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Le milliardaire conservateur Sebastián Piñera, s'exprimait devant le Parlement réuni à Valparaiso pour entendre son premier discours sur l'état de la Nation depuis son investiture en mars. Photo Alex Ibañez
"Nous devons renforcer et protéger la famille", où se transmettent des valeurs, a déclaré le premier chef de l'Etat chilien de droite depuis vingt ans. Il s'exprimait devant le Parlement réuni à Valparaiso pour entendre son premier discours sur l'état de la Nation depuis son investiture en mars.
"Nous ne pouvons pas rester indifférents à la baisse de la natalité et de la nuptialité, au fait que plus d'enfants naissent hors plutôt qu'au sein du mariage, que pour chaque enfant qui naît un autre ne naît pas à cause d'un avortement", a déclaré M. Piñera. "Nous avons une dette envers nos familles".
"Aussi, nous offrirons des incitations, comme une prime aux noces d'or pour tous les couples qui célèbrent 50 ans de mariage", a-t-il annoncé, sans spécifier le montant.
Le Chili, bien que pays jeune avec un quart de sa population de moins de 15 ans, possède une natalité (15 pour 1000) et une fécondité (1,9 enfant par femme) parmi les plus faibles d'Amérique latine, selon les données de l'ONU.
L'avortement est illégal au Chili, mais on y estime qu'autour de 130.000 IVG clandestines s'y pratiquent chaque année. La revalorisation de la famille et du mariage répondent à une attente d'une aile de la coalition qui a porté M. Piñera, proche de l'Eglise, au pouvoir.