Cette mesure de pression est un dernier recours des enseignants pour exiger le paiement de la dette d’une partie de leurs salaires de 2007 et 2008. Mais au-delà de cette exigence, le mouvement a ouvert un important débat national sur la qualité de l’enseignement dans le pays, un débat auquel participent les organisations étudiantes, les parents d’élèves et l’ensemble de la société.
Au centre de ce débat, se trouve la contestation du système de « l’éducation municipalisée », instauré au temps de la dictature de Pinochet, qui a fait passer sous le contrôle des municipalités l’enseignement primaire et secondaire, auparavant géré par le gouvernement central (Ministère de l’éducation). Ce système a généré des différences écrasantes du niveau d’enseignement d’une municipalité à l’autre, selon les ressources et le budget consacré à l’enseignement dans chaque municipalité. Le recrutement et les salaires des enseignants dépendent également des municipalités.
En même temps , la dictature a donné libre cours à la privatisation de l’enseignement, ce qui a fait que les écoles deviennent une activité à but lucratif pour ceux qui en sont propriétaires.
Les municipalités et le gouvernement central --qui devrait exiger aux municipalités de payer la dette aux enseignants-- sont dénoncés par les enseignants comme les principaux responsables de la crise de l’enseignement et des pratiques antisyndicales face à leur organisation. Les municipalités et le gouvernement se refusent â participer à une table de négociation, tant que la grève se poursuit.
Le lundi 25 mai les dirigeants du Colegio et un important nombre de ses membres ont été réprimés et détenus par les forces de la police lors d’une manifestation devant le Palais de La Moneda.
Envoi de messages de SOLIDARITÉ à :
Jaime Gajardo, Président jgajardo@colegioprofesores.cl
Au centre de ce débat, se trouve la contestation du système de « l’éducation municipalisée », instauré au temps de la dictature de Pinochet, qui a fait passer sous le contrôle des municipalités l’enseignement primaire et secondaire, auparavant géré par le gouvernement central (Ministère de l’éducation). Ce système a généré des différences écrasantes du niveau d’enseignement d’une municipalité à l’autre, selon les ressources et le budget consacré à l’enseignement dans chaque municipalité. Le recrutement et les salaires des enseignants dépendent également des municipalités.
En même temps , la dictature a donné libre cours à la privatisation de l’enseignement, ce qui a fait que les écoles deviennent une activité à but lucratif pour ceux qui en sont propriétaires.
Les municipalités et le gouvernement central --qui devrait exiger aux municipalités de payer la dette aux enseignants-- sont dénoncés par les enseignants comme les principaux responsables de la crise de l’enseignement et des pratiques antisyndicales face à leur organisation. Les municipalités et le gouvernement se refusent â participer à une table de négociation, tant que la grève se poursuit.
Le lundi 25 mai les dirigeants du Colegio et un important nombre de ses membres ont été réprimés et détenus par les forces de la police lors d’une manifestation devant le Palais de La Moneda.
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