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LA PRÉSIDENTE DE LA RÉPUBLIQUE, MICHELLE BACHELET, LORS D’UNE INTERVIEW POUR LE JOURNAL D’INFORMATIONS DE LA CHAÎNE DE TÉLÉVISION CANAL 13. PHOTO SEBASTIÁN RODRIGUEZ |
Corruption
La cote de popularité de Mme Bachelet est au plus bas, avec 31 % d’opinions favorables, en partie en raison de scandales de corruption sans précédent. Le fils aîné de Mme Bachelet, Sebastián Dávalos, 36 ans, est accusé de trafic d’influence. Il avait participé en 2013 à une réunion de son épouse, Natalia Compagnon, avec un haut fonctionnaire de la Banque du Chili, afin de solliciter, en pleine campagne électorale, un prêt de 10 millions de dollars (9 millions d’euros) pour des investissements immobiliers qui auraient rapporté au couple 4 millions de dollars de bénéfice. Le crédit a été accordé à Natalia Compagnon au lendemain de l’élection de sa belle-mère à la présidence de la République.
À cela s’ajoutent d’autres scandales de fraude fiscale et de financement illicite de campagnes électorales. De puissants entrepreneurs sont impliqués dans ces affaires, qui éclaboussent surtout l’Union démocrate indépendante (UDI, droite). Son président, Ernesto Silva, a démissionné le 12 mars 2015.