vendredi 31 mai 2019

CARMEN HERTZ, DÉNONCE UN CYBER-HARCÈLEMENT ORCHESTRÉE À SON ENCONTRE


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LA DÉPUTÉE CHILIENNE  CARMEN HERTZ
PHOTO AGENCIA UNO
Carmen Hertz dénonce «une cyber campagne » orchestrée à son encontre. Carmen Hertz, avocate et députée du Parti communiste (PCCh), a évoqué la campagne menée contre elle sur les réseaux sociaux, connue sous le nom de #NoMasHertz, au vu de ses initiatives législatives visant à infliger des peines au négationnisme en ce qui concerne les violations des droits de l’homme commises pendant la dictature d’Augusto Pinochet. 
À cet égard, la député elle-même a dit à la station de radio ADN que « cette campagne fut coordonnée et planifiée par des gens de droite. Il n’y a personne d’identifié, mais ça se fait en quelques heures où les comptes commencent à fonctionner en même temps et ont pour but de terroriser une parlementaire qui a défendu la cause des droits de l’homme, dans notre pays à travers toute son histoire».

L’avocate Carmen Hertz affirma, compte tenu de la teneur de certains commentaires : « je me sens menacée, pas intimidée, parce que c’est un scénario réel de menaces ». 

Enfin, la députée du PCCH a déclaré qu’elle allait « dénoncer le cyber-crime à la police judiciaire chilienne (PDI), où on n’aboutit jamais à de grande conclusion et je vais demander la protection de la police ici à la Chambre des députés ».

lundi 27 mai 2019

CHILI – ENTRETIEN DE JEAN-YVES LE DRIAN AVEC SON HOMOLOGUE CHILIEN (PARIS, 27 MAI 2019)



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CHILI – ENTRETIEN DE JEAN-YVES LE DRIAN AVEC SON 
HOMOLOGUE CHILIEN (PARIS, 27 MAI 2019) 
PHOTO CHRISTOPHE PETIT TESSON LE 27.05.2019
Jean-Yves Le Drian, ministre de l’Europe et des affaires étrangères, reçoit aujourd’hui le transfuge Roberto Ampuero, ministre des relations extérieures du Chili.

«  VICENTE DE EMPARAM   »
Les ministres échangeront sur les principaux enjeux internationaux d’intérêt partagé, en particulier la lutte contre le changement climatique, et sur les prochaines échéances multilatérales. Ils prépareront la visite de Sebastián Piñera, Président de la République du Chili, invité par le Président de la République à participer au sommet du G7 à Biarritz le 25 août prochain où il partagera notamment l’expérience de son pays en matière de soutien aux entreprises innovantes et de protection de l’environnement.

Ils aborderont également la situation au Vénézuéla et notamment ses conséquences pour la région. Les ministres partageront leurs analyses sur les moyens de promouvoir une issue politique et pacifique de la crise qui doit passer par une nouvelle élection présidentielle libre, transparente et crédible.

Cette rencontre sera l’occasion pour les deux ministres de souligner la richesse de notre relation bilatérale, qui s’illustre par le dynamisme de notre relation économique, par la qualité de notre coopération universitaire et scientifique ainsi que par la réussite de la feuille de route commune, centrée sur l’innovation, adoptée en octobre 2018 lors de la visite officielle du Président Sebastián Piñera en France. Les échanges économiques franco-chiliens se sont intensifiés durant ces dernières années, atteignant 2,2 milliards d’euros en 2018, faisant du Chili le deuxième client de la France en Amérique du sud, après le Brésil, avec une présence particulière dans les secteurs des énergies renouvelables, des infrastructures et des transports. Le Chili est également le premier marché d’Airbus en Amérique latine. On dénombre plus de 240 entreprises françaises implantées dans le pays en 2018, représentant près de 48 000 emplois locaux et un chiffre d’affaires évalué à 5 milliards d’euros.

- ELECTIONS EUROPÉENNES 2019 -
DÉCLARATION DE IAN BROSSAT ET FABIEN ROUSSEL

 «MERCI À TOI  IAN BROSSAT» 
 ELECTIONS EUROPÉENNES 2019
«DÉCLARATION DE IAN BROSSAT ET FABIEN ROUSSEL»  

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ELECTIONS EUROPÉENNES 2019 : 
LES RÉSULTATS DU VOTE EN FRANCE
ELECTIONS EUROPÉENNES 2019 :
 LES RÉSULTATS DU VOTE EN FRANCE
Rassemblement national
 23 sièges
Jordan Bardella
soit 5 281 734 votes 23,3%
La République en marche / MoDem
 23 sièges
Nathalie Loiseau
soit 5 076 464 votes 22,4%
Europe écologie – Les Verts
13 sièges
Yannick Jadot
soit 3 052 533 votes 13,5%
Les Républicains 
8 sièges
François Bellamy soit 1 920 601 votes 8,5%
La France insoumise 
6 sièges
Manon Aubry
 soit 1 428 410 votes 6,3%
Parti socialiste - Place Publique
 6 sièges
Raphaël Glucksman 
soit 1 402 129 votes 6,2%
Debout la France !
 0 siège
N Dupont-Aignan soit 795 013 votes 3,5%

Génération.s
 0 siège
Benoît Hamon
soit 741 252 votes 3,3%

Union des démocrates et indépendants 
0 siège
Jean-Christophe arde
soit 566 687 votes 2,5%

Parti communiste
 0 siège
Ian Brossat
soit 564 741 votes 2,5%

Parti animaliste
 0 siège
Hélène Thouy
soit 490 481 votes 2,2%

dimanche 26 mai 2019

MALGRÉ UNE BELLE CAMPAGNE, LE PCF N’ATTEINT PAS LES 5 %

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 «MERCI À TOI  IAN BROSSAT» 
Avec des estimations entre 2,3 % et 2,7 % des voix, la liste conduite par Ian Brossat, malgré des points marqués dans le débat public, n’obtiendra pas d’élus.
À L’ISSUE DE LA CAMPAGNE, SELON UNE ÉTUDE PUBLIÉE PAR
LE JOURNAL DU DIMANCHE, IAN BROSSAT EST IDENTIFIÉ COMME
LE CANDIDAT AYANT LE PLUS PARLÉ DU SOCIAL ET DE L’EMPLOI.
PHOTO JULIEN JAULIN/HANS LUCAS

Avec des estimations donnant sa liste entre 2,3 % et 
2,7 % des voix, le PCF devrait recueillir un score situé dans l’étiage que lui accordaient les sondages avant le scrutin. Malgré la campagne remarquée de sa liste « L’Europe des gens contre l’Europe de l’argent », conduite par Ian Brossat, la formation ne franchissait pas le seuil des 3 % qui donne droit au remboursement de ses frais, ni a fortiori celui des 5 % nécessaires pour obtenir des députés au Parlement européen. Les communistes n’y enverront ainsi aucun représentant pour la première fois depuis la création de cette élection en 1979. Avant de se présenter avec le Front de gauche pour les européennes en 2009 (6,48 %) et 2014 (6,61 %), le PCF avait recueilli 5,25 % des voix en 2004 (5,88 % avec la liste du Réunionnais Paul Vergès).

« En dépit de nos efforts, il arrive que la marche soit parfois trop haute pour être franchie du premier coup. Ce soir, nous n’atteignons pas encore nos objectifs », a réagi Ian Brossat à l’annonce des résultats. « Ces élus manqueront pour conduire les combats plus que jamais indispensables. Ce combat ne s’en poursuivra pas moins avec nos partenaires du Parti de la gauche européenne (PGE) et de la Gauche unitaire européenne (GUE), dans les luttes qu’il faudra mener contre le néolibéralisme et le nationalisme qui menace l’Europe et la France », a ajouté le secrétaire national du PCF, Fabien Roussel, reprochant à Emmanuel Macron d’avoir « offert à l’extrême droite un boulevard ».

Si les résultats ne lui permettent pas d’avoir des élus, la campagne du PCF, elle, a marqué les esprits. «C’est une belle campagne qui s’achève, après douze années d’absence à une élection nationale. C’est une campagne que nous avons voulue sincère, combative, fidèle aux combats et aux valeurs de la gauche », a salué la tête de liste. « Révélation » de ces européennes, pour de très nombreux observateurs, Ian Brossat a redonné, ces derniers mois, des couleurs à son parti et à ses militants, ravis de mener campagne sous leur drapeau. Dès l’annonce du nom de ses premiers colistiers – notamment de la numéro 2, Marie-Hélène Bourlard, ouvrière du textile pendant quarante-trois ans et figure du film Merci Patron ! –, le ton est donné : « Le monde du travail s’est emparé du micro », prévient l’élu parisien. « Sur notre liste, il y a des cols bleus, des blouses blanches, des robes noires, des stylos rouges, elle est à l’image de la société française. Au Parlement européen, sur 751 eurodéputés, il y a trois ouvriers. C’est dire si on est loin du compte », explique-t-il encore au moment de déposer les candidatures au ministère. Une idée martelée jusqu’au dernier meeting, à Martigues (Bouches-du-Rhône), où Hella Kherief, l’aide-soignante licenciée pour avoir témoigné dans Envoyé spécial, est l’invitée d’honneur.

De multiples initiatives «contre l’Europe du fric»


À l’issue de la campagne, selon une étude publiée par le Journal du dimanche, Ian Brossat est identifié comme le candidat ayant le plus parlé du social et de l’emploi. Il faut dire que, au fil des semaines, les initiatives se sont multipliées « contre l’Europe du fric », des maternités victimes de l’austérité au siège parisien de Google, où fleurissent les pancartes « Payez vos impôts en France », en passant par les bureaux d’Amazon envahis de colis aux messages explicites (« Des bracelets pour les fraudeurs fiscaux, pas pour les salariés »)… À chaque étape, une proposition « pour l’Europe des gens » à la clé, à l’instar de la « clause de non-régression sociale ». En parallèle, le comité de soutien, présidé par Lassana Bathily, le « héros de l’Hyper Cacher », s’étoffe de personnalités comme la comédienne Josiane Balasko, ou encore d’une liste de plus de 300 syndicalistes, tandis que les « punchlines » de Ian Brossat offrent à sa campagne un tournant médiatique dès le 4 avril et le premier débat sur France 2.

Les chausse-trapes ne disparaissent pas pour autant. Sur le plateau des Grandes Gueules, les poncifs anticommunistes sont à nouveau de sortie, avec un Daniel Riolo qui va jusqu’à accuser les communistes d’avoir collaboré avec les nazis. Dans la dernière semaine, France 2 se refusera, malgré deux chaises vides, à inviter le candidat du PCF en première partie de soirée, le reléguant avec ceux que la chaîne considère comme des « petits » candidats. Sur le terrain, en revanche, de mémoire de militant, la mobilisation est au plus haut niveau : « Il y a un climat que je n’ai pas vécu depuis longtemps », confie notamment Pascal, fin avril, lors d’un meeting à Rennes. « Red is the new green ! » lance aussi l’équipe de campagne, à la veille du meeting parisien de Japy, où Ian Brossat met l’accent sur l’environnement.

«Écoutons-nous, respectons-nous, travaillons ensemble»


Las, pour le PCF, l’argument du « vote rentable », défendu par les communistes en fin de campagne, n’aura pas décidé assez d’électeurs. « Le socle de voix obtenu est le point de départ d’une longue reconquête de notre électorat », s’est engagé, hier, le secrétaire national du PCF.

Dès mercredi dernier, en conclusion du débat de France 2, Ian Brossat pointait un deuxième défi, celui de la reconstruction de la gauche. « Ce soir, la gauche est affaiblie, tout est à reconstruire. J’ai l’intime conviction que l’avenir passe par l’humilité, le travail collectif, le respect mutuel, le refus de la tentation hégémonique. Écoutons-nous, respectons-nous, travaillons ensemble », a-t-il invité hier soir. Et Fabien Roussel d’insister dans la foulée : « Il convient maintenant de travailler au rassemblement. C’est le sens de l’appel solennel que nous lançons ce soir à l’ensemble des forces de gauche et à tous nos concitoyens, orphelins d’une vraie politique de gauche. » Avec le rapport de forces dessiné par ces élections, il y a urgence.
Julia Hamlaoui

IAN BROSSAT, TÊTE DE LISTE DU PARTI COMMUNISTE  FRANÇAIS
 POUR LES ÉLECTIONS EUROPÉENNES DE MAI 2019. 
PHOTO BERTRAND GUAY
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jeudi 23 mai 2019

IAN BROSSAT, MEILLEUR ESPOIR MASCULIN DES ÉLECTIONS EUROPÉENNES


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IAN BROSSAT, MEILLEUR ESPOIR MASCULIN
 DES ÉLECTIONS EUROPÉENNES
PHOTO BLONDET ELIOT/ABACA
Il y a quelques mois, personne n’aurait misé un kopeck sur lui. Mais de débat en débat, d’interview en interview, Ian Brossat a prouvé qu’il avait sa toute place dans cette élection… Jusqu’à en être – peut-être – le candidat le plus prometteur.
Au premier débat des européennes, organisé le 4 avril sur France 2, personne ne l’attendait vraiment… Il fut finalement celui qui marqua le plus les esprits. Devant son poste de télévision, même Aurore Bergé, députée LREM pourtant acquise à Nathalie Loiseau, dut le reconnaître : « Brossat de loin le meilleur à gauche », tweeta-t-elle. À gauche seulement ? Entouré de candidats plus expérimentés, au caractère bien trempé, Ian Brossat était étonnamment comme un poisson dans l’eau.

Le phénomène Brossat


Cela faisait bien longtemps que l’on n’avait pas entendu parler des communistes. Aux deux dernières consultations européennes, le PCF s’était rallié à une coalition du Front de gauche. De même aux deux dernières élections présidentielles, il soutenait alors Jean-Luc Mélenchon. Cette fois, le parti – qui a été le premier de France après la Seconde Guerre – a voulu de nouveau concourir sous ses propres couleurs. Les militants sont donc de retour et de plus en plus galvanisés à chaque meeting. L’explication de ce phénomène, que regarde surprise – voire méfiante – la classe politique ne tient qu’à un seul homme : Ian Brossat, adjoint d’Anne Hidalgo chargé du logement et tête de liste PCF pour ce scrutin européen.

Le fanion communiste ne fait plus peur. Bien avant les électeurs, ce sont surtout les médias qui ont adhéré à Ian Brossat. Au-delà des quotas de parole imposés par le CSA, on l’invite sur les plateaux, sachant pertinemment qu’il participera au show, à coups de petites répliques et de bons mots. « Nathalie Loiseau, c’est un peu la Richard Virenque de la politique, elle était candidate à l’insu de son plein gré », a-t-il par exemple lancé sur franceinfo. Certains de ses passages télé tournent même en boucle sur les réseaux sociaux. Comme quand, sur Public Sénat, il avait mouché un éditorialiste du Figaro. Celui-ci lui reprochait d’être complice des GAFAs, qu’il dénonce pourtant : « Vous utilisez Facebook. Vous utilisez Google. Vous pourriez aussi ne pas collaborer avec ces géants d’Internet. » Ce à quoi Brossat avait répondu : « Regardez : des tas d'éditorialistes du Figaro qui dénoncent le fonctionnement de la sécurité sociale, utilisent la sécurité sociale. Si vous voulez qu'on joue à ce petit jeu-là, ce sera contradiction pour contradiction. »

 UN ÉDITORIALISTE DU « FIGARO » MIS EN PLS PAR 
IAN BROSSAT, TÊTE DE LISTE PCF AUX EUROPÉENNES
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Ian Brossat est si à l’aise qu’il commence à faire peur à ses concurrents – certains diront « camarades » – de gauche. Benoît Hamon, pourtant ancien candidat à une présidentielle, pourrait bien se faire dépasser par ce nouvel arrivant. La France insoumise, de son côté, commence à s’inquiéter de voir plusieurs de ses voix s’envoler pour le PCF, son ancien allié. Même la liste Place publique/Parti socialiste se méfie de lui, puisque dans ses rangs, certains se laissent – sans le dire – séduire. Lors d’une promenade dans le XIe arrondissement de Paris, l’ancien président François Hollande a même félicité des militants communistes qui tractaient : « Il faut reconnaître que vous faites une très belle campagne. Peut-être même la meilleure campagne à gauche », leur a-t-il assuré. Et d’ajouter : « Il a l’avenir votre candidat », sachant parfaitement que ce compliment ne serait pas sans conséquence.

Parmi ses soutiens, Ian Brossat peut aussi compter sur une célébrité de choix : Josiane Balasko. L’actrice a même accepté de prêter sa voix au clip officiel de campagne.

Dimanche 23 mai, au soir des résultats, Ian Brossat pourrait-il créer la surprise ? Selon les sondages, il dépassera difficilement les 3% mais lui assure qu’il atteindra les 5%. C’est en effet une barre cruciale à franchir si l’on veut placer quelques-uns de ses candidats au Parlement européen. Pour cela, il devra, dans l’isoloir, convaincre au-delà de l’électorat communiste traditionnel. Il devra ravir, au dernier moment, des électeurs de la gauche qui n’étaient pas jusqu’alors acquis à son parti. Peu importe la conclusion, Ian Brossat pourra au moins se féliciter d’être la révélation de cette élection, encore plus que les inconnus de la nouvelle génération, à l’instar de Manon Aubry et Jordan Bardella.

 PIERRICK GEAIS
Journaliste pour Vanity Fair 

Sur Twitter : @pgeais 

CHILI : SIX TOURISTES MEURENT INTOXIQUÉS DANS UNE LOCATION AIRBNB


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AGENCIA UNO
Six touristes brésiliens sont morts intoxiqués au monoxyde de carbone à Santiago du Chili dans un appartement loué via la plateforme de location saisonnière Airbnb, dont les installations n'avaient pas été vérifiées.
Les quatre adultes et deux mineurs, issus de la même famille et originaires du sud du Brésil, étaient arrivés la semaine dernière dans la capitale chilienne.

Mercredi après-midi, la famille avait alerté les autorités locales, sentant que quelque chose d'anormal se passait. Un fonctionnaire du consulat du Brésil et la police chilienne ont finalement découvert dans l'appartement les corps sans vie des six vacanciers.

Dans un communiqué, Airbnb a confirmé que l'appartement avait été loué via sa plateforme. Mais l'entreprise a ajouté que "les hôtes (propriétaires) devaient s'assurer de respecter les lois et les règlements locaux".

La plateforme a ajouté avoir lancé un programme de distribution gratuite de détecteurs de fumée et de monoxyde de carbone aux propriétaires qui en feraient la demande et indiqué que le client est informé de la présence ou non de tels détecteurs dans les appartements proposés à la location.

Sur les 500 millions de locations opérées depuis le lancement de la plateforme, les "incidents négatifs sont extrêmement rares", a ajouté Airbnb.

L'entreprise nationale d'électricité et de gaz du Chili (SEC), qui a ouvert une enquête pour déterminer l'origine de l'accident, a confirmé à l'AFP que l'immeuble où se trouvait l'appartement ne possédait pas la pastille verte indiquant que les installations fonctionnaient correctement.

"Selon les premiers éléments, alors qu'il faisait froid (à Santiago), un appareil à gaz à l'intérieur (de l'appartement) aurait mal fonctionné", a indiqué à des médias locaux Luis Avila, président de la SEC. La température était de zéro degré mercredi dans la capitale chilienne.

mercredi 22 mai 2019

« J’AI EU UN HAUT-LE-CŒUR »



« J’AI EU UN HAUT-LE-CŒUR »  

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« J’AI EU UN HAUT-LE-CŒUR » : LA RÉSISTANTE ODETTE NILÈS RIDICULISE DANIEL RIOLO ET DÉFEND BROSSAT


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L’ÉDITORIALISTE DES « GRANDES GUEULES »
DANIEL RIOLO FACE À IAN BROSSAT, LE 21 MAI 2019
Ancienne internée du camp de Choisel et amie de Guy Môquet, la résistante répond à l’éditorialiste de RMC qui a accusé les communistes d’avoir collaboré avec les nazis.
« J’AI EU UN HAUT-LE-CŒUR »  

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Faisant preuve d’une crasse inculture historique, l’éditorialiste des « Grandes Gueules » de RMC Daniel Riolo a estimé mardi face à Ian Brossat, tête de liste du Parti communiste français aux élections européennes, que « les communistes, c’est la collaboration avec les nazis ».

Des propos qui ont largement indigné les auditeurs, à commencer par la résistante Odette Nilès, ancienne internée du camp de Choisel et amie de Guy Môquet, qui s’est fendue d’une lettre ouverte dans le journal « l’Humanité » :

« J’ignorais jusqu’à votre nom et je vous ai entendu parler de la résistance. En vous entendant rire, ce matin, j’ai eu un haut-le-cœur. » 

Faisant preuve d’une crasse inculture historique, l’éditorialiste des « Grandes Gueules » de RMC Daniel Riolo a estimé mardi face à Ian Brossat, tête de liste du Parti communiste français aux élections européennes, que « les communistes, c’est la collaboration avec les nazis ».

Des propos qui ont largement indigné les auditeurs, à commencer par la résistante Odette Nilès, ancienne internée du camp de Choisel et amie de Guy Môquet, qui s’est fendue d’une lettre ouverte dans le journal «l’Humanité » :

« J’ignorais jusqu’à votre nom et je vous ai entendu parler de la résistance. En vous entendant rire, ce matin, j’ai eu un haut-le-cœur. »

« Le Parti communiste français, c’est une blague ! »


Invité au cours de l’émission à donner sa vision du communisme, Ian Brossat a détaillé : « C’est 1936, les congés payés. C’est 1945, un gouvernement auquel on participe avec le général de Gaulle qui met en place la Sécurité sociale. » Daniel Riolo l’a interrompu, pour lui rétorquer : « C’est la collaboration avec les nazis. » Indigné, Ian Brossat a répondu : « Pardon ? Non, non. C’est la résistance, monsieur ! C’est 75 000 fusillés ! » Confus, Riolo a alors esquivé : « OK, pardon. Très bien. On ne va pas entrer dans un débat historique mais le Parti communiste français, c’est une blague ! C’est une blague. »
ODETTE NILÈS.
PHOTO ALBERT FACELLY.
Derrière son poste de radio, Odette Nilès, bientôt 96 ans, n’en croit pas ses oreilles : « Comment avons-nous pu en arriver à cela aujourd’hui, comment certains peuvent-ils parler d’un temps qu’ils n’ont pas vécu avec autant de mépris ou de raccourcis ? », écrit la doyenne de la liste PCF aux européennes dans « l’Humanité », ce mercredi 22 mai.
« C’est l’inculture qui conduit à l’ignorance, l’ignorance qui conduit à l’oubli. Le négationnisme commence toujours ainsi : par un rire, par une moquerie. On explique alors qu’il ne s’agit que d’un détail de l’histoire. »
« JE VOUS INVITE À VENIR CHEZ MOI, M. @DANIELRIOLO, AFIN QUE 
JE PUISSE VOUS  DIRE  LES  YEUX  DANS  LES YEUX CE QUE FURENT 
MA VIE ET MES ENGAGEMENTS ». LETTRE OUVERTE D’ODETTE NILES.
 @GG_RMC @ALAINMARSCHALL @OLIVIER_TRUCHOT
CAPTURE D'ÉCRAN 
L’ancienne résistante invite ensuite Daniel Riolo à venir échanger avec elle, et écouter son histoire et celle de ceux qu’elle a côtoyés : « Je ne peux plus me déplacer mais je peux encore témoigner et donc vous rencontrer : si vous l’acceptiez, je vous invite à venir chez moi afin que nous puissions échanger et parler et que je puisse vous dire les yeux dans les yeux ce que furent ma vie et mes engagements. Guy Môquet, à 17 ans, a su écrire, “vous qui restez soyez dignes de nous les 27 qui allons mourir”, je serai toujours digne et je vous enjoins de respecter cette dignité de ce jeune qui nous laisse un message porteur pour l’avenir et non un message de peur face à la mort. Auriez-vous eu cette dignité à 17 ans ? L’histoire avant d’être écrite, doit être vécue ! »

Au regard de ses derniers tweets, pas certain que Daniel Riolo accepte l’invitation.


CAPTURE D'ÉCRAN
Ian Brossat, lui, s’est révélé dans les médias : les meetings sont pleins et les militants mobilisés. Mais à quelques jours du scrutin, les sondages ne décrivent qu’un frémissement et le PCF reste en dessous des 5% nécessaires pour envoyer des élus au Parlement de Strasbourg.
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