Dans tout le pays, 263 personnes ont été arrêtées depuis mardi à l'issue d'affrontements similaires, épars mais violents. Le vice-ministre de l'Intérieur, Rodrigo Ubilla, a parlé d'"opérations concertées" de violence.
Mercredi était la deuxième journée d'action organisée à l'appel des étudiants, qui avec les enseignants et les lycéens sont mobilisés depuis six mois pour une réforme d'un système éducatif largement privé et considéré comme inégalitaire.
A l'écart des affrontements, plusieurs milliers de personnes convergeaient mercredi matin dans le calme vers le centre de Santiago, pour la grande manifestation à l'appel des étudiants, la 38e depuis le déclenchement de leur mouvement en mai.
La marche de mercredi a reçu l'appui du principal syndicat du pays, la CUT, qui devait se joindre au cortège.
Les deux principaux dirigeants étudiants, Camila Vallejo et Giorgio Jackson, ont fait cette semaine une visite-éclair en Europe, à Genève, Bruxelles et Paris notamment, à la recherche de soutien auprès d'institutions européennes.
"Le gouvernement chilien nous dit que le système éducatif que nous revendiquons est impossible à mettre en place, mais on s'est rendu compte que ce système fonctionne, plus ou moins bien, dans la plupart des pays européens", a déclaré Jackson à Paris mardi.
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