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La pauvreté, les activités criminelles et la faiblesse du système judiciaire sont des facteurs qui aggravent la situation des droits humains en Haïti, selon Michelle Bachelet, Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme.
Elle affirme noter que pas moins de 59% de la populaton d’Haïti, le pays le plus pauvre des Amériques, vit sous le seuil de pauvreté.
Haïti est confronté à des difficultés économiques et sociales considérables, a-t-elle reconnu, déplorant également les opportunités d’emplois limitées, principalement pour les jeunes.
De plus, poursuit-elle, de nombreux haïtiens n’ont pas accès aux services de base entre autres, les soins médicaux, l’eau, l’électricité et l’éducation.
Il y a aussi la vulnérabilité du pays aux catastrophes naturelles qui aggrave la situation humanitaire. Chaque séisme, chaque ouragan entrave le développement et accentue la précarité de nombreux haïtiens, avance-t-elle.
Pour ce qui est de la situation sécuritaire, Michelle Bachelet note que, dans les quartiers défavorisés de la capitale, les bandes armées profitent de la présence limitée de l’État.
Les conflits entre les gangs rivaux provoquent la mort de certains citoyens, favorisent les violences sexuelles, la destruction et les pillages de maisons, dit madame Bachelet.
Elle affirme avoir observé, depuis juillet 2018, de violentes émeutes à travers le pays causant la mort d’au moins 60 citoyens dont des policiers ainsi que de nombreux blessés.