JOSÉ WEIBEL ET SON FILS MAURICIO. JOSÉ WEIBEL FUT UN DIRIGEANT DU PARTI COMMUNISTE CHILIEN, IL FAIT PARTIE DE LA LONGUE LISTE DES DISPARUS SOUS LA DICTATURE D'AUGUSTO PINOCHET. |
Correspondant de l’agence d’information allemande DPA, président du l’Union sud-américaine des correspondants de presse, et correspondant de Reporters sans frontières au Chili, Mauricio Weibel a été victime de trois intrusions et cambriolages à son domicile, entre le 14 et le 16 décembre 2012.
Le 14 décembre, sa voiture a été volée, puis retrouvée par la police un peu plus tard, dans la commune de la Cisterna (zone sud de Santiago), entièrement démantelée. Quelques heures après le vol de son véhicule, un individu vêtu comme un carabinier s’est rendu à son ancienne résidence et a demandé au concierge des informations sur la famille du journaliste. L’individu a refusé de s’identifier et est reparti à bord d’un taxi.
Le lendemain, des inconnus se sont introduits dans la maison de Mauricio, et y ont volé deux ordinateurs portables contenant des documents relatifs à son enquête sur le rôle des services secrets durant la dictature. Dans la même après-midi, un homme a été surpris par des amis de la famille en train de prendre des photos de la maison. Il a fuit lorsqu’on lui a demandé de s’identifier.
Le 16 décembre, alors que la police avait déjà organisé des rondes autour de son domicile, un troisième cambriolage a été commis. Cette fois-ci, un individu a réussi à s’introduire dans son foyer alors que le journaliste parlait au téléphone avec le Ministre de l’Intérieur Andres Chadwick, qui lui a garanti sa sécurité.