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ANDRÉS MANUEL LÓPEZ OBRADOR, DIT AMLO, LORS D’UN MEETING À MEXICO, LE 24 MAI. AU MEXIQUE, LE SCRUTIN PRÉSIDENTIEL SE DÉROULE EN UN SEUL TOUR. PHOTO MARCO UGARTE. AP |
L’ex-maire de Mexico Andrés Manuel Lopez Obrador a obtenu, selon une estimation officielle, entre 53 % et 53,8 % des suffrages. Il était le grand favori de l’élection. Le candidat de gauche Andrés Manuel Lopez Obrador a emporté la présidentielle au Mexique, dimanche 1er juillet, avec entre 53 % et 53,8 % des suffrages, selon une première estimation officielle.Le Monde.fr avec l'AFP
ANDRÉS MANUEL LOPEZ OBRADOR LORS DE SON ARRIVÉE AU BUREAU DE VOTE À MEXICO, LE 1ER JUILLET. PHOTO CARLOS JASSO / REUTERS |
« LOS LOBOS 'CARABINA .30-.30' 1988 »
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« Il y a beaucoup à faire pour le bien à la fois des États-Unis et du Mexique ! », a tweeté M. Trump alors que les relations entre les deux pays se sont tendues du fait des politiques commerciale et migratoire de l’administration américaine.
« CE NE SONT PAS QUE DES DEALERS DE DROGUE, DES CRIMINELS ET DES VIOLEURS... CE SONT AUSSI DES ‘GAUCHISTES’. » CHAPPATTE, SUISSE |
En plus du mandat présidentiel, les 89 millions d’électeurs mexicains renouvelaient plus de 18 000 mandats, dont les sièges de 500 députés et de 128 sénateurs. Ce jour de vote a été endeuillé par la mort de deux militants abattus par balles, qui s’ajoutent à la centaine de victimes enregistrée durant la campagne.
« AMLO DANS LE BUREAU D'ALLENDE 08/2017 - Ñ -»
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Andrés Manuel Lopez Obrador, dit « AMLO », a offert une première victoire historique à la gauche dans le pays. Dans la foulée de l’annonce des résultats, l’ex-maire de Mexico a promis « des changements profonds » et « sans dictature ». Il a également dit vouloir une relation d’« amitié et de coopération » avec les États-Unis.
Le jeune conservateur Ricardo Anaya est en deuxième position, avec environ 22 % des suffrages, et José Antonio Meade, du Parti révolutionnaire institutionnel (PRI), au pouvoir, est relégué en troisième position avec environ 16 %. Ils ont tous les deux reconnu leurs défaites.
« C’est un jour historique », a lancé à la presse le vétéran de gauche, avant de voter à Mexico. « Nous allons réussir cette transformation sans violence, de manière pacifique » et « bannir du pays la corruption, le principal problème du Mexique », a promis celui qui a déjà échoué deux fois à l’élection, et qui s’est engagé à chasser « la mafia du pouvoir ».
BUREAU DE VOTE À SEVINA, DANS L’ÉTAT DE MICHOACAN (MEXIQUE), LE 1ER JUILLET. PHOTO ALAN ORTEGA / REUTERS |
A 64 ans, il veut capitaliser sur l’exaspération générale et s’est présenté comme le candidat antisystème qui chassera « la mafia du pouvoir » après le mandat de l’impopulaire Enrique Pena Nieto. Avant le vote, les sondages le créditaient de plus de 20 points d’avance sur les candidats des partis traditionnels.
De nombreux Mexicains et analystes critiquent son manque de propositions concrètes et sa rhétorique « populiste », craignant qu’il n’entraîne le pays sur la voie du Venezuela.
À Mexico, la victoire annoncée de Claudia Sheinbaum
CLAUDIA SHEINBAUM, DU PARTI DE GAUCHE MORENA D’ANDRES MANUEL LOPEZ OBRADOR, À LA SORTIE DE SON BUREAU DE VOTE À MEXICO, LE 1ER JUILLET. PHOTO BERNARDO MONTOYA / AFP |
18 000 mandats renouvelés
La coalition menée par Lopez Obrador semblait, dimanche soir, en bonne voie pour obtenir au moins cinq postes de gouverneurs sur les neuf en jeu. Son parti était en tête dans les États du Veracruz, de Morelos, au Chiapas, au Tabasco ainsi que dans la capitale. Dans trois autres États, les résultats étaient plus serrés et ne permettaient pas d’annoncer un vainqueur, selon les instituts de sondage.
CAPTURE D'ÉCRAN TWITTER |
D’énormes files d’électeurs se forment devant certains bureaux de vote à Mexico. «Nous en sommes ici à déjà plus de 60% de participation à 14h30 (heure locale) », se félicite Roberto Hurtado, président d’un bureau de vote au centre de la capitale.
CAPTURE D'ÉCRAN TWITTER |
Quelque 100 000 Mexicains de l’étranger, dont 77 % aux États-Unis, ont par ailleurs fait parvenir leur vote, a précisé l’Institut électoral national (INE), une participation infime au vu des plus de 12 millions d’expatriés, à plus de 93 % aux États-Unis.
Deux nouveaux meurtres
Ce jour de vote a aussi été marqué par la mort de deux militants, tués par balle. Flora Resendiz Gonzalez, du Parti des travailleurs (PT, opposition), a été abattue près de son domicile, dans l’État du Michoacan (Ouest), peu avant l’ouverture des bureaux de vote pour les élections mexicaines. Plus tard, Fernando Herrera Silva, du Parti institutionnel révolutionnaire (PRI), le parti au pouvoir, a été tué à Acolihuia, dans l’État de Puebla (Centre). « Nous exigeons que l’État garantisse la sécurité du processus électoral », a indiqué le PRI dans un communiqué.
La campagne électorale était déjà considérée comme « la plus sanglante » de l’histoire du Mexique, avec au moins 145 assassinats d’hommes politiques – dont quarante-huit candidats ou pré-candidats –, selon le cabinet d’études Etellekt.
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