Après le lycée et son bac en poche, José s'inscrit à l’école d’architecture à Valparaíso, où il suit trois semestres à la Fac ; puis en 1966 il décide de partir en Europe. Il arrive en Italie, après un mois de navigation; il débarque à Naples, puis Rome et Madrid. Il rentre au Chili suite au décès de son père. Il retourne à Paris en 1967 pour reprendre des études.
José Maldavsky avait 22 ans en mai 68. Etudiant à l'Ecole Supérieure de Journalisme de Paris (ESJ Paris), il participe de près aux événements.
En 1970, une fois les études de journalisme terminées, les Maldavsky - Díaz rentrent au pays, José a été embauché par le journal du Parti communiste chilien, (PCCh) « El Siglo », sans militer au parti. « En 1971-1972 j’ai décidé de militer dans le Parti communiste, c’est l’époque qui m’a poussé à le faire. Au journal, les réunions de cellule étaient les réunions de rédaction, et ça n’avait rien à voir avec une cellule classique. Au fond, ma manière de militer c’était être journaliste plus qu’autre chose.»
En septembre 1973, le journal « El Siglo » l’avait envoyé à Paris comme représentant à la Fête de l’humanité. C’est là que j’ai appris que le « golpe » (Coup d'État) avait eu lieu. Il entre dans la résistance, retourne rapidement au Chili via Buenos Aires mais il est bloqué en Argentine, la frontière ayant été fermée. Au Chili il était devenu une personne recherchée comme tous ses anciens collègues du journal, sa maison avait été perquisitionnée par la police politique de Pinochet.
Pour ne pas rester sans rien faire il commence à travailler dans « la logistique » en aidant les gens à quitter le Chili. Puis courant 1975 il s'installe clandestinement à Santiago, ou il reprend les activités militantes, reconstruisant notamment les réseaux de la presse clandestine.
Au cours des années 1980 il mena la vie d'un résistant dans la clandestinité, jusqu’à l’erreur à ne pas commettre. Il se fait arrêter une première fois pour avoir participé à une manifestation de rue pour la Journée internationale des droits des femmes.
L'arrestation l'a mis dans le viseur de la police politique chilienne de la dictature militaire d'Augusto Pinochet. Le PPCCh le pousse à quitter le pays et à s’exiler. José refuse d’abandonner son pays, il se trouve un boulot, puis il essaie de faire profil bas : ce fut inutile, s’ensuivit la surveillance, les filatures puis l’arrestation et la disparition dans une prison secrète.
Sa femme Maria de la Luz a le reflexe acquis de toutes les femmes militantes de l'époque, elle fait rapidement appel au département d'aide juridique pour les « disparus » et autres victimes de torture. Elle avertit l’Agence France Presse de l’arrestation et disparition de son mari : la nouvelle fait le tour du monde.
Le cardinal chilien Raúl Silva Henríquez prend les choses en main et informe le grand rabbin de France par téléphone. La chaîne de solidarité se mit en marche: Paris, New York, Washington jusqu’à l’ambassadeur nord-américain à Santiago qui intervient en sa faveur et lui sauve la vie.