Qui regroupe la majorité des travailleurs syndicalisés au Chili – appelle à la grève nationale pour le 16 avril prochain, sous la consigne :
"Pour que les travailleurs ne paient pas les frais de la crise, nous devons conquérir un État social, démocratique et solidaire"
Ce sont les deux idées centrales de l’appel qui réunit les intérêts du pays et des travailleurs avec l'exigence d'un état réellement démocratique.
L'échec au niveau planétaire du néolibéralisme se répercute de manière catastrophique au Chili, le pays plus fidèle aux politiques néolibérales en Amérique latine, imposées brutalement par la dictature de Pinochet – il y a plus de 30 ans - et prolongées par les 4 gouvernements civils qui ont succédé à la dictature.
Aujourd'hui le pays subit un écroulement économique, une crise politique, la paralysie productive, l’augmentation du chômage, la révélation de scandales et de corruption, ainsi que le maintien d'une Constitution antidémocratique imposée durant la dictature, et qui assure le maintien du modèle économique.
Les entrepreneurs qui ont obtenu d'énormes profits jusqu'à l'année passée, comme les transnationales du cuivre, les banques, et les institutions financières, lancent au chômage des milliers d'ouvriers et de techniciens, sous prétexte de la crise mondiale. Les salariés qui ne sont pas encore congédiés doivent accepter l'augmentation de l'exploitation pour conserver leur poste de travail. Il faut savoir qu'au Chili les travailleurs sans emploi ne disposent pas d’avantages sociaux qui assurent une survie digne.
Les luttes et les mobilisations de protestation actuelles ont lieu dans un climat d’épuisement de la politique du système, au cours d’une année électorale au cours de laquelle il faut élire un nouveau Président de la République et la majorité des membres du Parlement. L'un des détonants de cette crise politique découle du système électoral antidémocratique qui exclut de larges secteurs de la société, en plus d'assurer une surreprésentation à l'alliance de partis de droite -les créateurs et les défenseurs du système en cours-. Un exemple aberrant de l'exclusion politique est l'impossibilité constitutionnelle pour que les dirigeants syndicaux soient portés comme candidats au Parlement.
Par effet de cette exclusion, les forces politiques de la gauche ne peuvent pas accéder au Congrès National. Actuellement, ces forces –dont les liens avec le monde syndical sont solides- se trouvent dans un processus unitaire très important pour avancer dans la conquête d'un gouvernement démocratique. Au regroupement de partis « Juntos Podemos Mas » -qui inclut le Parti Communiste, le Parti Humaniste, la Gauche Chrétienne et d’autres organisations- se sont joints les « Socialistas Allendistas », une organisation détachée du Parti Socialiste (ce dernier fait partie de la coalition de gouvernement). Les 18 et 19 avril prochains, ce processus de convergence culminera par la réalisation d'une Convention Démocratique de la Gauche pour choisir leur candidat à la Présidence de la République, une liste unique de candidats au Parlement et pou définir un Programme commun de gouvernement.
Commission de Relations Internationales Parti communiste du Chili
Santiago du Chili, le 9 avril 2009.
"Pour que les travailleurs ne paient pas les frais de la crise, nous devons conquérir un État social, démocratique et solidaire"
Ce sont les deux idées centrales de l’appel qui réunit les intérêts du pays et des travailleurs avec l'exigence d'un état réellement démocratique.
L'échec au niveau planétaire du néolibéralisme se répercute de manière catastrophique au Chili, le pays plus fidèle aux politiques néolibérales en Amérique latine, imposées brutalement par la dictature de Pinochet – il y a plus de 30 ans - et prolongées par les 4 gouvernements civils qui ont succédé à la dictature.
Aujourd'hui le pays subit un écroulement économique, une crise politique, la paralysie productive, l’augmentation du chômage, la révélation de scandales et de corruption, ainsi que le maintien d'une Constitution antidémocratique imposée durant la dictature, et qui assure le maintien du modèle économique.
Les entrepreneurs qui ont obtenu d'énormes profits jusqu'à l'année passée, comme les transnationales du cuivre, les banques, et les institutions financières, lancent au chômage des milliers d'ouvriers et de techniciens, sous prétexte de la crise mondiale. Les salariés qui ne sont pas encore congédiés doivent accepter l'augmentation de l'exploitation pour conserver leur poste de travail. Il faut savoir qu'au Chili les travailleurs sans emploi ne disposent pas d’avantages sociaux qui assurent une survie digne.
Les luttes et les mobilisations de protestation actuelles ont lieu dans un climat d’épuisement de la politique du système, au cours d’une année électorale au cours de laquelle il faut élire un nouveau Président de la République et la majorité des membres du Parlement. L'un des détonants de cette crise politique découle du système électoral antidémocratique qui exclut de larges secteurs de la société, en plus d'assurer une surreprésentation à l'alliance de partis de droite -les créateurs et les défenseurs du système en cours-. Un exemple aberrant de l'exclusion politique est l'impossibilité constitutionnelle pour que les dirigeants syndicaux soient portés comme candidats au Parlement.
Par effet de cette exclusion, les forces politiques de la gauche ne peuvent pas accéder au Congrès National. Actuellement, ces forces –dont les liens avec le monde syndical sont solides- se trouvent dans un processus unitaire très important pour avancer dans la conquête d'un gouvernement démocratique. Au regroupement de partis « Juntos Podemos Mas » -qui inclut le Parti Communiste, le Parti Humaniste, la Gauche Chrétienne et d’autres organisations- se sont joints les « Socialistas Allendistas », une organisation détachée du Parti Socialiste (ce dernier fait partie de la coalition de gouvernement). Les 18 et 19 avril prochains, ce processus de convergence culminera par la réalisation d'une Convention Démocratique de la Gauche pour choisir leur candidat à la Présidence de la République, une liste unique de candidats au Parlement et pou définir un Programme commun de gouvernement.
Commission de Relations Internationales Parti communiste du Chili
Santiago du Chili, le 9 avril 2009.