Ils demandent entre autres au gouvernement de supprimer les "témoins sans visages" et de requalifier le délit dont ils sont accusés, de façon à ce que le mot "terrorisme" n'y apparaisse plus. Ces militants mapuches sont jugés pour des actes de "résistance" menés entre 2005 et 2009 dans le but de récupérer leurs terres. A la suite d'une grève de la faim de trente-deux prisonniers Mapuches durant près de
quatre-vingt-cinq jours l'été dernier et au début de l'automne, le gouvernement avait promis de ne plus appliquer la "loi antiterroriste" (adoptée pendant la dictature de Pinochet) aux affaires les concernant.