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NICOLAS CONTRERAS FAIT OFFICE DE SUSPECT NUMÉRO 1 |
VIDEO. L'inquiétant message enregistré par le petit ami de Narumi
Autant d'éléments qui accréditent un peu plus la thèse d'un crime passionnel et vraisemblablement prémédité. En atteste l'enquête ouverte pour assassinat par le parquet de Besançon, confiée à deux juges d'instruction. Le corps de Narumi, 21 ans, étudiante au centre de linguistique appliquée de la capitale franc-comtoise, n'a toujours pas été retrouvé. Mais les autorités maintiennent posséder des preuves qu'elle a été tuée, sans les divulguer.
Une valise de Narumi a peut-être servi à transporter son corps
Cette séquence vidéo éclairerait-elle les investigations d'un jour nouveau ? Si elles recèlent des éléments « intéressants », ces images « n'ont pas encore été versées à l'enquête judiciaire », a éludé mardi la procureur de Besançon. Dans le même temps, la magistrate a indiqué que Zepeda Contreras était recherché « autant que quelqu'un peut l'être », via un mandat d'arrêt international.
C'est que les indices pointant vers sa mise en cause s'accumulent. Après avoir atterri à Genève (Suisse), l'amoureux éconduit y a loué une voiture. Le dimanche 4 décembre, dernier jour de vie de Narumi si l'on en croit les autorités, le couple est vu à Ornans. Dans la petite cité médiévale, nichée sur les bords la Loue, les deux ont visité le musée dédié au plus célèbre enfant du pays, le peintre Gustave Courbet. Les bandes-vidéo de l'établissement ont été saisies.
Dans la foulée, Nicolas et Narumi dînent à la Table de Gustave, un restaurant d'Ornans qui fait également hôtel, où l'on se refuse cependant à confirmer qu'une chambre aurait été louée. Toujours est-il que dans la soirée, le couple regagne le campus de la Bouloie, à Besançon, où Narumi occupe une chambre. Un cri sera entendu, et elle ne réapparaîtra plus. Des traces rougeâtres, découvertes à l'arrière du bâtiment, sont toujours en cours d'analyse. La perquisition de la chambre de Narumi a par ailleurs montré que son ordinateur avait disparu, ainsi qu'une valise, dont les enquêteurs se demandent si elle n'aurait pas été utilisée pour dissimuler le corps.
Les données du GPS utilisé par le Chilien décryptées
Initialement, des plongeurs ont été engagés pour sonder la Loue, aux alentours du 19 décembre. Mais, selon nos informations, c'est désormais en forêt de Chaux que se concentrent les recherches. Les données du GPS utilisé par le Chilien ont en effet été décryptées et indiquent qu'il serait notamment passé par ce vaste secteur boisé.
Jusqu'à vendredi, le meurtrier présumé a suivi le cours normal de sa vie dans son quartier de Las Condes, à Santiago du Chili, la capitale où il est rentré début décembre après avoir quitté la France le 7. D'après la gardienne de sa résidence, Zepeda Contreras est parti en emmenant quelques affaires. Désormais, l'étau se resserre autour de lui. Plusieurs points de chute potentiels ont été évoqués par les médias locaux. La mère du jeune homme, qui a refusé de s'exprimer, réside ainsi à La Serena, à 200 km au nord de Santiago. Certains envisagent également que l'assassin présumé a pu rallier la région de Temuco, où il est né, à 600 km au sud de Santiago, et où une partie de sa parentèle est toujours domiciliée.