Le président péruvien Alan Garcia a déclaré ce week-end à un journal chilien que "des indices suggèrent qu'il y a un accord" entre Santiago et La Paz en vue d'un accès au Pacifique, une revendication historique de la Bolivie qui perdit ce bout de côte après une guerre contre le Chili il y a 130 ans.
"Il faudrait le dire publiquement, car s'il y a accord, on s'attendrait à être consultés", a mis en garde M. Garcia, dans une interview à la Tercera de Santiago, que la presse péruvienne reproduit lundi en premières pages. Le chef de la diplomatie chilienne Mariano Fernandez a répliqué en niant un tel accord, même s'il a confirmé des "discussions privées" sur ce thème de l'accès à la mer, dans le cadre d'une commission bilatérale active depuis 2006 entre le Chili et la Bolivie.
"Le jour où on aura quelque chose d'abouti (avec la Bolivie), on le fera bien sûr savoir", a-t-il déclaré. Le président bolivien Evo Morales a lui aussi nié lundi l'existence d'un "accord privé" avec le Chili. La question de l'accès à la mer est une épine récurrente de la diplomatie régionale, un legs de la guerre de 1879-83 entre Chili d'une part, Bolivie et Pérou de l'autre.
La Bolivie, pays le plus pauvre d'Amérique du Sud, perdit au Chili quelque 400 km de côtes, une amputation dont elle ne s'est jamais remise économiquement. Le problème concerne directement le Pérou car une éventuelle solution, parmi celles évoquées au fil des ans (enclave, tunnel, corridor), pourrait affecter sa frontière Sud. Il se double d'un différend maritime entre le Pérou et le Chili pour 95.000 kilomètres carrés dans l'océan Pacifique que revendique Lima, qui a saisi la Cour internationale de justice (CIJ) de La Haye. La procédure est "une vraie provocation", selon M. Fernandez.
"Il faudrait le dire publiquement, car s'il y a accord, on s'attendrait à être consultés", a mis en garde M. Garcia, dans une interview à la Tercera de Santiago, que la presse péruvienne reproduit lundi en premières pages. Le chef de la diplomatie chilienne Mariano Fernandez a répliqué en niant un tel accord, même s'il a confirmé des "discussions privées" sur ce thème de l'accès à la mer, dans le cadre d'une commission bilatérale active depuis 2006 entre le Chili et la Bolivie.
"Le jour où on aura quelque chose d'abouti (avec la Bolivie), on le fera bien sûr savoir", a-t-il déclaré. Le président bolivien Evo Morales a lui aussi nié lundi l'existence d'un "accord privé" avec le Chili. La question de l'accès à la mer est une épine récurrente de la diplomatie régionale, un legs de la guerre de 1879-83 entre Chili d'une part, Bolivie et Pérou de l'autre.
La Bolivie, pays le plus pauvre d'Amérique du Sud, perdit au Chili quelque 400 km de côtes, une amputation dont elle ne s'est jamais remise économiquement. Le problème concerne directement le Pérou car une éventuelle solution, parmi celles évoquées au fil des ans (enclave, tunnel, corridor), pourrait affecter sa frontière Sud. Il se double d'un différend maritime entre le Pérou et le Chili pour 95.000 kilomètres carrés dans l'océan Pacifique que revendique Lima, qui a saisi la Cour internationale de justice (CIJ) de La Haye. La procédure est "une vraie provocation", selon M. Fernandez.