Guillermo Teillier, Président du Parti communiste chilien (PCCh)
Celle-ci avait pour but de répondre à la droite et à sa presse, en particulier au quotidien El Mercurio. Il s’agissait surtout de rejeter les accusations portées contre le PCCh par le sénateur Alberto Espina au sujet de liaisons présumées avec les FARC. Les représentants mapuche sont accusés par ailleurs de connivence avec les guérilleros des FARC.
Guillermo Teillier a dénoncé la campagne menée par la droite chilienne contre les dirigeants du PCCh et le mouvement mapuche.
Le sénateur Espina a accusé le PCCh d’être lié aux FARC et au mouvement mapuche pour mettre en place un mouvement armé au sud du Chili. En outre, les journaux de droite ont publié des informations soi-disant obtenues dans les ordinateurs saisis lors de l’assassinat en Equateur du Commandant des FARC, Raul Reyes, et qui compromettraient le PCCh et les Mapuche.
A l’approche des élections municipales, un accord par désistement vient d’être signé entre la coalition du gouvernement (la Concertation) et le « Juntos Podemos Más » (JPM), union des partis de gauche. Cette union a pour objectif d’évincer la plus grande quantité possible d’élus locaux de la droite pinochetiste.
Teillier indique que la campagne de la droite veut effaroucher les alliés de la Concertation pour essayer de casser l’accord. Il a aussi rappelé que le plan Z, qui fut une Opération de guerre psychologique (PSYOP) justifiant le putsch de 1973 , avait permis arrestations, tortures et assassinats de milliers de personnes. On avait en effet présenté le coup d’Etat comme une réponse des forces armées à un plan communiste visant à les décapiter, il ne s’agissait finalement que d’un grossier montage. Aujourd’hui la droite prétend agir selon le même modèle.
L’accord par désistement avance à un bon rythme et la droite est désespérée de voir que sa perte de pouvoir est inexorable. Elle a toujours mené des campagnes mensongères pour garder ses privilèges. Aujourd’hui elle accuse le PCCh, à travers les Indiens mapuche, d’installer des guérillas au sud du pays.
Teillier a défié le sénateur Espina, récemment rentré de Colombie, d’apporter les preuves de ses accusations, « qui ne sont que mensonges », a-t-il précisé. Il a aussi demandé au gouvernement de prendre position clairement par rapport à ces très graves accusations.
Le dirigeant communiste a déclaré que son parti n’est plus disposé à être victime des mêmes personnes qui ont cautionné les atteintes aux Droits de l’Homme pendant la dictature, en employant de grossiers mensonges tels que celui du Plan Z.
Enfin, Guillermo Teiller a traité le sénateur Espina de menteur, non seulement à cause de cette campagne, mais aussi parce qu’il s’était personnellement engagé à voter le projet de modification de la loi binominale et que finalement ni lui, ni sa formation politique ne l’ont fait.
Pour sa part, Juan Andrés Lagos a rappelé que les services d’intelligence colombiens et états-uniens ont entamé une campagne contre les FARC au niveau régional et il a défié le sénateur Espina de dévoiler ses sources d’information. Il a rappelé que l’action de l’armée colombienne pour obtenir les ordinateurs (violation de la souveraineté de l’Equateur) a été condamnée par la communauté internationale, y compris par l’OEA.
La base des accusations contre la PCCh étant l’ordinateur de Reyes, nous pouvons ajouter que même INTERPOL n’a pas été en mesure de cautionner leur contenu car « la chaîne de protection des preuves n’a pas été respectée ». Ainsi entre le 1er et le 3 mars, des interventions inattendues sur les ordinateurs ont été effectuées.
Par ailleurs la campagne des services d’information colombiens et états-uniens n’a pas qu’une portée régionale. En effet, le « procès des tee-shirts » au Danemark montre que l’intention de la Colombie est de criminaliser toute action de solidarité avec les FARC à travers le monde.
Le jugement de ce procès, attendu ce jeudi 11 septembre, pourrait constituer une première en Europe car le Haut Tribunal de Copenhague refuse d’accepter des preuves provenant de Colombie. Le tribunal s’est basé sur les rapports d’ONG internationales pour rejeter toute preuve provenant du système légal de ce pays car elles sont obtenues au moyen de la torture et de l’assassinat.
Le jugement de Copenhague pourrait établir, pour la première fois en Europe et dans le monde, que les FARC sont un mouvement de libération et non pas un groupe terroriste comme le prétendent la Maison Blanche, le gouvernement colombien et la droite chilienne.
Guillermo Teillier a dénoncé la campagne menée par la droite chilienne contre les dirigeants du PCCh et le mouvement mapuche.
Le sénateur Espina a accusé le PCCh d’être lié aux FARC et au mouvement mapuche pour mettre en place un mouvement armé au sud du Chili. En outre, les journaux de droite ont publié des informations soi-disant obtenues dans les ordinateurs saisis lors de l’assassinat en Equateur du Commandant des FARC, Raul Reyes, et qui compromettraient le PCCh et les Mapuche.
A l’approche des élections municipales, un accord par désistement vient d’être signé entre la coalition du gouvernement (la Concertation) et le « Juntos Podemos Más » (JPM), union des partis de gauche. Cette union a pour objectif d’évincer la plus grande quantité possible d’élus locaux de la droite pinochetiste.
Teillier indique que la campagne de la droite veut effaroucher les alliés de la Concertation pour essayer de casser l’accord. Il a aussi rappelé que le plan Z, qui fut une Opération de guerre psychologique (PSYOP) justifiant le putsch de 1973 , avait permis arrestations, tortures et assassinats de milliers de personnes. On avait en effet présenté le coup d’Etat comme une réponse des forces armées à un plan communiste visant à les décapiter, il ne s’agissait finalement que d’un grossier montage. Aujourd’hui la droite prétend agir selon le même modèle.
L’accord par désistement avance à un bon rythme et la droite est désespérée de voir que sa perte de pouvoir est inexorable. Elle a toujours mené des campagnes mensongères pour garder ses privilèges. Aujourd’hui elle accuse le PCCh, à travers les Indiens mapuche, d’installer des guérillas au sud du pays.
Teillier a défié le sénateur Espina, récemment rentré de Colombie, d’apporter les preuves de ses accusations, « qui ne sont que mensonges », a-t-il précisé. Il a aussi demandé au gouvernement de prendre position clairement par rapport à ces très graves accusations.
Le dirigeant communiste a déclaré que son parti n’est plus disposé à être victime des mêmes personnes qui ont cautionné les atteintes aux Droits de l’Homme pendant la dictature, en employant de grossiers mensonges tels que celui du Plan Z.
Enfin, Guillermo Teiller a traité le sénateur Espina de menteur, non seulement à cause de cette campagne, mais aussi parce qu’il s’était personnellement engagé à voter le projet de modification de la loi binominale et que finalement ni lui, ni sa formation politique ne l’ont fait.
Pour sa part, Juan Andrés Lagos a rappelé que les services d’intelligence colombiens et états-uniens ont entamé une campagne contre les FARC au niveau régional et il a défié le sénateur Espina de dévoiler ses sources d’information. Il a rappelé que l’action de l’armée colombienne pour obtenir les ordinateurs (violation de la souveraineté de l’Equateur) a été condamnée par la communauté internationale, y compris par l’OEA.
La base des accusations contre la PCCh étant l’ordinateur de Reyes, nous pouvons ajouter que même INTERPOL n’a pas été en mesure de cautionner leur contenu car « la chaîne de protection des preuves n’a pas été respectée ». Ainsi entre le 1er et le 3 mars, des interventions inattendues sur les ordinateurs ont été effectuées.
Par ailleurs la campagne des services d’information colombiens et états-uniens n’a pas qu’une portée régionale. En effet, le « procès des tee-shirts » au Danemark montre que l’intention de la Colombie est de criminaliser toute action de solidarité avec les FARC à travers le monde.
Le jugement de ce procès, attendu ce jeudi 11 septembre, pourrait constituer une première en Europe car le Haut Tribunal de Copenhague refuse d’accepter des preuves provenant de Colombie. Le tribunal s’est basé sur les rapports d’ONG internationales pour rejeter toute preuve provenant du système légal de ce pays car elles sont obtenues au moyen de la torture et de l’assassinat.
Le jugement de Copenhague pourrait établir, pour la première fois en Europe et dans le monde, que les FARC sont un mouvement de libération et non pas un groupe terroriste comme le prétendent la Maison Blanche, le gouvernement colombien et la droite chilienne.
J.C. Cartagena et N. Briatte