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La Superintendance, a expliqué le ministre de l'Éducation Felipe Bulnes, aura notamment pour mission de procéder à un contrôle de qualité et de l'utilisation des éventuelles aides publiques.
Les «abus» dans ce domaine reconnus par M. Bulnes étaient une des principales plaintes des étudiants chiliens, qui réclament une profonde réforme de l'éducation, en particulier qu'il soit mis fin aux distorsions entre public et privé.
La Superintendance «sera comme un grand gardien, un organe de défense du consommateur dans l'éducation, qui ira derrière la moindre institution», a souligné le ministre.
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LES LEADERS DES ÉTUDIANTS CHILIENS À LORS D'UNE NOUVELLE MANIFESTATION ÉTUDIANTE, À SANTIAGO DU CHILI. PHOTO HECTOR FLORES |
En parallèle, les dirigeants du mouvement étudiant ont poursuivi jeudi des consultations entamées la veille au parlement chilien, en l'occurrence devant une commission, au moment où est débattu le budget 2012 de l'Éducation.
Les étudiants ont ouvert le dialogue avec le parlement, interlocuteur qu'ils avaient dédaigné jusque-là, à la suite de l'échec de négociations en septembre avec l'exécutif pour obtenir une réforme de l'enseignement, en particulier des moyens accrus pour le secteur public, parent pauvre du système.
«Nous sommes optimistes, mais aussi conscients des limites du parlement dans la discussion budgétaire», a déclaré Camila Vallejo, une dirigeante du mouvement étudiant. «La responsabilité majeure, c'est le gouvernement qui l'a, et qui continuera de l'avoir», a-t-elle expliqué.
Le président Piñera a prévenu qu'il n'était «pas possible de prétendre régler en un an les problèmes affectant depuis des décennies» l'enseignement.