samedi 21 novembre 2020

BOLIVIE : LIBÉRATION D´UN POLICIER AYANT REFUSÉ DE SE MUTINER EN 2019

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ISMAEL MARQUINA, LE POLICIER LOYALE
AU GOUVERNEMENT CONSTITUTIONNEL

La Paz, 21 novembre 2020. La justice bolivienne a libéré le sergent de police Ismael Marquina, en prison pour avoir refusé de participer au coup d’État contre Evo Morales en 2019, rapportent aujourd’hui les médias locaux.

Prensa Latina 

PHOTO TWITTER

En novembre de l’année dernière, des policiers mutins, auxquels Marquina n’a pas voulu s´unir, ainsi que des militaires et des groupes violents dirigés par la droite politique, ont ignoré les résultats des élections et exigé la démission de Morales, réélu au premier tour pour un nouveau mandat.

Le ministre de Gouvernement (Intérieur), Carlos Eduardo del Castillo, a confirmé hier sur Twitter la libération du policier emprisonné il y a un an par le gouvernement de facto issu du coup d’État.

"Aujourd’hui, la détention provisoire du sergent de police Ismael Marquina a été levée. Le policier qui a refusé de se mutiner et de recevoir des pots-de-vin de la part de ceux qui ont organisé le coup d’État. La justice atteindra tous les foyers qui ont souffert sous le gouvernement de facto", a déclaré del Castillo sur les réseaux sociaux.

Marquina a été emprisonné le 20 novembre 2019, accusé d’avoir fourni des armes et du matériel explosif aux manifestants à Cochabamba pendant les conflits post-électoraux, rapporte un bureau de l’Agence Bolivienne d´Information.

Le sergent de police a ensuite nié l’accusation et a affirmé qu’il avait été jugé pour ne pas avoir participé à la mutinerie qui a forcé l’ancien président Morales à démissionner.  peo/agp/avs

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LA DÉFAITE D’EVO MORALES, UNE
« FAKE NEWS » À GRANDE ÉCHELLE

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mercredi 18 novembre 2020

L’HOMME DU JOUR. SALAH HAMOURI


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PHOTO MIDDLE EAST EYE.NET
Salah Hamouri, l’avocat franco-palestinien des droits humains, gêne les autorités israéliennes. Le ministre de l’Intérieur, Aryé Deri, entend lui retirer sa carte de résidence permanente, seul papier lui permettant de vivre à Jérusalem. Dans sa loi du 8 mars 2018, Israël prétend bannir de la ville les Palestiniens pour « défaut d’allégeance ». Dans le cas de Salah, on lui reproche ses condamnations. Dans leur mémoire déposé pour contester la décision du ministère, les avocats de Salah rappellent que cette loi ne peut s’appliquer aux Palestiniens de Jérusalem-Est, occupée depuis 1967, et dénoncent le caractère rétroactif, donc illégal, de la mesure.

par Jean-Emmanuel Ducoin

SALAH HAMOURI
PHOTO ALAIN BACHELLIER

Les avocats de Salah doivent maintenant développer leurs arguments de manière orale, le 29 décembre. Rappelons que l’épouse et le fils de Salah Hamouri, interdits de territoire par Israël, ne peuvent le rejoindre en Palestine. L’Association France Palestine Solidarité (AFPS) estime que Salah « doit pouvoir vivre avec sa famille à Jérusalem sans être harcelé en permanence par les autorités israéliennes ». L’AFPS a lancé une campagne en direction des parlementaires et des autorités françaises « pour qu’ils mettent tout en œuvre dans ce sens ».

De son côté, le PCF appelle ceux-ci « à poursuivre leurs efforts pour empêcher cette expulsion illégale et inhumaine et à agir de façon décidée pour faire cesser les violations systématiques du droit international et des droits humains par Israël dans les territoires palestiniens occupés ».

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SALAH HAMOURI
PHOTO 

JULIEN JAULIN

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