mardi 12 février 2013

CHILI : L'ALIMENTATION EN EAU POTABLE RÉTABLIE À SANTIAGO

LA PRIVATISATION DE L’EAU. LA NOTION DU « DROIT À L’EAU » EST ÉGALEMENT ACCOMPAGNÉE DE CELLE DU « PRIX DE L’EAU ». L’EAU FAIT L’OBJET D’UNE VISION MARCHANDE ET FUT DÉCLARÉE «  BIEN ÉCONOMIQUE » EN 1992 À LA CONFÉRENCE DE DUBLIN. AU COURS DU DEUXIÈME FORUM MONDIAL DE L'EAU EN 2000, LA QUESTION DE LA PRIVATISATION DE L’EAU EST SOULEVÉE. COMME LES PAYS EN VOIE DE DÉVELOPPEMENT CONNAISSENT DES DIFFICULTÉS FINANCIÈRES, LE CONSEIL MONDIAL DE L’EAU RECOMMANDE DE CONFIER L’EXPLOITATION DE L’EAU POTABLE À DES COMPAGNIES PRIVÉES ET DE LUI ATTRIBUER UN PRIX, PAYÉ PAR LES CONSOMMATEURS. DE NOMBREUSES ASSOCIATIONS S’OPPOSENT À LA PRIVATISATION DE L’EAU CAR LE PAIEMENT DE CETTE RESSOURCE VITALE RESTERA HORS DE PORTÉE DES POPULATIONS LES PLUS PAUVRES, CELLES-LÀ MÊME QUI EN MANQUENT LE PLUS!

L'entreprise avait fermé ses installations de traitement de l'eau en raison de fortes pluies dans la zone pré-andine, qui ont provoqué la pollution par de la boue du fleuve Maipo, principale source d'approvisionnement en eau de la capitale chilienne.

Une situation similaire s'était déjà produite le 22 janvier dernier lorsque plus de deux millions d'habitants de Santiago avaient été affectés par une interruption de la distribution de l'eau, à la suite de la pollution du fleuve Maipo par de la boue et des pierres. 22 communes avaient alors été privées d'eau pendant une journée.

Le gouvernement chilien a diligenté une enquête, la compagnie des eaux n'ayant pas correctement informé ses clients.