"La chute de mars reflète avec force les effets du tremblement de terre sur la capacité productive de l'industrie, et se traduit par le pire mois pour la production industrielle depuis juillet 1982, qui avait vu une chute de 20,5%, la plus forte jamais enregistrée", a indiqué la Sofofa dans un communiqué.
Les secteurs du raffinage pétrolier, de la pâte de papier, de la scierie, de la pêche industrielle, de la métallurgie et de la sidérurgie ont été les plus touchés selon la Sofofa (Société du développement manufacturier), qui regroupe plus de 2.500 entreprises, pesant environ 30% du PIB chilien.
Certains des secteurs les plus touchés ont continué d'être perturbés pendant le mois d'avril, selon la Sofofa, qui du fait de l'impact du séisme, a révisé à la baisse ses prévisions de croissance de l'activité industrielle pour 2010, de 5,5% à entre 1,5 et 2,5%.
Le séisme suivi du tsunami du 27 février a fait 486 morts et 79 disparus selon le bilan officiel, et causé au pays des dégâts évalués à 30 milliards de dollars (22,5 milliards d'euros).
Le gouvernement a prévu un impact à court terme sur la croissance du Chili, sorti fin 2009 de 12 mois de récession, mais aussi une forte récupération au deuxième semestre.
La Banque centrale a révisé légèrement à la baisse ses prévisions de croissance 2010, de 4,5% à 5,5% à entre 4,25% à 5,25%.