Entrée de la mine de charbon « Chiflon del Diablo » à Lota ville du sud du Chili. Photo Wikipedia
Les 33 femmes sont recluses à 500 de profondeur dans la mine dite "Chiflon del Diablo", près de la ville Lota, à 500 km environ au sud de Santiago: cette ancienne mine de charbon désaffectée dans les années 90 a été transformée en site touristique, aux galeries ouvertes aux visiteurs.
Le groupe, qui dit représenter plus de 12.000 personnes dans le centre-sud du pays, réclame la réactivation et l'inscription au budget 2011 d'un plan d'emploi d'urgence, pour des travaux de déblaiement et reconstruction, et qui selon elles a permis à des milliers de foyers sinistrés de tenir en 2010.
"Nous avons essayé beaucoup de choses pour qu'on nous prenne en compte, mais le gouvernement ne nous a pas écoutées, alors nous sommes réduites à cette mesure de force", a déclaré Brigida Lara, une porte-parole du groupe à la surface, citée par le site internet du quotidien La Tercera. La police était présente hier en fin de journée en surface de la mine.
Le choix du nombre, 33, s'inspire directement des 33 mineurs de San José (nord) dont le calvaire souterrain a accaparé l'attention du gouvernement, et au-delà du monde, pendant plus de deux mois. Bloqués à 600 m sous terre par un éboulement début août, ils avaient été ramenés sains et saufs en surface lors d'un sauvetage spectaculaire le 13 octobre.
Les 33 femmes ont demandé une réunion avec l'archevêque de Concepcion Mgr Ricardo Ezzati et l'intendante (préfet) régionale Jacqueline Van Rysselberghe. Elles menacent d'entamer aujourd'hui une grève de la faim.
Le groupe, qui dit représenter plus de 12.000 personnes dans le centre-sud du pays, réclame la réactivation et l'inscription au budget 2011 d'un plan d'emploi d'urgence, pour des travaux de déblaiement et reconstruction, et qui selon elles a permis à des milliers de foyers sinistrés de tenir en 2010.
"Nous avons essayé beaucoup de choses pour qu'on nous prenne en compte, mais le gouvernement ne nous a pas écoutées, alors nous sommes réduites à cette mesure de force", a déclaré Brigida Lara, une porte-parole du groupe à la surface, citée par le site internet du quotidien La Tercera. La police était présente hier en fin de journée en surface de la mine.
Le choix du nombre, 33, s'inspire directement des 33 mineurs de San José (nord) dont le calvaire souterrain a accaparé l'attention du gouvernement, et au-delà du monde, pendant plus de deux mois. Bloqués à 600 m sous terre par un éboulement début août, ils avaient été ramenés sains et saufs en surface lors d'un sauvetage spectaculaire le 13 octobre.
Les 33 femmes ont demandé une réunion avec l'archevêque de Concepcion Mgr Ricardo Ezzati et l'intendante (préfet) régionale Jacqueline Van Rysselberghe. Elles menacent d'entamer aujourd'hui une grève de la faim.