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UNE FAMILLE CHILIENNE À SON ARRIVÉE À FONTENAY SOUS BOIS |
Près de 800 réfugiés sont passés par le foyer de la Mission de France de Fontenay entre 1973 et 1987.
À ses côtés ce vendredi soir, à 18 heures, ils seront nombreux, originaires d’Amérique latine notamment, à saluer la mémoire de celui qui les accueillait à la Mission de France, alors qu’il n’était pas prêtre-ouvrier, mais seulement bénévole. « Il nous trouvait des vêtements, des meubles, du travail, il nous organisait même des déjeuners du dimanche dans des familles de la ville, rappelle Elwin Ayamante. Jacques disait qu’il ne faisait que son devoir en prenant soin de nous, que c’était grâce à la solidarité qu’il était sorti des camps nazis. » « Il devenait pour tous un camarade, un ami, il nous faisait sentir qu’on appartenait à une famille, c’était la famille de l’exil, » se souvient Leyla Guzman, arrivée à 12 ans du Chili. Quand elle prendra la parole ce vendredi, elle le promet, elle évoquera les migrants d’autres pays qui frappent actuellement à nos portes. « En tant que réfugiés, on voudrait les aider à notre tour. On a eu cette chance, on est la preuve de la possibilité de l’intégration ».
L’accueil des Chiliens, Attentat 1977. Chili, septembre 1973, le gouvernement est renversé par une junte militaire dirigée par le général Pinochet. Devant ces événements tragiques, les prêtres de la Mission de France décident d’accueillir les réfugiés chiliens fuyant par milliers la sanglante répression dans leur pays. Cette activité n’est visiblement pas partagée par tout le monde. Dans la nuit du 3 au 4 juin 1977, un attentat est perpétré par un groupe d’extrême-droite, le "Groupe Herman Goering", nom du bras droit de Hitler. Avec l’incendie partiel du rez-de-chaussée, les dégâts sont importants. Source : Fontenay s/B Historique
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DES ENFANTS PROFITENT DE LA NEIGE DEVANT LA « MISSION DE FRANCE » |
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Autant de preuves du dévouement de Jacques Damiani qui ont poussé la municipalité à dévoiler ce vendredi une plaque en sa mémoire. À partir de maintenant, la très populaire Maison du citoyen et de la vie associative, bâtie à l’endroit même où arrivaient les réfugiés, portera le nom de « Jacques Damiani. »