Ces attentats, tous deux commis dans des stations de métro du quartier cossu de Las Condes à l'est de Santiago, visaient « les structures du pouvoir sur son territoire » et non « pas les consommateurs et/ou les travailleurs », a indiqué le CCF.
Cette revendication est intervenue quelques heures après l'annonce de l'arrestation de deux hommes et d'une femme, âgés de 22 à 26 ans, considérés comme suspects dans l'attentat du 8 septembre 2014, qualifié de terroriste par le gouvernement chilien.
Ils auraient participé au placement d'un engin explosif de type artisanal dans une poubelle près d'un restaurant de la station de métro prise pour cible.
La présidente chilienne Michelle Bachelet, qui avait assuré vendredi que les auteurs de ces attentats étaient des « groupes de déséquilibrés » cherchant à déstabiliser la démocratie, a salué leur arrestation.
Cet attentat, le plus grave au Chili depuis le retour de la démocratie en 1990, avaient suscité de nombreuses spéculations sur ses auteurs, avec comme principales hypothèses des anarchistes ou des groupuscules d'extrême droite, et les autorités chiliennes avaient fait appel à l'aide internationale pour les identifier.
Belga