dimanche 31 août 2008

L'Amérique du Sud parvient à résister à la crise internationale

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Siège de la Commission Économique pour l'Amérique latine et les Caraïbes (CEPAL)

La Commission économique pour l'Amérique latine et les Caraïbes (Cepal) estime que la région finira l'année 2008 avec une croissance de 4,7 % du produit intérieur brut (PIB), contre 5, 7 % en 2007.

Diffusée mercredi 27 août à Santiago du Chili, cette étude prévoit pour 2009 une croissance de 4 %, qui repose essentiellement sur la bonne tenue des économies sud-américaines (+4,5 %), alors que l'Amérique centrale et le Mexique accusent le coup avec une hausse du PIB d'à peine 2,8 %.

Les chiffres régionaux recouvrent des situations assez dissemblables. Ainsi, le Pérou enregistre une croissance maximale de 8,3 % et le Mexique se retrouve en queue de peloton avec ses 2,5 %, tandis que le Brésil, le Chili, la Colombie et le Venezuela restent autour de la moyenne.

Le pronostic de la Cepal pour 2009 implique la septième année consécutive de croissance à un taux moyen supérieur à 3 % du PIB par habitant, une situation que l'Amérique latine n'avait pas connue depuis quarante ans. L'embellie est due en bonne partie à la hausse des prix des matières premières, notamment les hydrocarbures et les minerais.

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Salle de conférences Raúl Prebisch

SOUBRESAUTS

Cependant, les fonds envoyés à leurs familles par les émigrés latinos en Amérique du Nord et en Europe, les remesas, y ont également contribué. Dans certains pays centre-américains et caribéens, les remesas constituent une part substantielle du PIB.

Le ralentissement de l'économie internationale pourrait se traduire par une réduction des importations et des remesas. Dans le passé, lors des crises internationales et de récession dans les pays industrialisés, acheteurs traditionnels des exportations latino-américaines, la région a été touchée de façon importante.

Aujourd'hui, face au retournement de conjoncture, les économies d'Amérique latine sont plus fortes, car elles sont nettement moins endettées (33 % du PIB en 2007 contre 36 % l'année précédente), parfois plus diversifiées, et les équilibres financiers sont mieux respectés, avec des réserves de change plus conséquentes (46 % du PIB dans le cas de la Bolivie). Le Mexique et l'Amérique centrale restent néanmoins plus dépendants des soubresauts économiques aux Etats-Unis.

L'amélioration régionale s'est traduite sur le plan social, avec une réduction du chômage (7,5 % de la population) et des emplois de meilleure qualité qui ont contribué à la réduction de la pauvreté. Toutefois, un Latino-Américain sur trois reste "pauvre", rappelle la Cepal, ce qui représente 190 millions de personnes. Et la hausse des denrées alimentaires est susceptible d'inverser la tendance. Une augmentation de 15 % des prix des aliments entraînerait à nouveau dans la pauvreté 15 millions de Latino-Américains, selon la commission.

Avec l'envolée du pétrole, la hausse des denrées de base accroît le principal risque pointé du doigt par la Cepal : l'inflation, qui devrait se situer dans une moyenne de 6,5 % à la fin 2008. Le Venezuela est en tête de la dérive inflationniste, avec 32 %, suivi par le Nicaragua (23 %) et la Bolivie (17 %).

Paulo A. Paranagua

Dégel des avoirs de Pinochet

Augusto Pinochet (Ben Heine © )
Le Chili a mis sous séquestres quelques 28 millions de dollars supposés mal acquis que le général gardait sur des comptes secrets à l'étranger, notamment à la banque américaine Riggs. Augusto Pinochet était poursuivi pour évasion fiscale sur ces comptes quand il est décédé en décembre 2006.

La juge Helga Marchant a ordonné vendredi qu'une part de ces fonds soient libérés "pour protéger l'intérêt fiscal" du Chili. Elle n'a pas précisé le montant débloqué.

L'existence de comptes à la banque Riggs de Washington avait été révélée par une enquête du Sénat des Etats-Unis. AP

samedi 30 août 2008

Chili, à la course au saumon ...

Photo Patrick Zachmann Obsvoll près de Trondheim. Industrie du saumon, 1991
Et oui après le vin, c’est dans l’aquaculture que ce pays s’est lancé avec succès au point de rattraper le niveau de production de la Norvège à environ 650 000 tonnes par an, soit 22 fois plus qu’il y a 20 ans. Il y a ainsi au Chili pas moins de 750 sites de production de saumon.

Seul problème commun d’ailleurs à la Norvège, où il a été identifié en premier, et au Chili, une épidémie virale qui attaque le système sanguin des saumons et cause une forte mortalité dans les élevages. Côté norvégien, c’est plutôt la maladie du pancréas qui inquiète le développement de cette activité devenu industrielle à 66 %. Une preuve, s’il en était besoin, que les efforts doivent être poursuivis pour mieux maîtriser les conditions sanitaires de l’élevage des poissons. Une activité dont, avec la surpêche et la disparition des ressources halieutiques, nous aurons absolument besoin pour nourrir les 9 milliards d’individus qui habiteront la planète dans 30 ans...

jeudi 28 août 2008

«Une vie, une œuvre, un combat», hommage à Salvador Allende

Photo Bruno Barbey- Santiago du Chili, 1973

Voici le calendrier des manifestations prévues à cette occasion dans la ville Villeneuve d'Ascq (59) Pas-de-Calais :

- le 11 septembre à 18 heures, rassemblement commémoratif place Salvador-Allende avec dépôt de gerbe et minute de silence.

À 18 h 30 à la Maison des droits de l'Homme Nelson-Mandela, 89, chaussée de l'Hôtel-de-Ville, présentation d'une exposition de peintures de l'artiste chilienne Rommy Dufosse, et lecture de textes qui seront suivis d'un pot de la fraternité.

Photo Bruno Barbey- Santiago du Chili, 1973

- le 12 septembre à 19 heures, au Kino ciné, projection du film de Pierre Kalfon, Le Dernier combat de Salvador-Allende,suivie d'une conférence-débat avec Pierre Kalfon, journaliste, écrivain, diplomate sur le thème Salvador Allende, une pensée progressiste et un combat pour l'Amérique latine. Présentation de son livre Petites chroniques d'Allende à Pinochet. Entrée libre. Ensuite pot de la fraternité.

Photo Bruno Barbey- Santiago du Chili, 1973

- le 13 septembre à 19 heures à la Ferme d'En-haut, 268, rue Jules-Guesde, une soirée « artistico-militante » avec poésie, chant, danse, musique, vidéos vous est proposée. Également réalisation d'une fresque collective par l'artiste chilienne Rommy Dufosse et d'un tapis éphémère par l'artiste salvadorienne Ingrid Elias. Sur place, une petite restauration typique. Entrée libre. •

dimanche 24 août 2008

Le Chili annonce une série de mesures pour relancer la croissance et lutter contre l'inflation

Ce plan de lutte contre l'inflation, qui comprend des baisses d'impôts, devrait réduire l'inflation de 0,25 point a indiqué le ministre. "Cet effort fait parti d'une stratégie du gouvernement pour juguler l'inflation avec une politique fiscale responsable" a-t-il ajouté.

Le plan, qui entrera en vigueur après l'approbation par le Parlement, doit être appliqué jusqu'en 2010.

Parmi les mesures phares, une baisse temporaire de l'impôt sur l'essence visant à faire baisser le prix du litre de 8%.

D'autres mesures concernent la suppression des impôts sur les transactions électroniques, dont les transferts de fonds via internet et les retraits d'argent, ainsi que sur l'utilisation des chèques.

Le gouvernement encourage aussi l'utilisation de l'énergie solaire et l'achat de véhicules hybrides à essence ou électriques.

Le Chili importe la quasi totalité de son énergie et l'augmentation des hydrocarbures a relancé l'inflation. La croissance économique devrait ralentir en 2008, à 4,2%, alors qu'elle s'élevait à 5,1% en 2007.

mardi 19 août 2008

CAMPAGNE POUR UNE NOUVELLE NATIONALISATION DU CUIVRE AU CHILI


L’assemblée de travailleurs s’est engagée à reprendre la lutte pour une nouvelle nationalisation des grandes entreprises du cuivre, actuellement en grande majorité entre les mains d’entreprises étrangères. Les travailleurs dénoncent également les tentatives de privatisation de l’entreprise d’État CODELCO de la part des grands entrepreneurs et même de la part de certains secteurs du gouvernement. Le dirigeant national des travailleurs en sous-traitance, Cristian Cuevas, a déclaré qu’au Chili, 72% de la production nationale de cuivre provient des entreprises privées étrangères qui, par ailleurs, n’apportent pas à l’État de revenus significatifs qui lui permettraient de financer des projets sociaux. Codelco, dit-il, ne produit que 28 % du cuivre au Chili et si le gouvernement continue de protéger les tentatives de privatisation, les travailleurs sont prêts à faire une grande grève nationale pour défendre la principale richesse naturelle du pays. Julian Alcayaga
Économiste et fondateur du Comité de Défense du cuivre au Chili.
L’économiste chilien Julian Alcayaga a écrit l’article qui suit sur l’importance de nationaliser le cuivre au Chili

Pourquoi est-il important de nationaliser de nouveau le cuivre au Chili?
La nationalisation des grandes entreprises minières du Chili a été, durant les dernières décennies, plutôt une aspiration politique et de dignité nationale qu’une question économique. Cependant, depuis le milieu des années 90, la nationalisation des grandes entreprises minières revêt un caractère à la fois économique, financier et budgétaire, et ce, pour les raisons suivantes.

Lorsque le prix du cuivre était bas, la différence entre les apports des entreprises minières privées étrangères et de celle de l’État n’était pas très marquée, puisqu’à cette époque les apports de Codelco étaient de faible importance et les apports des entreprises minières étrangères étaient presque inexistants. La comparaison entre très peu et presque rien n’était donc pas très éloquente, mais maintenant que le prix du cuivre est monté en flèche, la différence entre les apports de Codelco et ceux des entreprises minières étrangères est abyssale. En 2006, les apports de Codelco ont atteint les 9.215 milliards de dollars, tandis que les entreprises minières étrangères, durant la même année, n’ont rapporté au pays qu’environ 3 milliards de dollars, incluant l’impôt sur le revenu et l’impôt spécifique Royalty 2 . Autrement dit, les entreprises minières étrangères qui extraient deux fois plus de cuivre que Codelco, rapportent trois fois moins de bénéfices au Chili. Si l’on fait le calcul, on constate que pour chaque tonne produite, Codelco rapporte à l’État 6,3 fois plus que les entreprises minières étrangères. En outre, s’il revenait à Codelco d’exploiter les gisements miniers qui appartiennent aujourd’hui aux entreprises étrangères, ceux-ci rapporteraient à l’État 19 milliards de dollars, au lieu de 3 milliards. Ce sont donc ces 16 milliards de dollars que les Chiliens perdent en laissant l’exploitation de ces gisements miniers aux entreprises étrangères. En somme, ce sont les multinationales minières qui, d’année en année, empochent ces 16 milliards de dollars qui appartiennent à tous les Chiliens. Il devient ainsi évident que les milliards de dollars dont dispose aujourd’hui le Ministère des Finances, le Chili les doit au Président Salvador Allende grâce à qui les grandes entreprises minières ont été nationalisées en 1971.

La deuxième raison pour laquelle il est important de nationaliser de nouveau le cuivre au Chili est aussi à caractère économique, et découle du fait de l’extrême abondance de cette richesse au Chili. En effet, le pays possède presque 50 % des réserves mondiales en cuivre, la ressource naturelle la plus importante du point de vue stratégique et économique juste après le pétrole. La valeur actuelle de ces réserves de cuivre dépasse amplement la somme de 3 billions de dollars, c’est-à-dire plus de 3 millions de millions de dollars. Il est inadmissible qu’une richesse aussi extraordinaire reste entre les mains d’entreprises étrangères qui rapportent très peu ou presque rien au pays. Rappelons à ce sujet que la mine Disputada de las Condes, qui est devenue aujourd’hui Minera Sur Andes, n’a pas payé d’impôts sur le revenu entre 1979 et 2005. C’est l’exemple le plus éloquent du fait que rien ne justifie les investissements étrangers dans les mines du Chili.

Finalement, il y a une troisième raison pour laquelle il est important de nationaliser les grandes entreprises minières du Chili : l’expérience et les connaissances qu’ont acquis nos travailleurs et nos professionnels dans ce secteur d'activité industrielle fait en sorte que le pays n’a pas besoin de travailleurs ou de techniciens étrangers, pas plus que d’ingénieurs miniers ou civils, d’administrateurs ou de tout autre type de professionnels étrangers pour exploiter ses richesses naturelles minières. Le Chili est autosuffisant dans ce domaine et il n’existe aucune norme internationale, constitutionnelle ou juridique qui nous empêche de nationaliser nos ressources de base.

En somme, aucune raison ne justifie qu’on ait permis l’investissement étranger dans nos grandes entreprises minières alors que les raisons qui justifient leur nationalisation abondent. Toutefois, pour ce faire, il est impératif de sensibiliser à nouveau notre population quant à cette nécessité, à la lumière des réalités décrites ici, afin de créer un important mouvement social et politique qui aille en ce sens. Comme premier pas dans cette voie, le Comité de défense et de récupération du cuivre et d’autres organisations sociales ont initié une campagne nationale sous forme de pétition en faveur d’une nouvelle nationalisation des grandes entreprises minières du cuivre. Les 50 000 premières signatures ont été remises à la Présidente Michelle Bachelet, le 11 juillet 2008, journée du 37e anniversaire de la nationalisation de 1971.
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La loi 20.026, de juin 2005, qui fixe un impôt spécifique sur les bénéfices, qui est généralement de 4% pour les entreprises étrangères qui exploitent le cuivre chilien.

Traduction de l’espagnol : Xavier Alvarez

jeudi 14 août 2008

Tata Motors se développe au Chili

SK Bergé et Tata ont signé en fin de semaine dernière un accord commercial sur l’importation et la vente des automobiles indiennes. Si l’importateur et le constructeur n’ont pas précisé la liste complète des modèles prochainement vendus, la Nano fera partie du lot comme, sans risque de trop se tromper, les Indica/Indigo, Grand Safari et pick-up Xenon (pas de précision sur le modèle Sumo).
Les modèles Tata trouveront comme adversaires commerciaux en Chili les différentes automobiles chinoises notamment. SK Bergé promet un plan marketing agressif pour se faire une place au soleil et s’ouvrir ainsi les portes des pays frontaliers. Pas de précision sur le tarif de vente en Amérique du Sud de la
Nano.
A lire également.
Des airbags à 10$ pour la Nano, Une Tata Nano diesel à l’étude et Le prix de la Tata Nano pourrait augmenter.

Chili : un ex-procureur extradé en Italie

Podlech photo Mario Quilodran
M. Podlech se trouvait mercredi soir dans une cellule de la prison romaine de Rebibbia et sera interrogé jeudi par le juge Giancarlo Capaldo du tribunal de Rome, a indiqué à l'AFP cette source qui a requis l'anonymat.L'ex-procureur, recherché par l'Italie, avait été entendu par un juge espagnol à l'issue de son arrestation et avait été mis en détention "dans l'attente de son extradition vers l'Italie".
La justice italienne le réclame pour son implication présumée dans l'arrestation et la disparition en septembre 1973 d'un prête d'origine italienne, Omar Venturelli, qui appartenait au mouvement Chrétiens pour le socialisme et enseignait à l'Université catholique de Temuco, dans le sud du Chili.
La justice italienne a ouvert en 1998 une instruction sur la disparition de quatre personnes ayant la double nationalité chilienne et italienne, dont ce prêtre, sous le régime de Pinochet.

mardi 12 août 2008

HOMMAGE - Le Chili pleure Juan Bustos

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Juan Bustos Foto Alejandro Balart
Pour la présidente chilienne, "il était un grand démocrate, un grand défenseur des droits de l'Homme, un grand homme politique et un grand ami." Dans une tristesse visible, elle a ensuite présenté ses condoléances à la famille du parlementaire et assuré que "la quantité de personnes qui sont venus ici pour témoigner, lors de son hospitalisation, de leur affection et aujourd'hui pour exprimer leur condoléances, démontre la grande qualité humaine de Juan Bustos".

Vendredi, jour de ses funérailles, la presse saluait unanimement le politicien, soulignant les efforts qu'il a fournis tout au long de sa carrière pour défendre les droits de l'Homme et pour lutter juridiquement contre Pinochet.

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Juan Bustos Foto Héctor Flores

Un juriste engagé

Sur sa page web, on peut encore voir le sourire du défunt député et la signature de sa lettre d'accueil, "pour un Chili plus libre, plus démocratique, plus juste et sans place pour la discrimination." La justice sociale était le cheval de bataille du député, forcé à l'exil après le coup d'Etat envers son ami et modèle Salvador Allende.
Juan Bustos a d'abord été juriste, publiant d'ailleurs plusieurs ouvrages sur le droit pénal. Il s'est ensuite inscrit au parti socialiste chilien et est devenu, sous la présidence Allende, secrétaire politique régional.
Arrêté alors qu'il était en exil en Argentine, il a été emprisonné et torturé jusqu'à ce que les finesses diplomatiques l'autorisent à repartir en exil, en Espagne et en Allemagne cette fois.

Il y est resté 14 ans et il n'a alors eu de cesse de dénoncer la dictature de Pinochet. Dans les années 90, il fut l'avocat de la famille Letelier lors du procès contre le Général Manuel Contreras, accusé de l'assassinat de l'ex-chancelier Orlando Letelier. Il fut ensuite l'avocat du parti socialiste et des familles des détenus et disparus lors du procès Pinochet. En 2007, les médecins lui ont diagnostiqué un cancer du foie. Alors qu'il venait de prendre les commandes du congrès, il affirmait au journal El Mercurio que sa maladie était médicalement traitable. "Je ne m'attends pas à ce que ce soit un problème dans le futur" avait-il alors déclaré. Aujourd'hui, il a perdu son combat contre la maladie et laisse de nombreux partisans dans la tristesse.
Michael COUVRET.

dimanche 10 août 2008

Chili: Petrobras acquiert le réseau de pompes à essence d'Esso pour 400 M USD


L'aquisition porte sur 230 stations service, sur les services de distribution et vente de combustibles dans onze aéroports et six terminaux de distribution, a précisé la compagnie dans un communiqué. Le rachat sera conclu au second semestre 2009.

"Les produits chimiques, lubrifiants et produits spéciaux d'ExxonMobil au Chili, ne font pas partie de l'accord", a souligné Petrobras.

La compagnie pétrolière du Brésil est déjà implantée en Argentine, en Colombie, au Paraguay et en Uruguay avec un réseau totalisant un millier de centres de distribution.

PETROBRAS ESSO EXXONMOBIL

samedi 9 août 2008

Un médecin prend son fils de 11 ans comme assistant

Depuis l'intervention du docteur et de son fils, elle ne peut plus travailler. Les conversations durant l'opération lui ont même donné l'impression que ce n'était pas la première fois que le fils du médecin intervenait en tant qu'assistant. La ministre Chilienne de la santé Maria Soledad Barra a ordonné une enquête sur cette affaire.


Les faits ont eu lieu en 2006 dans la ville d'Iquique, à 1.860 kilomètres au nord de Santiago, dans l'hôpital de la ville, où la femme s'est présentée pour être opéré de sa main droite par le traumatologue Olmedo Valencia Lemos, un médecin colombien.


jeudi 7 août 2008

Nombre record de candidats aux municipales

Les candidats à la mairie et leurs futurs conseillers se sont inscrits sous les cinq étiquettes des pactes nationaux: (Alliance pour le Chili) regroupe deux partis : Rénovation nationale (RN droite) et l'Union démocrate indépendante (UDI droite pinochétiste). Le Juntos Podemos (Parti communiste et le Parti Hummaniste), les deux listes de la Concertación, (Concertation des partis pour la démocratie, coalition regroupant partis de gauche et du centre, ) PPD-PRSD et le PS-DC, y le pacte "Pour un Chili Propre" (le Parti régionaliste indépendant avec le Parti Ecologiste).

Un engin explosif a détoné à Santiago

Cette explosion a produit un fort bruit et a endommagé les fenêtres de l'immeuble abritant l'ambassadeur et de d'autres bâtiments à proximité, selon des témoins locaux.

Aucun victime n'a été enregistré par la police locale pour l' instant.

Des experts sont à la recherche des auteurs de cette attaque à l'aide d'une vidéo prise par le caméra de sécurité.

vendredi 1 août 2008

Valparaiso vu par Rodrigo Gomez Rovira

Valparaiso, mythe universel, escale aujourd'hui décevante, au point que les Chiliens lui préfèrent la longue plage de Viña del Mar, un peu plus au nord. Une ville d'hier, d'avant-hier même, à filer le bourdon au plus curieux des visiteurs, mais une ville qui se prête volontiers à la photographie, pour peu qu'on ait du coeur, un zeste de compassion pour ceux qui l'habitent aujourd'hui. Du coeur, Rodrigo Gomez Rovira n'en manque pas. Il est né à Santiago du Chili en 1968 mais a grandi à Colombes, dans la banlieue ouest de Paris, en raison de la dictature qui a contraint sa famille, fortement engagée aux côtés du gouvernement d'unité populaire de Salvador Allende, à l'exil.

En 1996, il a choisi de revenir sur sa terre natale et de s'installer dans l'une des bicoques de la vieille ville. Depuis, il a poussé les portes, même les plus sombres, saisi derrière un objet usuel, anodin, le souvenir d'une richesse enfouie que reflètent de somptueux azulejos ou les eaux d'un bassin depuis longtemps abandonné. Il paraît se méfier de la lumière du Pacifique, magicienne qui vous ferait prendre des vessies pour des lanternes, et lui préférer celles de la nuit, par les rues et par les bars, les salons endormis et les cuisines désertées. Il y a vu des ombres, des silhouettes, des fragments de corps, des visages incertains.

Il y a vu la difficulté d'être, avec les yeux du poète. On songe évidemment aux vers de l'un des plus célèbres habitants de la ville, le Prix Nobel de littérature Pablo Neruda, disparu en 1973. "Una noche se acuestan con la muerte en el lecho del mar"… On jurerait, en regardant les images de Rodrigo Gomez Rovira, que Valparaiso s'est, une nuit, couchée avec la mort dans le lit de la mer.

Olivier Schmitt

Détention de l'ancien procureur général militaire Alfonso Podlech

M. Podlech, 83 ans, a été arrêté mardi à l'aéroport Barajas de Madrid sur sa route vers la République tchèque avec son épouse pour passer des vacances. 106 pays sont membres de la CPI, à laquelle le Chili, le Salvador, le Guatemala et le Nicaragua sont les seuls pays latino-américains à adhérer. Il est accusé d'être responsable de la disparition le 4 octobre 1973 du prêtre italo-chilien Omar Venturelli, un membre du Mouvement chrétien socialiste.