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MANIFESTATION MAPUCHE CONTRE LA REPRESSION, LE 15 JANVIER 2013, À SANTIAGO DU CHILI.FERMER PAR MARTIN BARZILAI. |
Dans la région de l’Araucanie, que le gouvernement a qualifié de conflictuelle à cause de l’augmentation du niveau de la violence rurale, la stratégie mise en place à consisté à augmenter les contrôles de police. Ceci a cependant généré une ultérieure violation des droits des communautés Mapuches et de tous les habitants de la zone qui sont constamment interrogés ou contrôlés.
Les plus touchés par ces mesures sont les enfants qui, non seulement continuent à grandir en étant témoins de ces faits mais sont également victimes de cette violence. Au sein de la communauté de Temucouicui et de celle de Blanco Lepin ont été enregistrés des cas de militaires se rendant dans les écoles pour interroger des enfants. En outre, ces mêmes militaires arrêtent les autobus des écoles lorsqu’ils circulent sur les routes de campagne, en faisant descendre les enfants pour les contrôler, les empêchant par la suite d’atteindre l’école. Une autre violation des droits des enfants mapuches consiste dans la fermeture des établissements scolaires ruraux pour les transformer en postes destinés aux forces de police. D’autres écoles ont été fermées suite à des incursions constantes se vérifiant dans les zones limitrophes. Dans ce contexte, se tiendra le 17 mars prochain à Temuco une marche visant à rendre visible la violence qui frappe les enfants Mapuches et à demander la démilitarisation du territoire.