Ces municipales sont un test pour la présidente et son gouvernement. Si sa coalition perd beaucoup de maires et de conseillers municipaux, ça sera le signe d’un mécontentement de la population.
Depuis son arrivée au pouvoir il y a trois ans, la présidente Michelle Bachelet a essuyé beaucoup de manifestations et de scandales. Elle a baissé dans les sondages et son gouvernement encore plus. La question que tout le monde se pose n’est donc pas de savoir si sa coalition va perdre des sièges, mais combien elle va en perdre.
Le test, il est aussi pour l’opposition de droite. Va-t-elle réussir à capter ces votes de mécontentement ? Rien n’est moins sûr. La droite fait beaucoup d’efforts pour se détacher de l’image d'Augusto Pinochet. Mais la population continue de l’associer à l’ex-dictateur.
Ces enjeux politiques sont d’autant plus importants que dans un an auront lieu l’élection présidentielle et les parlementaires. Pour le Chilien moyen, en revanche, ces municipales ne semblent pas avoir beaucoup d’intérêt.
Un tiers des citoyens en âge de voter ne se sont pas inscrits sur les registres électoraux. Ils ne voteront pas. Et des deux tiers inscrits, on attend une forte abstention. Beaucoup expliquent qu’ils ne se sentent pas représentés par la classe politique et qu’ils ne voient pas ce que leur vote changera.
Depuis son arrivée au pouvoir il y a trois ans, la présidente Michelle Bachelet a essuyé beaucoup de manifestations et de scandales. Elle a baissé dans les sondages et son gouvernement encore plus. La question que tout le monde se pose n’est donc pas de savoir si sa coalition va perdre des sièges, mais combien elle va en perdre.
Le test, il est aussi pour l’opposition de droite. Va-t-elle réussir à capter ces votes de mécontentement ? Rien n’est moins sûr. La droite fait beaucoup d’efforts pour se détacher de l’image d'Augusto Pinochet. Mais la population continue de l’associer à l’ex-dictateur.
Ces enjeux politiques sont d’autant plus importants que dans un an auront lieu l’élection présidentielle et les parlementaires. Pour le Chilien moyen, en revanche, ces municipales ne semblent pas avoir beaucoup d’intérêt.
Un tiers des citoyens en âge de voter ne se sont pas inscrits sur les registres électoraux. Ils ne voteront pas. Et des deux tiers inscrits, on attend une forte abstention. Beaucoup expliquent qu’ils ne se sentent pas représentés par la classe politique et qu’ils ne voient pas ce que leur vote changera.