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UN ADOLESCENT ARRÊTÉ APRÈS LA MANIFESTATION. PHOTO AGENCIA UNO LE 06-10-2011 |
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Parmi les principales reformes du code pénal prônées par Piñera se trouvent : l'arrestation de tous ceux qui bloquent volontairement le transport public ou mettent en danger la santé des autres, et la prison ferme automatique pour toute personne s'en prenant aux forces de police, ainsi que ceux qui lancent des cocktails Molotov lors des manifestations.
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LA POLICE ANTI-ÉMEUTES A FAIT USAGE DE GAZ LACRYMOGÈNES POUR REPOUSSER LES MANIFESTANTS. PHOTO AGENCIA UNO LE 06-10-2011 |
Cette décision de Piñera ─qui semblait jusqu’à maintenant prêt à négocier─ a étonné le camp des étudiants, et l'un des porte-paroles du mouvement a déclaré :
« Ces mesures cherchent à stopper notre mouvement et à jeter une ombre aux négociations que nous menons avec le ministre de l'éducation. On cherche à nous présenter comme des criminels face à la population. »
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L'opposition s'insurge aussi de la décision de Piñera de durcir les lois, et le chef du PS Alfonso de Urresti a indiqué : « C'est absurde de choisir la voie de la répression alors qu'on ferait mieux de s'intéresser aux causes du mouvement étudiant. Le gouvernement se comporte de manière autoritaire. »
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Piñera, au plus bas des sondages et mis au pied du mur par une vaste contestation étudiante très suivie par une population longtemps léthargique, qui pose des questions incontournables sur l’injuste modèle économique chilien, s’enfonce dans le tout répressif. En effet, des gages significatifs ont été donnés au puissant secteur Pinochetiste du gouvernement, et l’exécutif comporte aujourd’hui plusieurs anciens responsables de l’administration de la dictature