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DANS LES « PANAMA PAPERS » APPARAÎT UNE SOCIÉTÉ APPELÉE «MACRI GROUP» |
Les journalistes du quotidien n’imaginaient sans doute pas tomber sur une embarrassante révélation en découvrant les noms du puissant groupe de presse La Nacion S.A. et de son directeur, Luis Saguier, dans les papiers du cabinet d’avocat panaméen Mossack Fonseca, qui ont permis de révéler une vaste opération d’évasion fiscale dans le monde.
Moins de 10 % du capital
UNE DE LA «LA NACIÓN» DU 8 AVRIL 2016 |
Depuis le début de l’enquête des « Panama papers », La Nacion a multiplié les articles soutenant que les sociétés offshore ne sont pas illégales. Au siège du quotidien, dans la banlieue de Buenos Aires, on garde le silence et en particulier les journalistes chargés de l’enquête. La Nacion a soutenu la candidature présidentielle de M. Macri, aujourd’hui éclaboussé par la découverte de trois sociétés offshore où apparaît le nom du chef de l’Etat. À son arrivée au pouvoir, le 10 décembre dernier, M. Macri avait promis transparence et lutte contre la corruption.
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LE JOURNAL « LA NATION » A PROTÉGÉ LE CANDIDAT DE LA DROITE MAURICIO MACRI |
Multiplication des scandales
Les scandales se bousculent à Buenos Aires, consolidant la conviction des citoyens de vivre dans une société profondément corrompue où ils doutent de connaître, un jour, la vérité et de voir condamner les coupables.
D’un côté, l’affaire des « Panama papers », dans laquelle sont impliquées quelques 600 personnalités argentines. De l’autre, le défilé quotidien et médiatique devant les tribunaux d’anciens collaborateurs du gouvernement péroniste de Cristina Kirchner (2007-2015), impliqués dans des scandales de corruption. L’ex-présidente s’est présentée devant la justice mercredi 13 avril pour de présumées malversations de la Banque centrale, peu avant son départ du palais présidentiel.