[ Cliquez sur l'image pour l'agrandir ]
ARCHIVES REUTERS |
Des milliers de professeurs chiliens, en grève illimitée depuis début juin, ont à nouveau manifesté mercredi dans les rues de Santiago contre la réforme de l'éducation portée par la présidente Michelle Bachelet.
Selon le Collège des professeurs du Chili, quelque 100 000 personnes, venues de nombreuses villes du pays, ont défilé dans la capitale, une marche à laquelle ont aussi participé des lycéens et étudiants. À l'issue de la manifestation qui s'était déroulée dans le calme, des affrontements ont opposé la police et des manifestants cagoulés qui leur jetaient des pierres et des bâtons. Les forces de l'ordre ont répliqué en projetant de l'eau et du gaz lacrymogène.
« Après cette manifestation, nous nous attendons à une réponse satisfaisante du ministère » de l'Éducation, a déclaré le président du syndicat de professeurs, Jaime Gajardo.
Les enseignants veulent le retrait du projet de carrière, récemment envoyé au Congrès par le gouvernement, qui inclut une augmentation salariale d'environ 28% pour les nouveaux enseignants, en échange d'une évaluation périodique de leur travail.
Un projet perçu comme reposant sur la «méfiance» envers le travail des enseignants, ces derniers rejetant le système d'évaluation individuelle.
Le Collège des professeurs du Chili, qui compte quelque 100 000 membres, a débuté le 1er juin un mouvement de grève illimitée qui touche 2200 établissements, soit 42% du total, selon les chiffres du gouvernement.
Ce projet de carrière fait partie de l'ambitieuse réforme d'un système éducatif largement privatisé et inégalitaire, hérité de la dictature d'Augusto Pinochet (1973-1990), que souhaite mettre en place la présidente socialiste Michelle Bachelet.
Concernant l'enseignement primaire, le Congrès a déjà validé une loi éliminant la sélection des élèves et interdisant aux écoles recevant des subventions de l'État de faire des bénéfices.
La présidente a par ailleurs annoncé la gratuité des études à partir de 2016 pour les quelque 260 000 étudiants les plus pauvres du Chili.
[ Cliquez sur l'image pour l'agrandir ]
JAIME GAJARDO, PRÉSIDENT DU SYNDICAT DE PROFESSEURS PHOTO HÉCTOR FLORES |
Les enseignants veulent le retrait du projet de carrière, récemment envoyé au Congrès par le gouvernement, qui inclut une augmentation salariale d'environ 28% pour les nouveaux enseignants, en échange d'une évaluation périodique de leur travail.
Un projet perçu comme reposant sur la «méfiance» envers le travail des enseignants, ces derniers rejetant le système d'évaluation individuelle.
[ Cliquez sur l'image pour l'agrandir ]
PHOTO HÉCTOR FLORES |
Le Collège des professeurs du Chili, qui compte quelque 100 000 membres, a débuté le 1er juin un mouvement de grève illimitée qui touche 2200 établissements, soit 42% du total, selon les chiffres du gouvernement.
Ce projet de carrière fait partie de l'ambitieuse réforme d'un système éducatif largement privatisé et inégalitaire, hérité de la dictature d'Augusto Pinochet (1973-1990), que souhaite mettre en place la présidente socialiste Michelle Bachelet.
Concernant l'enseignement primaire, le Congrès a déjà validé une loi éliminant la sélection des élèves et interdisant aux écoles recevant des subventions de l'État de faire des bénéfices.
La présidente a par ailleurs annoncé la gratuité des études à partir de 2016 pour les quelque 260 000 étudiants les plus pauvres du Chili.