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C’est ainsi que des milliers de nouveaux abstentionnistes sont venus s’ajouter à ceux déjà existants, car, au Chili, le vote par procuration ou à l’étranger n’existe pas. Tous ceux qui vivent hors des frontières, les grabataires, ceux qui sont en déplacement, etc., ne peuvent simplement pas voter. Pas étonnant alors que la réforme ait fait monter en flèche le nombre d’abstentionnistes !
Certes, ce nouveau phénomène ne doit pas nous faire oublier qu’une partie significative de l’abstention chilienne est le produit d’une extraordinaire désaffection vis-à-vis des partis politiques et du personnel politique en place.
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LA MAIN QUI N'ARRIVE PAS AUX URNES. DESSIN AHUMADA DANS LA JORNADA |
Les électeurs ne réussissent
pas à faire la différence entre gauche et droite, la droite ayant un discours populiste, désirant faire oublier
son passé « pinochétiste » et la gauche « renouvelée » ayant échoué
à son devoir d’en finir avec l’héritage
de la dictature, à commencer par
la Constitution autoritaire de 1980.
Il est fort à parier que la droite revancharde ne manquera pas
de faire remarquer le manque
de « représentativité » de la nouvelle présidente.
Ricardo Parvex, vice-président de l’association d’ex-prisonniers politiques chiliens-France.