Nouveau coup dur financier pour Buenos Aires. Le juge américain Thomas Griesa a condamné, vendredi 5 juin, les autorités argentines à rembourser 5,2 milliards de dollars (soit 4,6 milliards d’euros) à plusieurs de ses créanciers.
PHOTO DANIEL GARCIA
Le magistrat new-yorkais a fait droit aux 36 plaintes réunissant au total près de 500 bailleurs, qui demandaient à être payés de manière prioritaire.
Cette somme s’ajoute à celle dont le pays doit s’acquitter auprès de plusieurs fonds d’investissements spéculatifs, dits « vautours » (hedge funds). En 2012, NML et Aurelius avaient en effet obtenu de la justice que Buenos Aires leur verse 1,33 milliard de dollars (1,19 milliard d’euros) – plus intérêts – au titre des obligations de dette achetées avant que le pays ne fasse faillite.
Après la banqueroute en 2001, 93 % des bailleurs ont accepté des restructurations de la dette du pays, d’abord en 2005 puis en 2010. L’Argentine aimerait rembourser en priorité ces créanciers conciliants, mais la justice américaine l’oblige à rembourser avant toute chose les « fonds vautours ». Le pays est depuis en conflit ouvert avec eux. Ceux-là, tout comme les 500 plaignants qui ont obtenu gain de cause vendredi, font partie des 7 % de créanciers qui ont refusé tout accord.
Après la banqueroute en 2001, 93 % des bailleurs ont accepté des restructurations de la dette du pays, d’abord en 2005 puis en 2010. L’Argentine aimerait rembourser en priorité ces créanciers conciliants, mais la justice américaine l’oblige à rembourser avant toute chose les « fonds vautours ». Le pays est depuis en conflit ouvert avec eux. Ceux-là, tout comme les 500 plaignants qui ont obtenu gain de cause vendredi, font partie des 7 % de créanciers qui ont refusé tout accord.