En effet, l’homme qui était alcoolique a déjà purgé des peines de prison allant de 14 jours à deux mois, notamment pour « possession de drogue » et « vol de moins de 5000 $ ».
Mais depuis 2004, M. Morales se dit sobre et n’a fait l’objet d’aucune accusation, ce qui lui fait dire qu’il a payé sa dette à la société.
Quitter sa famille
Si M. Morales doit retourner au Chili, sa famille resterait au Québec, ce qu’il ne peut concevoir. Agés de 8, 12 et 20 ans, les enfants de M. Morales « souffrent d’anxiété, car ils ont peur que je les quitte », affirme le père.
De plus, l’homme affirme être « le soignant principal » de sa mère atteinte du sida.
M. Morales, qui gagne sa vie en tant que musicien dans le métro, assure qu’il « a sa place ici ». Au moment d’écrire ses lignes, la décision de la Cour fédérale n’avait toujours pas été rendue.