Le thème de l’avortement ne fait pas seulement référence aux valeurs ou à la religion mais inclut également des domaines tels que les droits de la femme, la santé publique... La droite, associée à l’église est explicitement contre l’ouverture du débat proposée par Eduardo Frei (DC) et exige que le reste du pays n’y participe pas, alors que la Concertación soutient la nécessité de cette discussion.
Pour la porte parole de la Moneda, Carolina Tohà, cette ouverture au débat fait partie de l’histoire de la Concertación car elle s’est effectuée plusieurs fois au sein de la coalition sans jamais aboutir. Le premier projet en la matière a été présenté à la fin des années 90. La motion permettait l’avortement thérapeutique dans des cas de danger pour la vie de la mère, avec l’opinion fondée de 3 médecins spécialistes. La disposition était similaire à ce qui existait entre 1931 et 1989 lorsque l’avortement thérapeutique était permis par le Code de Santé. Pendant cette période, toute femme dont la vie était en danger pouvait solliciter un avortement si elle comptait sur l’approbation de deux médecins. Cependant, en 1989, la dictature militaire a éliminé cette exception.
Les faits aujourd’hui au Chili
L’avortement est pénalisé dans toutes ses formes au Chili, il n’existe pas d’exceptions légales à cette interdiction*. Les lois contre l’avortement se trouvent dans le code pénal sous le titre de «Crimes et délits contre l’ordre familial et la moralité publique», caractérisée comme une des plus restrictives au monde. Le code pénal condamne tout avortement intentionnel (de 3 à 5 ans de prison), et ceux qui pratiquent l’avortement (entre 541 jours et 3 ans). Selon les données extraites de l'enquête réalisée par le Forum de Réseau de Santé et Droits Sexuels et Reproductifs, seulement 38% des femmes qui ont eu recours à un avortement ont reçu une défense légale et 60% n’ont reçu aucun type d’intervention d’un professionnel, allant à l’encontre de la loi du droit à la défense judiciaire.
(L'avortement thérapeutique est interdit sans exceptions (telles que risque pour la santé de la mère...) dans deux pays au monde: Le Salvador et le Chili. Voir notre témoignage
Pour la porte parole de la Moneda, Carolina Tohà, cette ouverture au débat fait partie de l’histoire de la Concertación car elle s’est effectuée plusieurs fois au sein de la coalition sans jamais aboutir. Le premier projet en la matière a été présenté à la fin des années 90. La motion permettait l’avortement thérapeutique dans des cas de danger pour la vie de la mère, avec l’opinion fondée de 3 médecins spécialistes. La disposition était similaire à ce qui existait entre 1931 et 1989 lorsque l’avortement thérapeutique était permis par le Code de Santé. Pendant cette période, toute femme dont la vie était en danger pouvait solliciter un avortement si elle comptait sur l’approbation de deux médecins. Cependant, en 1989, la dictature militaire a éliminé cette exception.
Les faits aujourd’hui au Chili
L’avortement est pénalisé dans toutes ses formes au Chili, il n’existe pas d’exceptions légales à cette interdiction*. Les lois contre l’avortement se trouvent dans le code pénal sous le titre de «Crimes et délits contre l’ordre familial et la moralité publique», caractérisée comme une des plus restrictives au monde. Le code pénal condamne tout avortement intentionnel (de 3 à 5 ans de prison), et ceux qui pratiquent l’avortement (entre 541 jours et 3 ans). Selon les données extraites de l'enquête réalisée par le Forum de Réseau de Santé et Droits Sexuels et Reproductifs, seulement 38% des femmes qui ont eu recours à un avortement ont reçu une défense légale et 60% n’ont reçu aucun type d’intervention d’un professionnel, allant à l’encontre de la loi du droit à la défense judiciaire.
(L'avortement thérapeutique est interdit sans exceptions (telles que risque pour la santé de la mère...) dans deux pays au monde: Le Salvador et le Chili. Voir notre témoignage