[ Cliquez sur l'image pour l'agrandir ]
PHOTO YURI CORTEZ |
Le gouvernement de Nicolas Maduro a dénoncé jeudi les «innombrables imprécisions» et «erreurs» du rapport de la Haut-Commissaire de l'ONU aux droits de l'homme, dans lequel elle s'est notamment inquiétée du nombre «extrêmement élevé» d'exécutions extrajudiciaires au Venezuela.
«Le gouvernement vénézuélien réfute une fois de plus la méthodologie» employée par Michelle Bachelet pour élaborer ce rapport consacré à la situation des droits de l'homme au Venezuela, a-t-il expliqué dans un long argumentaire. «Les imprécisions, les erreurs, les décontextualisations, les fausses affirmations que commet le Haut-Commissariat sont innombrables», s'offusque-t-il. Le texte adopte «une vision sélective et ouvertement partiale».
Dans son rapport, Michelle Bachelet, qui s'est rendue au Venezuela du 19 au 21 juin, indique qu'au cours des dix dernières années le gouvernement de Nicolas Maduro et ses institutions ont mis en oeuvre une stratégie «visant à neutraliser, réprimer et incriminer les opposants politiques et les personnes critiquant le gouvernement». Dans ses conclusions, l'ancienne présidente du Chili appelle Caracas à «dissoudre les FAES», une très controversée unité d'intervention contre le crime organisé créée en 2017, et à «établir un mécanisme national impartial et indépendant, avec le soutien de la communauté internationale, pour enquêter sur les exécutions extrajudiciaires menées pendant les opérations de sécurité». Selon le Haut-Commissariat, le nombre de ces exécutions menées par les forces de sécurité, en particulier les FAES, dans le cadre d'opérations de sécurité est «extrêmement élevé».
Le rapport indique qu'en 2018, 5287 personnes ont ainsi été tuées pour «résistance à l'autorité» au cours de ces opérations de sécurité, un chiffre «transmis par le gouvernement» vénézuélien, selon le Haut-Commissariat. Entre le 1er janvier et le 19 mai de cette année, 1.569 autres personnes ont été tuées, toujours selon Caracas. Selon le rapport, «nombre de ces exécutions pourraient constituer des exécutions extrajudiciaires».
Dans son argumentaire, le gouvernement vénézuélien indique que le «Ministère public (le Parquet général, ndlr) est au courant de 292 affaires survenues entre 2017 et 2019 dans lesquels 388 agents des FAES ont été impliqués pour homicide, traitement cruel et violation de domicile». À la fin de sa visite à Caracas en juin, Michelle Bachelet avait appelé à la «libération» des opposants emprisonnés et annoncé qu'elle nommerait des délégués pour surveiller la situation des droits de l'Homme au Vénézuéla. Nicolas Maduro avait alors assuré qu'il examinerait «avec sérieux» les recommandations de la Haut-Commissaire.
Dans son rapport, Michelle Bachelet, qui s'est rendue au Venezuela du 19 au 21 juin, indique qu'au cours des dix dernières années le gouvernement de Nicolas Maduro et ses institutions ont mis en oeuvre une stratégie «visant à neutraliser, réprimer et incriminer les opposants politiques et les personnes critiquant le gouvernement». Dans ses conclusions, l'ancienne présidente du Chili appelle Caracas à «dissoudre les FAES», une très controversée unité d'intervention contre le crime organisé créée en 2017, et à «établir un mécanisme national impartial et indépendant, avec le soutien de la communauté internationale, pour enquêter sur les exécutions extrajudiciaires menées pendant les opérations de sécurité». Selon le Haut-Commissariat, le nombre de ces exécutions menées par les forces de sécurité, en particulier les FAES, dans le cadre d'opérations de sécurité est «extrêmement élevé».
Le rapport indique qu'en 2018, 5287 personnes ont ainsi été tuées pour «résistance à l'autorité» au cours de ces opérations de sécurité, un chiffre «transmis par le gouvernement» vénézuélien, selon le Haut-Commissariat. Entre le 1er janvier et le 19 mai de cette année, 1.569 autres personnes ont été tuées, toujours selon Caracas. Selon le rapport, «nombre de ces exécutions pourraient constituer des exécutions extrajudiciaires».
Dans son argumentaire, le gouvernement vénézuélien indique que le «Ministère public (le Parquet général, ndlr) est au courant de 292 affaires survenues entre 2017 et 2019 dans lesquels 388 agents des FAES ont été impliqués pour homicide, traitement cruel et violation de domicile». À la fin de sa visite à Caracas en juin, Michelle Bachelet avait appelé à la «libération» des opposants emprisonnés et annoncé qu'elle nommerait des délégués pour surveiller la situation des droits de l'Homme au Vénézuéla. Nicolas Maduro avait alors assuré qu'il examinerait «avec sérieux» les recommandations de la Haut-Commissaire.
SUR LE MÊME SUJET :