«Nous avons au moins 200 citoyens chiliens dans le consulat, ils sont préoccupés par la situation», a affirmé à l'AFP une source consulaire à Tacna (sud). «Il y a beaucoup de monde ici depuis lundi, les gens arrivent chaque minute pour demander des informations au consul», a-t-on ajouté.
Le consul Patricio Latapiat a indiqué à la presse que les Chiliens bloqués par la fermeture de la frontière pourraient compter sur tout l'appui de la chancellerie et que toutes les mesures étaient prises pour assurer l'intégrité physique des personnes, chiliennes ou péruviennes, dans la zone.
«Pour l'instant, il n'y a pas de passage. Nous ne savons pas quand sera ouverte la frontière chilienne, il y a des centaines de citoyens péruviens du côté chilien», a-t-elle expliqué.
Au terminal d'autobus de Tacna, des centaines de Chiliens et d'Argentins prenaient leur mal en patience, installés sur les bancs, leurs valises ou par terre.
Les autorités chiliennes n'ont pas dévoilé de détails sur le nombre de mines trouvées mais une équipe de démineurs de l'armée a fait exploser au moins quatre charges explosives trouvées sur cette route, très fréquentée par des touristes, commerçants et Péruviens qui vont travailler à Arica.