mardi 29 juillet 2014

LE CHILI ET LE PÉROU RAPPELLENT LEUR AMBASSADEUR EN ISRAËL

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LE PORT DE GAZA A ÉTÉ BOMBARDÉ. PHOTO LOULOU D'AKI
Ces opérations «ne respectent pas les normes fondamentales du droit international humanitaire, comme le démontrent les plus de 1000 victimes civiles, y compris des femmes et des enfants, ainsi que les attaques contre des écoles et des hôpitaux», poursuit le texte du gouvernement de présidente socialiste Michelle Bachelet.

Des arguments repris par le Pérou pour justifier sa décision.

Le Chili a également condamné les tirs de roquettes depuis la bande de Gaza vers Israël, mais souligné que «l'escalade et l'intensité des opérations israéliennes à Gaza contreviennent au principe d'usage proportionné de la force, prérequis nécessaire à la justification de la légitime défense».

Le Chili, qui a reconnu en 2011 la Palestine comme État, mais sans en préciser les frontières, compte l'une des populations arabes les plus importantes de la région, estimée à 300 000 personnes, pour 16 millions d'habitants, et abrite une influente communauté juive de 30 000 membres.

Le même jour, le Pérou voisin a pris la même décision, regrettant «profondément», dans un communiqué du ministère des Affaires étrangères, «la violation du cessez-le-feu avec la reprise des opérations militaires d'Israël à Gaza».

D'autres pays d'Amérique latine dirigés par la gauche radicale ont rompu depuis plusieurs années leurs relations diplomatiques avec Israël, comme le Venezuela et la Bolivie en 2009, après une précédente opération meurtrière à Gaza, ou Cuba, en 1973, après la guerre du Kippour.