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"Je vais visiter, probablement à la fin du mois, quelques centrales nucléaires en France et en Belgique", a déclaré mercredi M. Golborne.
"Le pays ne peut renoncer à aucune option", a-t-il ajouté, alors qu'il inaugurait la seconde tranche d'un parc éolien construit par le groupe français GDF Suez, qui fournira de l'énergie à 74.000 foyers à 400 km au nord de Santiago.
Le mois dernier, le patron de GDF Suez pour l'Amérique latine, Jan Flachet, avait annoncé que le groupe était "disposé à construire une centrale nucléaire" au Chili, si le pays se convertissait à cette énergie.
Le ministre chilien des Affaires étrangères, Alfredo Moreno, avait pour sa part indiqué que son pays avait l'intention de parler du nucléaire avec les Etats-Unis lors de la visite du président américain Barack Obama en mars à Santiago.
"La Commission nationale de l'énergie ne prévoit aucune centrale nucléaire dans les dix prochaines années", a toutefois rappelé mercredi Golborne.
Le Chili, qui dépend encore principalement du pétrole et du gaz importés pour son énergie (55%), cherche à diversifier ses sources d'énergie pour nourrir une croissance que le président Sebastian Pinera a promise à 6% par an durant son mandat.
Le pays fait face actuellement à une sécheresse affectant ses barrages hydro-électriques (43% de la production) et à une forte hausse de la consommation, qui ont poussé le gouvernement à envisager de rationner sous peu l'électricité, du jamais vu depuis 2008.
GDF SUEZ