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"Nestlé Chile et Soprole ont retiré les questions posées au Tribunal de défense de la libre concurrence (TDLC) en vue de la création d'une +coentreprise+ dans les produits laitiers", déclarent les deux sociétés dans un communiqué commun.
La multinationale de Vevey, propriétaire de Nestlé Chile, et la compagnie néo-zélandaise Fonterra, actionnaire majoritaire de Soprole, avaient demandé en novembre au TDLC de se prononcer sur la légalité de leur projet de fusion.
Mais le mois dernier, l'autorité de la concurrence chilienne, la FNE (Fiscalia Nacional Economica), avait rejeté cette alliance, considérant qu'elle constituait "une entrave à la concurrence", entraînant notamment une augmentation des prix pour les consommateurs.
La Fédération nationale des producteurs laitiers du Chili avait aussi dénoncé le projet, estimant qu'il risquait de "provoquer une concentration excessive sur le marché du lait".
L'opération s'inscrivait dans la stratégie de partenariat que Fonterra (actionnaire principal de Soprole) et Nestlé ont organisé dans différents pays d'Amérique latine.