dimanche 10 mai 2015

DÉCÈS DE FERNANDO ÁVILA ALARCÓN

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 FERNANDO ÁVILA ALARCÓN  CHEZ LUI
Après le 11 septembre 1973, il fut arrêté avec son père Roberto Ávila Márquez, travailleur de la Société de maintenance Ferroviaire de San Bernardo et pasteur de la première Église baptiste de la Mission au Chili. C’est à cet endroit qu’il fut vu pour la dernière fois, puisqu’il fait partie des onze ouvriers ferroviaires assassinés dans cette enceinte militaire.

Fernando Ávila a vécu ensuite les camps de torture du Stade National et des camps de concentration de Chacabuco, Puchuncaví et de Tres Alamos. En 1975, il est finalement expulsé du pays et part en l'exil avec sa famille à Strasbourg, en France.

La nécessité de trouver des solutions aux problèmes matériels qui se posent dans la nouvelle société, l'action militante et de solidarité avec le Chili crée un lien de continuité avec le passé et encourage le regroupement des exilés, leurs permettant par la même occasion un contact avec les milieux français. 

À la fin de la dictature il retourne au Chili avec ses enfants et commence un travail citoyen de mémoire et collaboration avec le MMDH.  En parallèle il entame de longues procédures judiciaires auprès des tribunaux pour éclaircir l’affaire qui concerne la mort de son père.