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Les autres condamnés, qui ont aussi occupé des postes à la tête de la DINA, sont les généraux de brigade Pedro Espinoza et Marcelo Morén Brito, les colonels Rolf Wenderoth Pozo, Ricardo Lawrence Mires et Carlos López Tapia, et l'ex officier des Carabiniers Gerardo Godoy García.
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Leurs victimes étaient trois militants du Parti communiste, José Ramón Ascencio Subiabre, Mario Quezada Solís et Santiago Ferrúz López, et Octavio Boettiger Vera, membre du comité central du Parti socialiste chilien.
Ils ont tous été arrêtés par les agents de la DINA entre les derniers jours de 1975 et les premiers jours de 1976, dans différents points de Santiago. Ils ont été conduits à la Villa Grimaldi, centre clandestin de détention et tortures tenu par la DINA, d’où leur trace s’est perdue pour toujours.
Ils ont tous été arrêtés par les agents de la DINA entre les derniers jours de 1975 et les premiers jours de 1976, dans différents points de Santiago. Ils ont été conduits à la Villa Grimaldi, centre clandestin de détention et tortures tenu par la DINA, d’où leur trace s’est perdue pour toujours.
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Santiago Ferrúz était un retraité de 73 ans ; Mario Quezada avait 32 ans et avait été secrétaire à la mairie d'Antofagasta pendant le gouvernement de Salvador Allende ; José Ascencio, de 30 ans, était dirigeant d’une association communal et Octavio Boettiger, ancien dirigeant étudiant de 28 ans, était diplômé de Sciences politiques par l'université du Chili.
Ils sont morts sous la torture ou ont été froidement exécutés par les sbires de l’appareil de terreur de la dictature, et ces meurtres s’inscrivent dans la vaste campagne d’élimination physique lancée par la DINA contre les opposants de gauche, particulièrement contre le Parti communiste.
Ils sont morts sous la torture ou ont été froidement exécutés par les sbires de l’appareil de terreur de la dictature, et ces meurtres s’inscrivent dans la vaste campagne d’élimination physique lancée par la DINA contre les opposants de gauche, particulièrement contre le Parti communiste.
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En effet, suite à des années de recherche des organismes de défense des droits de l’homme, et par des révélations des tortionnaires connues des décennies après les faits, il est aujourd’hui avéré que la dictature a disposé de brigades secrètes d’extermination qui ont fonctionné dans plusieurs quartiers clandestins, dans le but précis d’éliminer les militants communistes, objectif central des appareils répressifs et véritable obsession des dictateurs de l’Amérique latine.