Le ministre, Alvaro Erazo, a remplacé Maria Soledad Barria, qui a démissionné fin octobre après avoir limogé les responsables de l'hôpital d'Iquique, dans le nord du pays, où a éclaté le scandale. S'adressant à la chambre basse du Congrès, le ministre de la Santé a dit que les comptes rendus ne permettaient pas de confirmer que 244 personnes contaminées par le virus VIH en avaient été informées. Les dossiers ne montrent pas davantage que des efforts aient été faits pour informer 268 autres personnes, selon un document du ministère de la Santé publié à l'occasion de son exposé.