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LE CORPS ANCIEN COMMANDANT-EN-CHEF, LE GÉNÉRAL
PRATS MIS EN PIÈCES PAR L'EXPLOSION DE LA VOITURE
PIÉGÉE À BUENOS AIRES, LE 30 SEPTEMBRE 1974.
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Mais le 23 août, le désaveu d'une partie des officiers, favorables au renversement du gouvernement, l'amène à démissionner de ses fonctions. Ce geste lève le dernier obstacle au coup d'État du 11 septembre 1973 exécuté par le successeur de Prats à la tête de l'armée, le général Augusto Pinochet.
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Prats s'exile en Argentine. Ses appuis au sein de l'armée, son soutien à une solution démocratique et son projet de faire des révélations accablantes sur Pinochet en font toutefois un rival pour le président qui établir un régime dictatorial. Le 29 septembre 1974, Prats et son épouse meurent dans l'explosion de leur voiture à Buenos Aires.
La bombe avait été posée par un agent des services secrets chiliens (DINA). Des procédures judiciaires entamées entre 2000 et 2005 aboutiront à la mise en accusation d'un dirigeant des services secrets et de généraux impliqués dans le meurtre de Prats. Les enquêtes démontreront aussi le rôle du général Pinochet qui fut excusé pour maladie mentale.