lundi 9 octobre 2017

CHILI: DES MILLIERS DE MANIFESTANTS EN DÉFENSE DES INDIENS MAPUCHE


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CHILI: DES MILLIERS DE MANIFESTANTS
EN DÉFENSE DES INDIENS MAPUCHE  
PHOTO AGENCIA UNO

Le rassemblement, organisé chaque mois d'octobre en rejet de l'arrivée des Espagnols en Amérique latine, a pris une tournure plus revendicative cette année, pour exiger la fin de l'application d'une dure loi antiterroriste contre les indiens Mapuche accusés d'actes de vandalisme.


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Quatre d'entre eux, emprisonnés depuis l'an dernier, ont récemment observé une grève de la faim pendant plus de 100 jours pour réclamer d'être jugés selon la législation ordinaire.

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« Nous ne voulons plus d'armes sur notre territoire Mapuche, nous ne voulons plus de la loi antiterroriste », ont réclamé lundi les manifestants, parmi lesquels des Mapuche en tenue traditionnelle, qui ont défilé au rythme des tambours.

Quelques incidents ont éclaté quand des manifestants cagoulés ont lancé des pierres contre la police, qui a répliqué avec des gaz lacrymogènes et des canons à eau.

La présidente chilienne Michelle Bachelet a accédé la semaine dernière à la requête des quatre grévistes de la faim, en raison de la détérioration de leur état de santé. L'ONU a également critiqué la dureté de cette législation appliquée aux Mapuche.

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Au total, une dizaine d'indiens Mapuche sont encore détenus pour différents actes de vandalisme, contre les camions, des temples religieux ou encore des propriétés privées du sud du Chili, où sont concentrés les Mapuche.

Les Mapuche sont la principale minorité indienne du Chili. Leur frange militante réclame des terres « ancestrales » saisies par l'Etat à la fin du 19e siècle, propriétés désormais d'entreprises forestières.

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La communauté, qui a résisté à trois siècles de colonisation espagnole, compte 700.000 personnes (sur les 17 millions d'habitants du Chili) au niveau de vie très pauvre par rapport au reste de la population.

En juin, la présidente Bachelet avait demandé pardon pour les « erreurs et horreurs » commises contre cette ethnie, promettant d'étudier le registre des terres et eaux indigènes pour aborder la question de la restitution de territoires Mapuche.