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Son homologue péruvien Ollanta Humala a jugé que la réduction des inégalités constituait le grand défi de l'Amérique latine et l'Alliance du Pacifique une opportunité en ces temps de crise mondiale, tandis que le président mexicain Enrique Peña Nieto affirmait qu'une croissance économique soutenue la meilleur réponse face à la pauvreté.
Créée en juin dernier, l'Alliance, qui représente un marché de plus de 215 millions de consommateurs avec un PIB total de plus de 2.000 milliards de dollars, la moitié du commerce latino-américain, vise à créer les conditions du libre échange entre ses membres, mais aussi à ouvrir ces pays sur les marchés de la région Asie-Pacifique.
Jusqu'à présent, l'exonération des droits de douanes atteint 90% des échanges commerciaux entre les quatre pays membres qui ont connu en 2012 une croissance économique moyenne de 5%.
Lors du sommet a été conclu un accord visant à l'étendre aux 10% restant de manière progressive, a indiqué le président chilien Sebastian Piñera, lors de la conférence de presse finale.
A la veille de l'ouverture du sommet, la Colombie et le Costa Rica ont signé un traité de libre échange, en prélude à l'intégration du pays d'Amérique centrale au sein du bloc commercial, qui pourrait intervenir d'ici un an.
Outre les présidents des quatre pays membres et du Costa Rica, le président du Guatemala, Otto Perez, le chef du gouvernement espagnol, Mariano Rajoy, et le Premier ministre canadien Stephen Harper, ont également participé au sommet, ainsi que des délégations du Japon, d'Australie et de Nouvelle-Zélande.