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La réalisatrice chilienne Elena Varela López a été arrêtée le le 07 mai 2008 et est actuellement retenue au centre pénitentiaire de Rancagua (VI région). Elle était en train de réaliser un documentaire pour lequel elle avait enquêté pendant quatre ans, sur le conflit de territoire entre les compagnies forestières et la communauté mapuche.
Selon Amnesty International l’arrestation de cette reporter est une "tentative d’intimidation contre elle et contre toutes les personnes qui auraient participé à ce documentaire". Si le motif de son arrestation : "complicité illicite de délinquance ", dans des affaires de cambriolage de banques, en 2005, n'est pas en cause, selon le directeur d’Amnesty International au Chili, Sergio Laurenti, le procédé est douteux : "il n’est pas normal que son matériel soit saisi, c’est une atteinte à sa liberté de création artistique". Amnesty International craint que cela puisse être utilisé contre les activistes mapuches et autres personnes qui ont participé aux interviews du documentaire.
"Une situation inadmissible dans un Etat de droit"
Depuis l’arrestation de Elena Varela, en mars 2008, trois autres journalistes sont emprisonnés. Eux aussi, curieusement, étaient en train de réaliser des documentaires sur le conflit mapuche en rapport avec le droit à la terre. «"Ces arrestations sont, d’une part, une atteinte à la liberté d’expression et de création du reporter ; d’autre part, une atteinte au respect du secret des sources pour les personnes qui apparaissent dans ce documentaire. Cette double violation des droits de l’homme est une situation inadmissible dans un Etat de droit "
La question des peuples originaires comme le peuple mapuche est "un conflit prolongé", nous explique Sergio Laurenti. "Leurs revendications sont le plus souvent l’accès aux terres, aux sites ancestraux d’adoration… ". Selon lui, "le thème mapuche n’a pas été un thème prioritaire, contrairement à la volonté d’agir affichée par l’Etat".
La question mapuche, problème majeur au Chili, mobilise Amnesty International qui compte près de 4.000 membres dans ce pays. Avec 25 équipes, Amnesty International Chili défend les droits des femmes, des enfants, des personnes victimes de torture… Depuis le 21 mai 2008, le Chili a été élu Etat Membre pour 3 ans au Conseil des Droits de l’Homme des Nations Unies, ce qui donne de nouveaux espoirs à cette ONG internationale.
Selon Amnesty International l’arrestation de cette reporter est une "tentative d’intimidation contre elle et contre toutes les personnes qui auraient participé à ce documentaire". Si le motif de son arrestation : "complicité illicite de délinquance ", dans des affaires de cambriolage de banques, en 2005, n'est pas en cause, selon le directeur d’Amnesty International au Chili, Sergio Laurenti, le procédé est douteux : "il n’est pas normal que son matériel soit saisi, c’est une atteinte à sa liberté de création artistique". Amnesty International craint que cela puisse être utilisé contre les activistes mapuches et autres personnes qui ont participé aux interviews du documentaire.
"Une situation inadmissible dans un Etat de droit"
Depuis l’arrestation de Elena Varela, en mars 2008, trois autres journalistes sont emprisonnés. Eux aussi, curieusement, étaient en train de réaliser des documentaires sur le conflit mapuche en rapport avec le droit à la terre. «"Ces arrestations sont, d’une part, une atteinte à la liberté d’expression et de création du reporter ; d’autre part, une atteinte au respect du secret des sources pour les personnes qui apparaissent dans ce documentaire. Cette double violation des droits de l’homme est une situation inadmissible dans un Etat de droit "
La question des peuples originaires comme le peuple mapuche est "un conflit prolongé", nous explique Sergio Laurenti. "Leurs revendications sont le plus souvent l’accès aux terres, aux sites ancestraux d’adoration… ". Selon lui, "le thème mapuche n’a pas été un thème prioritaire, contrairement à la volonté d’agir affichée par l’Etat".
La question mapuche, problème majeur au Chili, mobilise Amnesty International qui compte près de 4.000 membres dans ce pays. Avec 25 équipes, Amnesty International Chili défend les droits des femmes, des enfants, des personnes victimes de torture… Depuis le 21 mai 2008, le Chili a été élu Etat Membre pour 3 ans au Conseil des Droits de l’Homme des Nations Unies, ce qui donne de nouveaux espoirs à cette ONG internationale.