lundi 31 juillet 2017

EXEMPLE D’UTILISATION DE LA BALISE

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VENEZUELA : BLOCUS MÉDIATIQUE SUR LES ÉLECTIONS À LA CONSTITUANTE


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LA CENSURE DES GRANDS MÉDIAS
VENEZUELA BLOCUS MÉDIATIQUE SUR
LES ÉLECTIONS À LA CONSTITUANTE 
Le vice-président exécutif de la République Bolivarienne du Venezuela, Tareck El Aissami, a dénoncé dimanche le blocus médiatique des principaux médias du pays qui prétendent rendre invisibles les élections à l'Assemblée Nationale Constituante (ANC).
TARECK EL AISSAMI, VICE-PRÉSIDENT DE LA
RÉPUBLIQUE BOLIVARIENNE DU VENEZUELA
PHOTO 
CARLOS BECERRA
Le processus se déroule malgré la censure des grands médias : Venevisión, Globovisión et Televen ? Nous dénonçons un blocus médiatique que les médias ont imposé (…). Aux grands médias, un appel : ne censurez pas ce processus populaire, démocratique, montrez les queues, les gens, recueillez le témoignage d'un peuple qui a décidé d'être libre pour toujours. »

Après avoir exercé son droit de vote à l'U.E Antonio García Rojo, le vice-président a souligné le civisme et la participation du peuple révolutionnaire qui, dès les premières heures du jour, qui s'est déplacé pour participer à cette fête électorale.

« Ce processus rend compte du génie civique que nous avons, nous, les Vénézuéliens, pour construire un pays par la voie pacifique, démocratique, électorale . Nous avons reçu des rapports et la paix, la démocratie ont triomphé : le peuple s'est déplacé massivement. »

Il a aussi informé qu'une situation illégale s'est présentée dans la municipalité Uribante de l'état de Táchira, due à l'intolérance des secteurs de l'opposition. « Les forces de l'anti-démocratie ont essayé de saboter un bureau de vote, nous avons lancé un appel à la paix et au calme. »

Il a assuré que cette élection est le point de départ « de ce Venezuela de l'égalité » que veut la grande majorité malgré les actes de déstabilisation de l'opposition et de l'impérialisme.

Il a indiqué qu'il espère qu'après ces élections, naisse un adversaire politique qui laisse de côté ses intérêts personnels et se consacre à travailler pour le peuple.

Enfin, il a noté que les 637 bureaux de vote de l'état d'Aragua fonctionnent et sont « pleins. »

dimanche 30 juillet 2017

VENEZUELA : LE « LE MONDE » SOUTIENT ENCORE L'OPPOSITION

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EN CARACAS, LES ÉLECTEURS FONT LA QUEUE POUR VOTER

« Venezuela : un coup de plus contre la démocratie »

Editorial. Les élections, dimanche, destinées à dissoudre l’Assemblée nationale dominée par l’opposition au président Maduro sont une sorte de coup d’État juridique. 

LOGO DU « LE MONDE »
L’il s’agissait d’un régime de droite, toute la gauche européenne et américaine serait mobilisée. Mais voilà, c’est au Venezuela, et le président Nicolas Maduro – démocratiquement élu en 2013 – est l’héritier de la « révolution bolivarienne » conduite par son prédécesseur, Hugo Chavez, héros d’une partie de la gauche « alter ». D’où quelques complaisances résiduelles à l’égard d’un pouvoir en passe de se livrer à une sorte de coup d’État juridique.

Car comment qualifier autrement la tenue de ces élections à une Assemblée constituante – dimanche 30 juillet – destinée à dissoudre l’Assemblée nationale démocratiquement élue fin 2015 et dominée par l’opposition ? Le camp du président Maduro fait valoir qu’il a le soutien de la Cour suprême, institution épurée pour être à la botte du régime et qui s’est distinguée en s’efforçant, en vain, de s’attribuer début avril les pouvoirs de l’Assemblée, la manœuvre ne trompe personne. Il s’agit bel et bien d’annuler des élections libres et de chasser des élus qui ne plaisent pas pour les remplacer par un corps constituant chargé d’accroître encore les pouvoirs de M. Maduro.

Ce n’est pas seulement un coup porté à la démocratie, c’est aussi absurde. A qui fera-t-on croire, en effet, que ce dont souffre prioritairement ce pays, plongé dans le chaos et la misère, c’est une réforme constitutionnelle ? Toute l’opposition, de nombreux syndicats et même une partie des chavistes sont contre cette initiative. Le pays a connu cette semaine une grève générale violemment réprimée par la soldatesque du régime : sept morts, qui viennent s’ajouter à une centaine d’autres, tués par balles lors de manifestations quasi quotidiennes depuis avril. Le régime a recours aux tribunaux militaires pour les civils appréhendés pendant les manifestations. Nombre de témoignages font état de tortures en prison : sévices sexuels, décharges électriques, passages à tabac.

Ni les sanctions décidées par les États-Unis – qui ont approuvé une tentative de coup d’État contre Hugo Chavez en 2002 – ni l’effondrement des cours du pétrole ne sont à l’origine du désastre économique, social, humanitaire que vit le Venezuela. Autrefois l’un des plus riches de la région, ce pays est au bord de l’abîme du fait de l’incompétence et de la corruption du régime chaviste. L’étatisation d’une partie de l’économie l’a mise au service d’officiers supérieurs aussi mauvais gestionnaires que peu scrupuleux – quand ils n’ont pas versé dans des trafics criminels. L’inflation a explosé. Les supermarchés sont vides. L’insécurité règne.

Traditionnellement, le Venezuela était une terre d’asile pour les voisins colombiens qui, par centaines de milliers, fuyaient la violence dans leur pays. Le flux migratoire s’est inversé, au point que les autorités de Bogota redoutent d’être submergées par une immigration de masse en provenance du Venezuela.

Majoritairement de centre gauche, l’opposition ne réclame pas grand-chose : une élection présidentielle anticipée à moins d’un an de la fin du mandat de M. Maduro. Les organisations régionales se sont mobilisées en vain. Le Mexique et la Colombie ont tenté des médiations. Les États-Unis menacent de nouvelles sanctions en cas d’élection de cette Constituante. M. Maduro s’accroche, soutenu par l’armée. Il a peur d’élections libres, il truque le mode de scrutin traditionnel. C’est le propre d’un régime en passe de devenir une dictature pure et simple.


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samedi 29 juillet 2017

TOUS BOLIVARIENS !


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LE DÉBUT D'UNE SEMAINE CRUCIALE AU VENEZUELA
Dans quelques heures le Venezuela peut être plongé dans un bain de sang par ceux qui, nationalement et internationalement, ne supportent pas que les pauvres refusent de le rester, et qui voudraient faire main basse sur les énormes réserves en hydrocarbures du pays.

L’enjeu géopolitique dépasse Caracas.
LA CAMPAGNE DE DÉSINFORMATION 
SUR LE VENEZUELA
Les secteurs majoritaires et d’extrême droite de l’opposition connue comme « Table d’union démocratique » (MUD en espagnol) tentent de bloquer le pays pour empêcher les élections à l’Assemblée constituante et en appeler à l’intervention de Washington. Le président TRUMP et la CIA ont prévenu : s’il y a vote, « l’empire » prendra des sanctions immédiates contre le droit à l’auto-détermination d’un peuple.

Ce qui se joue au Venezuela aujourd’hui, quelles que soient les erreurs qu’ait pu commettre le président Maduro, a et aura des répercussions continentales et internationales lourdes. Washington (soutenu en sous-main par l’Union européenne) s’apprête à violer la souveraineté du Venezuela. Ils tentent de provoquer une rupture dans l’armée. Pour les États-Unis, le Venezuela bolivarien constitue « une menace pour la (sa) sécurité ». La formule est de ce « bon » président Obama.

Le Venezuela redevient le cœur de la stratégie impérialiste. Il doit plus que jamais faire battre le cœur de tous les démocrates. Le Haut commissariat des Nations Unies pour les Droits de l’homme vient d’appeler à « garantir la paix » afin que le vote de l’Assemblée constituante, le 30 juillet, se déroule en toute normalité. Les médias vénézuéliens, qui appartiennent très majoritairement à l’oligarchie, et leurs clones français, soufflent sur le feu au lieu de calmer le jeu, hurlent à « la dictature » parce que le gouvernement Maduro a interdit les manifestations pour que le vote ait lieu en toute tranquillité, et éviter que le sang coule davantage.

L’opposition, nous serions tenté d’écrire la « subversion », refuse de participer à la consultation. Elle a préalablement et illégalement organisé, un vote parallèle et bidon où elle aurait obtenu plus de 7 millions de suffrages. Aucune vérification, aucun comptage sérieux n’ont pu avoir lieu. Listes électorales « maison » et bulletins de vote ont été monopolisés, puis brûlés.

Les principaux chefs de l’opposition veulent aujourd’hui, après trois mois et demi d’insurrections localisées, surtout dans les quartiers riches, en découdre, quel qu’en soit le prix. Les opposants sont devenus des émeutiers. Depuis l’élection, avec une courte majorité, du président Maduro, en 2013, l’opposition se refuse à reconnaître la légitimité du président. Cette attitude putschiste rappelle et dépasse le « golpe » contre Chavez de 2002. Et pourtant ...

L’élection d’une Constituante, l’élargissement de la démocratie, la consultation de l’ensemble de la population, dans un processus de fond, constituent bien l’un des derniers atouts, sans doute, pour le vivre ensemble, dans un pays aujourd’hui déchiré, au bord du gouffre. La révolution veut modifier la Constitution de 1999, y ajouter les acquis sociaux reconnus par les institutions internationales. Malgré l’effondrement économique, la révolution est parvenue à maintenir les grandes « Missions » sociales. Peu en parlent. La pénurie sur des produits ciblés, sur des médicaments, certes cruelle, organisée essentiellement par le patronat, est sur-médiatisée. Et pourtant les chiffres, eux, parlent... L’indice de développement humain du Venezuela était en 2015 de 0.767, 71e rang sur un ensemble de 188 pays. De 1990 à 2015, l’espérance de vie à la naissance a augmenté de 4,6 années. La santé et l’éducation (gratuites) restent des priorités, malgré la profonde crise économique et politique.

Le Venezuela ne doit pas être le Chili. L’expérience a prouvé que tout blocus affecte surtout les populations civiles et se retourne finalement contre ses promoteurs. Cuba a plus que prouvé et éprouvé les voies de la résistance pratique, concrète, au quotidien.

Les niveaux atteints par la désinformation ne sauraient nous détourner de notre devoir d’internationalisme. L’internationalisme, disait le Che, c’est la solidarité de classe des exploités.


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jeudi 27 juillet 2017

L'INDE LIBÈRE UNE FRANÇAISE RECHERCHÉE POUR ASSASSINAT AU CHILI

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MARIE-EMMANUELLE VERHOEVEN ÉTAIT VISÉE EN INDE
  PAR UNE DEMANDE D’EXTRADITION DU CHILI.
L’Inde a libéré une Française retenue dans le pays depuis deux ans et demi dans l’attente d’une éventuelle extradition vers le Chili, qui l’accuse d’avoir participé à l’assassinat d’un proche de Pinochet.
Détérioration de l'état de santé
JAIME GUZMAN, UN PROCHE DE PINOCHET, AVAIT ÉTÉ  ASSASSINÉ AU CHILI EN 1991. IL ÉTAIT CONSIDÉRÉ  COMME UN DES PRINCIPAUX INSPIRATEURS DE LA  DICTATURE D'AUGUSTO PINOCHET (1973-1990).  PHOTO AFP
Marie-Emmanuelle Verhoeven, 57 ans, a atterri jeudi soir vers 19 heures, à l’aéroport de Roissy-Charles de Gaulle. « Ayant examiné l’affaire dans son intégralité, incluant la demande de la France, la détérioration mentale et physique de l’état de santé de Marie-Emmanuelle Verhoeven et l’engagement de l’État français dans ce dossier, le gouvernement a décidé d’abandonner les poursuites», a déclaré le ministère des Affaires étrangères indien.
D’après lui, le gouvernement français s’est engagé, lorsqu’il a réclamé le retour en France de sa ressortissante, à « un examen ultérieur et bilatéral de l’affaire avec le pays directement concerné », le Chili.

« Le dossier a été classé »

« Le gouvernement (indien) a arrêté les poursuites. Le dossier a été classé », a confirmé à l’une de ses avocates, Ramni Taneja. « Nous nous réjouissons que Marie-Emmanuelle Verhoeven ait enfin pu rentrer en France, près de 30 mois après son arrestation en Inde, dont 16 mois passés en détention provisoire », a réagi de son côté son avocate française, Me Clémence Witt.

Marie-Emmanuelle Verhoeven, 57 ans, avait été arrêtée le 16 février 2015 à la frontière entre le Népal et l’Inde - où elle suivait un pèlerinage bouddhiste - à la demande de la justice chilienne qui la soupçonne d’avoir participé à l’assassinat en avril 1991 de Jaime Guzman, un sénateur proche du général Pinochet.

« J'étais quelqu'un d'engagé, mais... »
Marie-Emmanuelle Verhoeven réfute ces accusations.

« J’étais quelqu’un de gauche, d’engagé, j’étais contre la dictature, je suis descendue dans la rue, quand on pouvait aider des gens on l’a fait (...) Mais je n’ai absolument rien à voir avec l’affaire Guzman», avait-elle assuré dans un entretien en juillet 2016. «Ce qu’ils veulent c’est dire que tous les gens qui ont lutté contre la dictature étaient de grands terroristes», avait-elle ajouté.

Jaime Guzman avait été abattu par un groupe d’extrême gauche, le Frente Patriotico Manuel Rodriguez (FPMR) alors qu’il sortait de l’Université catholique du Chili. Il était considéré comme un des principaux inspirateurs de la dictature d’Augusto Pinochet (1973-1990).

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Plusieurs fois arrêtée

MARIE-EMMANUELLE VERHOEVEN AVACE SON AVOCATE 

Détenue de février 2015 à avril 2016 à Delhi, dans l’immense prison de Tihar, la Française avait entamé en juin 2016 une grève de la faim pour exiger sa libération. Un tribunal de New Delhi avait alors accédé à sa demande et elle avait été placée sous contrôle judiciaire.

Marie-Emmanuelle Verhoeven avait déjà été arrêtée en janvier 2014 à l’aéroport de Hambourg, en Allemagne, à la demande de la justice chilienne, mais elle avait été libérée six mois plus tard, l’Allemagne ayant refusé l’extradition au motif qu’elle était infondée et manifestement guidée par une finalité politique.


MARIE EMMANUELLE VERHOEVEN. LA PRESSE CHILIENNE EN A FAIT UNE «COMMANDANTE». MAIS ELLE N'A PEUT-ÊTRE ÉTÉ QU'UNE INFORMATRICE TOMBÉE DU CIEL. AUTREMENT DIT UNE «TAUPE». LA FRANÇAISE MARIE-EMMANUELLE VERHOEVEN, 55 ANS, ORIGINAIRE DE NANTES, A ÉTÉ INTERPELLÉE PAR LA POLICE INDIENNE, LE 17 FÉVRIER [2015], À LA FRONTIÈRE DU NÉPAL. ELLE FAIT L’OBJET D’UNE NOTICE ROUGE D’INTERPOL ÉMISE À LA DEMANDE DU CHILI, L’IMPLIQUANT DANS L’AFFAIRE DE L’ASSASSINAT DU SÉNATEUR PINOCHETISTE JAIME GUZMÁN, EN AVRIL 1991. [*]
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mardi 25 juillet 2017

HOMMAGES SOUS TENSION POUR LES DEUX ANS DE LA MORT DE NELSON QUICHILLAO


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CHILI : L’ASSASSINAT DE M. NELSON QUICHILLAO LÓPEZ

AFFICHE EN MÉMOIRE DE LA MORT
DE NELSON QUICHILLAO LÓPEZ
CONFÉDÉRATION DES TRAVAILLEURS DU CUIVRE (CTC)

228. La CTC dénonce le fait que, lors de la négociation de l’accord-cadre en 2015 et pendant la grève, l’État chilien a commis de graves atteintes à la liberté syndicale, ce qui a fait obstacle à l’exercice légitime du droit de grève. La CTC indique tout d’abord que, le 24 juillet, trois jours après le déclenchement de la grève légale, dans la division d’El Salvador, Nelson Quichillao López, un travailleur d’une des entreprises sous-traitantes de la corporation, a été assassiné par les forces spéciales des carabiniers (FFEE), présentes sur les lieux depuis la nuit précédente. Ces forces spéciales ont été déployées dans le seul but de réprimer, neutraliser et disperser la mobilisation légitime des travailleurs, qui n’étaient absolument pas armés. La CTC a exigé du ministère public et des autorités de la justice chilienne qu’ils condamnent formellement les faits et procèdent à une enquête approfondie et transparente, au motif que l’opération de police avait été menée de manière irrégulière et dans un objectif précis, et que les enquêtes effectuées par les carabiniers manquaient de fiabilité, de légitimité et d’impartialité.

 « JUSTICE POUR NELSON QUICHILLAO LÓPEZ »
229. Selon la CTC, il ressort des éléments fournis par la police, joints en annexe à la plainte, que: i) la FFEE et la corporation, par l’intermédiaire de ses agents de sécurité, sont restées à tout moment en communication étroite; ii) l’ordre d’intervenir a été donné par le ministère de l’Intérieur et le haut commandement du corps des carabiniers du Chili; iii) le préfet de la région a été informé de l’opération de nuit et, avec la corporation, a mis à la disposition de la FFEE des autobus pour se rendre à El Salvador; iv) les travailleurs qui appartenaient à la même équipe que le travailleur assassiné et qui ont participé à la reconstitution du crime (réalisée par le bureau du procureur de Diego de Almagro, dont la CTC dénonce le manque de diligence et d’impartialité) ont pour la plupart été licenciés; et v) la reconstitution du crime a permis d’établir de manière incontestable que l’auteur de l’assassinat commis par les carabiniers est un sergent qui a tiré sur M. Quichillao López, le tuant sur le coup.




lundi 24 juillet 2017

PARA NOSOTROS SIEMPRE ES 26




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«PARA NOSOTROS SIEMPRE ES 26» , DE CUBAIN CARLOS PUEBLA, PARU DANS L'ALBUM «CUBA SI, YANQUIS NO», ÉDITE PAR LA MAISON DE DISQUES MOVIEPLAY-SERIE GONG SOUS LICENSE EGREM EN 1977 PAR LA BANDE CARLOS PUEBLA Y SUS TRADICIONALES
DURÉE : 00:02:16


CUBA FÊTE L'ANNIVERSAIRE DE L'ATTAQUE DE LA MONCADA EN 1953

 « 26 JUILLET » 

Mercredi 26 juillet aura lieu dans la ville de Pinar del Rio, Cuba, le 64ème anniversaire de l'attaque par les rebelles, des casernes Moncada et Carlos Manuel de Cespedes, une action qui a donné le coup d'envoi des luttes révolutionnaires contre la dictature de Fulgencio Batista.
 1953 - 26 JUILLET - 2017SOIXANTE-QUATRIÈME ANNIVERSAIRE DE L'ATTAQUE DES CASERNES MONCADA ET CARLOS MANUEL DE CESPEDES   
Le 26 juillet 1953, les forces rebelles avaient attaqué la caserne de la Moncada à Santiago, dans le sud-est de l'île, à 800 km de La Havane. Ce fut l'acte fondateur de la révolution cubaine et cette date devint le nom de son mouvement révolutionnaire (Movimiento 26 Julio ou M 26-7) qui conquit finalement le pouvoir en 1959. 



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DE GAULLE AU QUEBEC 'VIVE LE QUÉBEC LIBRE!'


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24 JUILLET 1967, LE « VIVE LE QUÉBEC LIBRE» DU GÉNÉRAL DE GAULLE

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LE GÉNÉRAL DE GAULLE À MONTRÉAL LE 24 JUILLET 1967 
[CE JOUR-LÀ] En voyage officiel au Canada, le général de Gaulle plongeait le 24 juillet 1967 les Canadiens en état de choc en ponctuant son discours de Montréal d’un « Vive Montréal ! Vive le Québec ! Vive le Québec libre ! Vive le Canada français ! Vive la France ! ».
  ARCHIVES DE MONTRÉAL
«Rarement, un geste du président de la République aura fait couler autant d’encre. Consternation, colère, inquiétude, ironie, tous ces sentiments sont encore mêlés dans les commentaires de la presse internationale et dans les déclarations des hommes politiques », écrivait Noël Copin, rédacteur en chef à La Croix, dans l’édition du 29 juillet 1967.
la suite
24 JUILLET 1967, LE « VIVE LE QUÉBEC LIBRE » DU GÉNÉRAL DE GAULLE
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LE GÉNÉRAL CHARLES DE GAULLE S’ADRESSANT  À LA FOULE LORS 
DE SA VISITE AU QUEBEC LE 24 JUILLET 1967. 
PHOTO  AFP 


Quelques jours plus tôt, le 24, le général de Gaulle alors en voyage officiel au Canada plongeait ce pays en état de choc et ravissait les indépendantistes québécois en ponctuant son discours de Montréal d’un tonitruant : « Vive Montréal ! Vive le Québec ! Vive le Québec libre ! Vive le Canada français ! Vive la France ! ». Des propos jugés « inacceptables » par le Canada fédéraliste et anglophone.

Ce discours, prononcé devant 15 000 personnes massées sur la place Jacques-Cartier au-dessus de laquelle se dressaient des pancartes du RIN (Rassemblement pour l’indépendance nationale), avait été le paroxysme d’une journée étonnante qui avait conduit le général le long de la « Route du Roy », reliant Québec à Montréal par la rive nord du Saint-Laurent.

Pour certains, comme le relevait la Croix dans son édition du 26 juillet 1967, le discours de Montréal avait été « le point culminant d’une " escalade " dont les étapes ont été " patriotiques " à Québec, " nationalistes à Trois-Rivières " et " séparatistes " à Montréal. »

« La question qui revient le plus souvent est celle-ci, écrivait alors Noël Copin dans la Croix : le général de Gaulle s’était-il laissé griser par l’ambiance, comme le croient par exemple MM. Gaston Defferre et André François-Poncet ? ».

Pour François Roussel, également journaliste à La Croix, « on a du mal à le croire », écrivait-il dans l’édition du 26 juillet.Le général de Gaulle aurait bien selon lui parlé conformément à un plan calculé. « Il faut plutôt sans doute penser à cette obsession américaine qui s’inscrit en tête de tous les considérants de sa politique et qui le conduit à des attitudes et des orientations déconcertantes tant pour les Français que pour les étrangers », avançait-il comme explication.

Quoi qu’il en soit, après un voyage écourté – le 26 juillet, le Canada décidait de ne pas l’accueillir, selon certains historiens, tandis que pour d’autres, c’est le général qui avait annulé sa visite à Ottawa –, l’attendaient à son arrivée à Paris des ministres stupéfaits, une opposition déchaînée, une presse exceptionnellement véhémente.

En Conseil des ministres, le lundi suivant, le général de Gaulle avait réitéré ses propos, précisant qu’il entendait aider les Canadiens français et leur gouvernement « à atteindre les buts libérateurs qu’eux-mêmes se sont fixés ». Le communiqué précisé toutefois « que la France n’a aucune visée de direction et, a fortiori, de souveraineté, (..) mais qu’elle ne saurait se désintéresser du sort présent et futur d’une population venue de son propre peuple. »

Des propos qui marquèrent durablement les relations entre la France et le Canada. Elles ne s’amélioreront qu’après la démission de la présidence française de Gaulle en 1969.


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dimanche 23 juillet 2017

VENEZUELA : « QUOTIDIEN LE MONDE » SOUTIENT L'OPPOSITION


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ORLANDO FIGUERA BRÛLÉ VIF PAR DES MANIFESTANTS ANTI MADURO.
PHOTO MERIDITH KOHUT POUR « THE NEW YORK TIMES»

« Au Venezuela, la tyrannie du camp Maduro » 
Face à une opposition qui réclame des élections libres anticipées, le régime répond par une répression brutale. Une médiation des pays voisins et le retrait du clan au pouvoir deviennent urgents.  
LOGOTYPE 
« QUOTIDIEN LE MONDE »

Editorial du « Monde »
LE POUVOIR CHAVISTE EST DÉSORMAIS MINORITAIRE DANS L’ÉLECTORAT, MAIS REFUSE L’ALTERNANCE.
DES MANIFESTANTS  ANTIGOUVERNEMENTAUX BLOQUENT
L'AUTOROUTE FRANCISCO FAJARDO À CARACAS.
PHOTO MERIDITH KOHUT 

Un peuple épuisé, un pays exsangue, en proie au chaos et à la misère, sous la botte d’un régime qui a sombré dans le gangstérisme : combien de temps la tragédie vénézuélienne peut-elle encore durer ? Héritier du « chavisme », autant dire d’un désastre économique et social de proportions historiques, le président Nicolas Maduro s’accroche au pouvoir, dans une fuite en avant où la violence d’État est le lot quotidien des citoyens.  

Ceux-ci ont pourtant plébiscité l’opposition au régime dimanche 16 juillet, lors d’un référendum informel et symbolique organisé par le Parlement, contrôlé par les opposants. Depuis sa défaite aux législatives de décembre 2015, le successeur de l’ancien président Hugo Chavez (1999-2013) a repoussé sine die tous les scrutins prévus par la loi. Le pouvoir chaviste, longtemps imbattable dans les urnes, est désormais minoritaire dans l’électorat, mais refuse l’alternance.

« GOLPE SUAVE » (COUP D'ÉTAT PARLEMENTAIRE)




Gabegie populiste et corruption

Il biaise, cherche des dérivatifs. Ainsi de la convocation d’une Assemblée constituante, qui doit être désignée le 30 juillet, selon un mode de scrutin corporatif, contraire au suffrage universel et à la Constitution chaviste elle-même. Cette Constituante est destinée à remplacer les institutions qui échappent à l’emprise de l’exécutif, comme le Parlement.

DES MANIFESTANTS  ANTIGOUVERNEMENTAUX SE
 VOIENT COMME DES COMBATTANTS DE LA LIBERTÉ 

PHOTO MERIDITH KOHUT 
Depuis début avril, les Vénézuéliens disent « basta » à la prétendue « révolution bolivarienne », qui a ruiné une nation richissime en pétrole. Ce n’est pas la chute des cours du brut qui a précipité l’effondrement de l’économie, c’est la gabegie populiste, l’étatisation des secteurs-clés souvent confiés à des militaires incompétents, la corruption dans des proportions jamais vues auparavant : la moitié de la rente pétrolière des vingt dernières années a disparu sans laisser de trace.
DEPUIS MAI, LA SOLDATESQUE DU RÉGIME A ABATTU PAR BALLES UNE CENTAINE DE MANIFESTANTS.
Le « chavisme » masque un État mafieux, impliqué dans tous les trafics, de la drogue aux armes. Le pays est une des principales plates-formes d’exportation de stupéfiants vers l’Europe. Dernier pilier du régime, les forces armées détiennent un tiers des ministères et une partie de l’économie. Certains milieux militaires font des affaires juteuses, grâce entre autres au contrôle des changes institué depuis une quinzaine d’années.

Le sort des Vénézuéliens est moins enviable. Récession, hyperinflation, dévaluation de la monnaie et perte vertigineuse de pouvoir d’achat : l’appauvrissement est général. Le 16 juillet, les 7,5 millions de participants au référendum venaient aussi bien des quartiers des classes moyennes que des banlieues et « barrios » plus pauvres.
Incompétence et banditisme d’État

Face à cette opposition qui exige des élections libres anticipées, Maduro répond par une répression brutale, l’usage disproportionné de la force, les arrestations de masse et le recours aux tribunaux militaires contre des civils. Depuis mai, la soldatesque du régime a abattu par balles une centaine de manifestants. Deux jeunes gens ont encore été tués lors de manifestations accompagnant, jeudi 20 juillet, une journée de grève générale dans le pays.

Dans ce face-à-face inégal, les opposants ont besoin de solidarité internationale. Les grands voisins du Venezuela, comme la Colombie, doivent imposer une médiation, puis un retrait ordonné du clan Maduro. Il n’y a pas d’autre solution. Le populisme, version Hugo Chavez, a ravagé un pays, ruiné ses habitants, déchiré un tissu social déjà fragile. C’est l’alliance de l’incompétence et du banditisme d’État sur fond de tyrannie politique. Et rien d’autre.


samedi 22 juillet 2017

LULA À LA RUE : BRÉSIL, DE COUP D’ÉTAT PARLEMENTAIRE À COUPS D’ÉTAT JUDICIAIRES


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AU BRÉSIL LES TRIBUNAUX TRAITENT DES SUSPECTS TROP 
DUREMENT ET LES PRISONNIERS AVEC TROP D'INDULGENCE
La résidence principale ainsi que tous les biens de l’ex-président brésilien Lula ont été saisis le 18 juillet 2017 sur décision du juge fédéral Sergio Moro. Curieusement, cette décision a été prise le 14 mais a été révélée à l’intéressé par voie de presse. Condamné le 12 juillet 2017 à neuf ans et demi de prison par le même magistrat, Lula avait décidé de faire appel et avait annoncé dans la foulée sa candidature aux élections présidentielles de l’année prochaine.
LA POLICE FÉDÉRALE BRÉSILIENNE PERQUISITIONNE 
 LE LOGEMENT DE L'EX-PRÉSIDENT LULA, 
 À SÃO BERNARDINO DE CAMPO, LE 4 MARS 2016.
PHOTO ANDRE PENNER
Ce n’est pas la première fois que le juge Sergio Moro agit de la sorte par répliques judicaires violentes. Le 4 mars 2016, passant outre aux règles de droit, il avait sans convocation préalable envoyé la police au domicile de Lula à 6h du matin pour procéder à un interrogatoire dans les locaux d’un commissariat d’aéroport. La presse avait été informée et était sur place pour rapporter et filmer cette descente politico-judiciaire.

Quelques jours plus tard, le 16 mars, dès l’annonce de l’éventuelle entrée de Lula dans le gouvernement de la présidente Dilma Rousseff, le juge Moro avait fait diffuser par les médias une conversation téléphonique de la présidente enregistrée à son insu. Cela avait provoqué un rappel au droit par les juges du Tribunal supérieur de justice (STF). Le 12 juillet 2017, Sergio Moro a fondé les neuf années et demie d’incarcération infligées à l’ex-président sur une présomption de corruption ; la condamnation ne s’appuyait donc pas sur des faits vérifiés. L’entreprise de travaux publics OAS aurait, selon le juge, fait cadeau au président Lula d’un appartement en échange de contrats avec Petrobras sans appel d’offre. L’appartement existe bel et bien et appartient à l’entreprise OAS mais les avocats de l’ex-président ont communiqué au juge les actes de propriété. Le 14 juillet 2017, le juge a donc durci a posteriori la condamnation prononcée deux jours plus tôt en l’assortissant d’une saisie des biens de l’ex-président ; ceci afin d’assurer la réparation minimale des dommages causés à Petrobras, est-il signalé dans l’exposé des motifs de la décision. Ont donc à cet effet été saisis la résidence principale de l’ex-président, deux appartements situés à proximité, un terrain, deux véhicules, ses quatre comptes en banque crédités d’environ 200 000 euros, ainsi que son plan de retraite.

    UNE DE VEJA
De toute évidence, un certain nombre de juges ont rejoint les élus et les patrons qui ont décidé d’écarter de façon durable l’alternative sociale et politique que représente le Parti des travailleurs et de son leader historique Lula da Silva ; et ce quelles qu’en soient les conséquences institutionnelles. L’acharnement judiciaire de Sergio Moro, au prix du droit, est parallèle à celui des députés et sénateurs qui ont destitué la présidente Dilma Rousseff en détournant l’article 85 de la Constitution. La grande presse, le groupe multimédia Globo et l’hebdomadaire Veja, accompagnent cette curée politique. Le soi-disant quatrième pouvoir a donc mis sous le boisseau la déontologie de l’information et se comporte en acteur de l’offensive politique anti-Lula, fabricant un récit reflétant les intérêts de ses actionnaires. Cette offensive judicaire, parlementaire et médiatique sous couvert de chasse à la corruption a permis l’adoption de mesures budgétaires faisant porter le poids des ajustements sur les catégories les plus démunies.   Depuis un an, le pouvoir intérimaire a écrêté les budgets sociaux, gelé les dépenses publiques pour une durée de 20 ans et modifié le code du travail au détriment du droit des travailleurs.

 UNE DE O GLOBO
Accessoirement - mais cela l’est-il vraiment l’esprit des lois ? - de la morale collective, la déontologie de l’information a été gravement remise en question avec la complicité active de juges, de journalistes et d’élus, ainsi que de députés et sénateurs. Lula donc est revenu à la case départ. Il y a une soixantaine d’années, il avait migré un baluchon sur le dos du Nord-Est du Brésil à Sao Paulo. Ses biens modestes (voir supra) lui ont été retirés par une justice de classe. 


COUVERTURE D'«BRASIL A
ESPERANÇA E A DECEÇAO» 
Un juge du Tribunal suprême ou de Cour fédérale gagne en effet plus de 13000 dollars par mois, comme les députés et sénateurs. Quant aux magistrats de rang inférieur, ils peuvent gagner jusqu’à dix fois plus selon l’enquête publiée par Michael Reid, ancien correspondant au Brésil de l’hebdomadaire britannique The Economist [1].  Lula est ainsi victime d’un juge ayant un comportement d’accusateur partisan au nom de la vérité de la « casa grande » (l’habitation du maître à l’époque esclavagiste), comme on dit au Brésil. 

« LE POUVOIR JUDICIAIRE », SIGNALE LE DOCUMENT, « SUR UN CERTAIN NOMBRE DE SENTENCES S’EST LAISSÉ INFLUENCER PAR DES INTÉRÊTS QUI N’ONT RIEN DE RÉPUBLICAIN ». *

L’Eglise catholique ne s’y est pas trompée : la Commission justice et paix de la Conférence nationale des évêques du Brésil (CNBB), a rendu public un message appelant les fidèles à défendre la démocratie et l’ex-président Lula. « Le pouvoir judiciaire », signale le document, « sur un certain nombre de sentences s’est laissé influencer par des intérêts qui n’ont rien de républicain ». Le message est manifestement passé puisque 17 grandes villes brésiliennes avaient programmé le 20 juillet des manifestations de soutien à Lula, à la démocratie et contre la modification du code du travail.