vendredi 16 mai 2014

BACHELET DÉFINIT LES BESOINS EN ÉNERGIE DU CHILI

Les autorités vont également débloquer 400 millions de dollars au profit de la compagnie pétrolière publique Enap (Entreprise nationale du pétrole).

Le déficit et l'incertitude de ces dernières années dans le secteur de l'énergie au Chili ont en outre compliqué la viabilité de nombreux projets miniers, alors que le pays est le plus grand producteur de cuivre au monde.
Cette année, la Commission chilienne du cuivre (Cochilco) a estimé la consommation d'électricité des compagnies minières à quelque 22,9 TWh, et prévoit qu'en 2025 les projets miniers attendus doubleront quasiment la consommation à 41,1 TWh.

Le nouveau gouvernement chilien parie notamment sur les énergies renouvelables et le gaz naturel et vise à réduire de 20% la consommation d'électricité d'ici 2025.
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En outre, 45% de la capacité de production d'électricité mise en place entre 2014 et 2025 proviendra d'énergies renouvelables (éolien, solaire, marémotrice, hydraulique à petite échelle, biomasse, biogaz, géothermie).

Mme Bachelet a ainsi annoncé l'expansion de la capacité du terminal gazier de Quintero pour regazéifier le gaz naturel liquide (GNL) arrivant par bateau.
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TERMINAL GAZIER DE QUINTERO POUR REGAZÉIFIER LE GAZ NATUREL LIQUIDE (GNL)



Avec 4.000 km de côtes, un désert comptant avec la plus importante radiation au monde et la deuxième plus grande chaîne de volcans de la planète, le Chili compte avec un grand potentiel pour développer les énergies renouvelables.

«  Le pays a besoin de nouveaux investissements et doit améliorer les infrastructures et générer davantage de compétition avec de nouveaux acteurs. Sans énergie nous ne pouvons pas distribuer du bien-être et contribuer à la croissance de l'économie du Chili », a indiqué pour sa part le ministre de l'Energie, Maximo Pacheco.