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Dans une vidéo, les militaires insurgés ont dit ne pas reconnaître le président et ont demandé à la population de les soutenir. Ils ont été interpellés peu après. Des militaires qui ont appelé lundi 21 janvier près de Caracas à désavouer le président vénézuélien, Nicolas Maduro, ont été arrêtés par les autorités, a annoncé l’armée dans un communiqué. Selon l’armée, à 2 h 50 locales (7 h 50 à Paris), un « groupe réduit d’assaillants » de la Garde nationale bolivarienne, dont le nombre n’est pas précisé, a dérobé un « lot d’armes de guerre » dans un poste militaire à Petare (est) et ont séquestré quatre soldats.
DES MEMBRES DE LA GARDE NATIONALE BOLIVARIENNE
DÉPLOYÉS APRÈS LE SOULÈVEMENT DE MILITAIRES,
À CARACAS, LE 21 JANVIER 2019.
PHOTO YURI CORTEZ.
LA CASERNE DE LA GARDE NATIONALE
BOLIVARIENNE DE COTIZA, DANS LE
NORD DE CARACAS (VÉNÉZUÉLA),
LE 21 JANVIER 2019
PHOTO YURI CORTEZ
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Forte résistance
MANIFESTATIONS PRÈS DE LA CASERNE DE LA GARDE NATIONALE INVESTIE POUR QUELQUES HEURES PAR UN GROUPE DE MILITAIRES REBELLES. CARACAS LE 21 JANVIER 2019. PHOTO CARLOS GARCIA RAWLINS |
L’opération a permis de « récupérer des armes volées et, en ce moment même, ces individus fournissent des informations aux services de renseignement et à la justice militaire », selon le communiqué citant le ministre de la défense, le général Vladimir Padrino. Les militaires détenus « subiront tout le poids de la loi », est-il ajouté.
« Ils ont été neutralisés, se sont rendus et ont été arrêtés en un temps record, ils sont en train de donner des informations. Ce qu’ils ont dit en premier, c’est qu’on leur avait offert des villas, des châteaux et qu’ils ont été laissés seuls, qu’ils ont été trompés. Nous vaincrons ! », a tweeté Diosdado Cabello, président de la puissante Assemblée constituante composée de partisans du pouvoir.
L’opposant Juan Guaido, président du Parlement, unique institution aux mains de l’opposition, a estimé que « ce qui se passe au poste de la Garde nationale à Cotiza montre le sentiment qui prévaut à l’intérieur » de l’armée.
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