitaire chilien d'extrême droite, formé en 1970 pour lutter par la terreur contre le gouvernement de Salvador Allende.


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CÉSAR LUIS PALMA RAMIREZ
Palma Ramirez a intégré un commando qui a assassiné le 26 juillet 1973, à son domicile le commandant de la Marine Arturo Araya Peeters, l'aide naval du Président Salvador Allende. 

Pour ce crime, il fut condamné à 543 jours de prison, mais des années après il fut gracié comme d'autres membres du groupe. Il s'est tout de suite joint au «Commando Conjoint » qui à été la première brigade d’extermination de la dictature.

Il fut alors condamné en 2007 à trois ans de prison pour la séquestration et la disparition en 1976 du pharmacien Carlos Contreras Maluje; et en 2010, à cinq ans pour la séquestration de Humberto Fuentes Rodríguez, membre du Parti communiste du Chili, (PCCh) arrêté en 1975. 

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VICTIMES DU TERRORISME D'ÉTAT AU CHILI
César Luis Palma est resté fugitif de la Justice jusqu'en 2008, quand il fut découvert et arrêté dans le sud du pays. Plusieurs de ses crimes restent impunis.

jeudi 15 décembre 2016

EVO MORALES ESTIME QUE LE CHILI PERPÈTRE UN « ÉCONOMICIDE » CONTRE LA BOLIVIE


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CHANCELLERIE BOLIVIENNE


Selon cette étude intitulée «  La Bolivie, un pays privé de littoral », l’économie bolivienne pâtit fortement de cet isolement et amputerait chaque année le produit intérieur brut (PIB) bolivien de près de 1,5 point de croissance.

Le chef de l’État bolivien, Evo Morales, a accusé, lundi 12 décembre, le Chili d’« économicide » envers la Bolivie, soit « l’équivalent d’un génocide, un crime contre l’humanité », en la privant toujours d’un accès à l’océan Pacifique.

« Je suis presque convaincu que le fait de nous priver d’un accès au Pacifique, en nous faisant payer des taxes portuaires, est une politique d’économicide de la part du Chili », a insisté le président bolivien, après avoir reçu une étude de l’ONG européenne Oxfam sur le coût pour la Bolivie de son manque d’accès à la mer.

Selon cette étude intitulée «  La Bolivie, un pays privé de littoral », l’économie bolivienne pâtit fortement de cet isolement et amputerait chaque année le produit intérieur brut (PIB) bolivien de près de 1,5 point de croissance.

« La majeure partie des surcoûts que nous devons payer pour avoir accès au Pacifique sont dans les caisses des institutions publiques chiliennes », a regretté lundi le ministre des affaires étrangères bolivien, David Choquehuanca.

Des poursuites devant la CIJ

La Bolivie a perdu son accès à l’océan Pacifique suite à une guerre avec le Chili en 1879 qui eut pour enjeu le contrôle des richesses du désert d’Atacama, notamment le guano et le salpêtre. A l’issue de ce conflit armé, la Bolivie fut privée de sa souveraineté sur une bande côtière de 400 km. Depuis, elle est, avec le Paraguay, le seul Etat enclavé en Amérique du Sud.

Ce dossier empoisonne les relations entre les deux pays qui peinent à envisager un compromis. Face au statu quo, la Bolivie a entamé des poursuites en 2013, devant la Cour internationale de justice (CIJ), afin de l’obliger à négocier « de bonne foi » l’accès maritime qu’elle demande. La CIJ s’est déclarée compétente en 2015. La Bolivie a désormais jusqu’au 21 mars pour présenter son dossier, et le Chili aura jusqu’au 21 septembre pour y répondre.

Lors d’une visite dans la capitale bolivienne en juillet 2015, le pape François a abordé cette question épineuse, en invitant les deux pays à dialoguer. «Tous les thèmes, aussi épineux soient-ils, ont des solutions communes, raisonnables, équitables et durables. Et (…) ils ne doivent jamais être des motifs d’agressivité, de rancœur ou d’inimitié qui aggravent encore plus la situation et en rendent plus difficile la résolution », avait déclaré le souverain pontife. Un appel qui faisait écho à une autre médiation papale, réalisée en 1984 par Jean Paul II, pour amener le Chili et l’Argentine à signer un traité de paix et d’amitié.


mercredi 14 décembre 2016

CHILI / ANNIVERSAIRE DE LA CRÉATION DU FRONT PATRIOTIQUE MANUEL RODRIGUEZ


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 FPMR - HOMMAGE AUX HÉROS AUX COMBATTANTS ANTI DICTATORIAUX TOMBÉS 

      1.      † Alejandro Díaz Peñaloza, 11 septiembre 1987
2.      † Alejandro Alberto Pinochet Arenas, 9 de septiembre de 1987
3.      † Alexis Muñoz Hofman , 22 de enero de 1992
4.      † Ana Alicia Delgado Tapia, 3 de julio de 1984
5.      † Arnaldo Flores Echeverría, 10 de junio de 1984
6.      † Carlos Enrique Martínez Soto, 14 de diciembre de 1985
7.      † Cecilia Magni Camino , 28 de octubre de 1988
8.      † Claudio Paredes Tapia, 13 de enero de 1988
9.      † Cristian Bascuñan Donoso, Noviembre, 1989, El Salvador
10.  † Guido Brignardello Lara,12 de junio de 1986
11.  † Elizabeth Edelmira Escobar Mondaca, 16 de junio de 1987
12.  † Emilio González González, diciembre 1990
13.  † Enzo Muñoz Arevalo, 2 de julio 1984
14.  † Esther Angélica Cabrera Hinojosa, 16 de junio de 1987
15.  † Fabian Lopéz Luque, 22 de enero 1992
16.  † Fernando Nolberto Villalón Peréz, 31 de Enero 1988
17.  † Fernando Soto Durán, marzo 1998
18.  † Francisco Díaz Trujillo, 22 diciembre 1997
19.  † Gilberto de las Mercedes Victoriano Veloso, 01 de julio de 1985
20.  † Gonzalo Iván Fuenzalida Navarrete, entre los días 9 y 10 de septiembre de 1987
21.  † Héctor Alejandro Venegas Gauthier ,22 de noviembre 1989
22.  † Héctor Leonardo Ramirez Pino,16 de septiembre de 1988
23.  † Hugo Reinaldo Nenculeo Montupil , 11 de noviembre 2002
24.  † Isidro Salinas Martín , 30 de junio de 1986
25.  † John Patricio Malhue González, 4 de agosto de 1986
26.  † Jorge Arancibia , 1984, Bulgaria
27.  † Jorge Arturo Moreno Castillo, 11 de agosto de 1985
28.  † José Joaquín Valenzuela Levi, 16 de junio de 1987
29.  † José Julian Peña Maltés, 09 de septiembre de 1987
30.  † José Miguel Martínez Alvarado, 10 de octubre 1992
31.  † Juan Carlos Hernández Alarcón, 19 de enero de 1988
32.  † Juan Francisco Fuentes Rojas, 14 diciembre 1991
33.  † Juan Manuel Varas Silva, 3 de Julio 1984
34.  † Juan Órdenes Narváez, 1990
35.  † Juan Waldemar Henríquez Araya, 16 de junio de 1987
36.  † Julio Arturo Guerra Olivares, 16 de junio de 1987
37.  † Julio César Oliva Villalobos, 23 de agosto 1984
38.  † Julio Orlando Muñoz Otárola, 09 de septiembre de 1987
39.  † Julio Carlos Santibañez Romero, 20 de septiembre 1985
40.  † Lenin César Miranda Clavijo, 28 de abril de 1986
41.  † Luis Antonio González Rivera, 13 diciembre 1990
42.  † Luis Emilio Mendoza Vivallo, 17 de noviembre de 1987
43.  † Luis Enrique Tamayo Lazcano, 12 de agosto de 1984
44.  † Manuel Eduardo Valencia Calderón, 16 de junio de 1987
45.  † Manuel Genaro Nuñez Oyarzún, 13 de junio de 1986
46.  † Marcelo Esteban Barrios Andrade 31 de agosto de 1989
47.  † Manuel Guerrero Muñoz, 12 de junio de 1986
48.  † Manuel Jesús Sepúlveda Sanchez, 09 de septiembre de 1987
49.  † Margarita Martín Martínez, 30 de junio de 1986
50.  † María Paz Martín Martínez 30 de junio de 1986
51.  † Mauricio Aníbal Gómez Lira, 10 de octubre 1992
52.  † Mauricio Fabio Arenas Bejas, 12 de octubre 1991
53.  † Mauricio Alfonso CancinoGarín, 14 diciembre 1991
54.  † Miguel Angel Leal Díaz, 5 de septiembre de 1986
55.  † Moises Marilao Pichún, 19 de abril de 1985
56.  † Nelson Erick Garrido Cabrera, 31 de enero de 1988
57.  † Odín Fernando Moena Adasme, marzo 1991
58.  † Oscar Omar Tapia Leigton, 10 de junio de 1984
59.  † Patricia Angélica Quiróz Nilo, 16 de junio de 1987
60.  † Patricio Leonel González González, 10 de diciembre de 1985
61.  † Patricio Ricardo Acosta Castro, 15 de junio 1987
62.  † Pedro Martín Martinez, 15 de abril de 1983
63.  † Pedro Ortiz Montenegro, 10 octubre 1992
64.  † Raúl PellegrinFriedmann, 30 de octubre de 1987
65.  † Recaredo Ignacio Valenzuela Pohorecky, 15 de junio de 1987
66.  † Ernesto Patricio Renzo Contreras Jorquera, 04 de novimbre de 1988
67.  † Ricardo Cristian Silva Soto, 16 de junio de 1987
68.  † Ricardo Hernán Rivera Silva, 16 de junio de 1987
69.  † Ricardo Octavío Campos Cáceres, 7 de julio 1988
70.  † Roberto Homero González Lizama, 23 de agosto 1984
71.  † Roberto Nordenflycht Farias, 20 de agosto 1989
72.  † Tatiana Fariña Concha, 14 de mayo de 1985
73.  † Tiburcio Rafael Cid Alvarez, Marzo 1991
74. 
† Wilson Daniel Henríquez Gallegos, 16 de junio de 1987.


Selon des dirigeants du FPMR, il «accompagnait les grandes protestations nationales des années 1980, réprimées dans le sang ; il servait en quelque sorte d’autodéfense. Il a permis de coupler une force militaire et un esprit de lutte frontale contre la dictature. Les actions du Front n’étaient jamais de grande envergure, pour ne pas se couper du peuple.» Avant même sa création, de petits foyers de résistance militaire étaient nés spontanément au Chili.

POCHOIR DU FPMR
Le FPMR a échoué de peu un attentat à la roquette contre le dictateur; il a réalisé des sabotages et des actions de propagande armée, des actions militaires contre les forces de la dictature. La répression contre les militants du Front (quelques centaines de membres) fut impitoyable. Au début des années 1990, avec le retour à la démocratie, les militants du FPMR, excepté un groupe dissident, optent pour la voie politique et déposent les armes.

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AFFICHE SÉRIE TV

Les militants emprisonnés au moment de la transition ont fait un dernier pied de nez à la dictature, organisant une spectaculaire évasion. Un bon nombre d’évadés sont partis en exil, commutant des condamnations en extradition. 

Malgré le délai de prescription atteint, ils ne sont pas à la fin de leurs peines, il y a encore des anciens militants du FPMR interdits de séjour au Chili. Il y a d'autres qui, vivant en exil, sont sollicités par la justice chilienne et ont fait l'objet de demandes d'extradition alors que le vieux dictateur contre lequel ils ont lutté est finalement mort dans son lit, sans jamais avoir été jugé pour ses crimes.